Le CHSCT de la Vendée s'est réunie le jeudi 6 octobre pour sa première réunion de l'année. Il s'agit essentiellement d'une séance de préparation du travail de l'année avec la fixation des dates des autres séances, du programme de visite. Cependant, d'autres thèmes ont pu être abordés et l'inaction de notre employeur démontrée.

Nous avons, par exemple, examiné le compte-rendu de la visite du lycée Rosa Parks. Normalement, il sera transmis aux collègues concernés. Néanmoins, le plus surprenant ici n'est pas le contenu qui n'a pas fait débat mais la réaction du président de l'instance lorsque nous lui avons demandé quelles suites il envisageait de donner aux préconisations. Il nous alors dit que c'était aux responsables locaux de s'en emparer, ou pas, et de les appliquer selon leur bon vouloir. Il se refusait d'ailleurs d'aller demander quoique ce soit à ce sujet à ses responsables. Nouvelle étape du c'est pas moi, c'est les autres.

Ensuite, on peut retrouver cette attitude suite à des situations bâtimentaires urgentes dans deux écoles du département, à Luçon et Fontenay-le-Comte. La réaction est le plus souvent de renvoyer la balle aux municipalités pour l'état déplorable de leurs écoles. Certes, une certaine pression est mise sur ces municipalités mais si elles ne veulent pas agir, comme celle de Luçon, alors la tendance à baisser les bras est importante. On la retrouve face au Conseil départemental qui refuse d'installer des capteurs de CO² payés par l'Etat dans les collèges.

Enfin, l'attitude est la même face au problème thermique dans les bâtiments. Nous avions interpellé notre employeur suite à la canicule de juin sur ce qu'il comptait faire face à cette dégradation massive de nos conditions de travail. La réponse avait là encore été de renvoyer la balle aux propriétaires des locaux à l'encontre de ses obligations légales. Nous avions posé un avis. Le début de la réponse, que vous pouvez lire en pièce jointe, reste dilatoire mais la fin est intéressante. Vous pouvez vous en servir en cas de canicule pour exiger de votre chef de service un aménagement des horaires d'ouverture de l'établissement.