Jeudi 1er septembre 2022, les élèves feront leur rentrée scolaire. Quelques jours aupara-vant, les ATSEM auront repris leurs activités pour assurer cet accueil.

Pour améliorer leurs conditions de travail et leur accorder la reconnaissance qu’ils atten-dent de leur engagement et de leurs missions indispensables, l’UNSA Territoriaux a déposé un préavis de grève pour le 1er septembre.

« Un trésor dont nous ne saurions nous passer ». C’est ainsi qu’Emmanuel Macron quali-fiait le rôle des ATSEM lors des Assises de la maternelle, en mars 2018, promettant « une meilleure reconnaissance » de leur rôle pédagogique, « appuyée sur un développement de leur formation ».

Quatre ans après, la colère de ces agents de catégorie C a été renforcée par la période de la crise sanitaire pendant laquelle ils ont été très sollicités. En outre, en 2019, leurs mis-sions ont évolué avec l’accueil des enfants à partir de deux ans.

Les rapports les concernant se succèdent mais les agents peinent encore à être reconnus au sein de toutes les équipes éducatives. Le gouvernement a prévu un déroulement de carrière (sur trois filières différentes !), mais les ATSEM ne parviennent même pas à en bénéficier.

C’est pourquoi l’UNSA Territoriaux soutient leurs revendications :

• Un déroulement de carrière dans le même cadre d’emploi jusqu’en catégorie B,
• Un ATSEM par classe, et leur remplacement par une équipe d’ATSEM « volants »,
• Une reconnaissance de la pénibilité avec des missions réservées à l’école mater-nelle,
• La formation professionnelle tout au long de la carrière et la clarification des mis-sions des ATSEM,
• Un vrai droit au reclassement,
• Une intégration à l’équipe éducative pour mieux appréhender la double hiérarchie Education nationale / Collectivité,
• La signature de la charte nationale des ATSEM.