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Groupe de travail de juillet 2022
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Comme chaque année, nous nous sommes rendus à un groupe de travail second degré pour étudier les derniers ajustements de rentrée. Cette rentrée se déroulera encore sous le signe de la pénurie et de la surcharge.

 

Pour les dotations des collèges, nous avons pu constater que les prévisions d'effectifs de mars ont été, pour une très large majorité, revisées à la baisse à l'exception des collèges de Challans et des Herbiers. Cela concerne particulièrement les effectifs de sixièmes sans que, pour l'instant, les causes en soient connues (sauf pour Montaigu qui a souffert de l'ouverture d'un nouveau collège privé).

A partir de ces chiffres définitifs, l'administration a retiré 6 classes à 6 collèges (Les Essarts, Tiraqueau à Fontenay le Comte, les deux collèges de Montaigu, Haxo à la Roche Sur Yon, et Saint Gilles Croix de Vie) et en a redonné 6 à 6 collèges (Auriol à Challans, Chantonnay, Viète à Fontenay le Comte, Les Herbiers, Moutiers les Mauxfaits, Herriot à la Roche Sur Yon).

On peut constater que, contrairement à l'habitude, il n'y a pas eu de gains significatifs entre mars et juillet (une trentaine d'heures prises sur les lycées). La DASEN ayant déjà consommé le surplus habituel (classes suplémentaires pour les REP et moyens supplémentaires pour les lycées), elle n'a pas pu apporté d'aide complémentaire à des établissements chargés comme Milcendeau à Challans où les classes de 5ème et de 4ème sont déjà prévues à 30 (sans compter les inclusions...). Plus globalement, la moyenne d'élèves par classe reste très élevé (entre 25 et 26).

 

Pour les dotations des lycées, les ajustements sont plus légers car les dotations sont faites à la structure. Au-delà des petits changements, quelques lycées perdent plus d'heures (Challans, Luçon, Saint Gilles) alors que d'autres en gagnent (Fontenay, Montaigu). Les lycées professionnels restent toujours stables. Globalement, il y a cependant une perte d'une trentaine d'heures pour abonder les collèges.

 

Nous avons aussi étudié ce qu'on appelle la coloration des moyens c'est-à-dire les créations/suppressions/neutralisation de postes, les BMP (postes provisoires) et les CSD/CSR (les compléments de service). Nous ne rentrerons pas dans les détails qui sont assez complexes mais nous pouvons vous donner quelques idées générales à retenir.

Tout d'abord, s'il y a peu de créations/suppressions de postes en collège, il y a beaucoup de suppressions ou de neutralisation en lycée, un peu caché par la montée en puissance des lycées nouveaux (Aizenay et Saint Gilles).

Ensuite, les BMP restent très nombreux. De plus, beaucoup d'entre eux ne donnent pas des postes à temps complet, voire avec des quotités horaires très faibles (un BMP de lycée atteint même 1,5h...). Nous avons bien entendu dénoncé cette situation car ce sont la plupart du temps des contractuels qui assurent ces heures pour un salaire faible et incomplet !

Enfin, les CSD/CSR sont encore nombreux, surtout en lycée. Là-aussi, c'est une forme de précarité surtout au coût actuel du carburant.

 

Pour finir, nous avons évoqué la répartition des postes d'AED. Nous n'avons pu que déplorer la baisse relative de leur nombre. Ainsi, si au total, il y a une augmentation de 2,25 postes, les lycées d'Aizenay et de Saint Gilles en prennent... 4. Cette perte a été compensée par les autres établissements, particulièrement les collèges qui ont été défavorisés par un nouveau barème. Bien entendu, cela ne veut pas dire que les lycées ne nécessitent pas les postes d'AED supplémentaires qui leur sont alloués mais que la gestion de la pénurie a poussé l'administration à déshabiller Pierre pour habiller Paul !

 
 
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