Mme Tironneau, conseillère de prévention académique, est venue présenter son travail de recensement mené auprès des écoles en zone 3 (61% des écoles du département). Elle s’est appuyée sur les CPC/assistant de prévention (nous avons rappelé que pour nous ils ne peuvent efficacement mener cette mission vu l’ampleur de leurs missions habituelles).

35% des directeurs des écoles concernées ont connaissance d’un bilan radon ce qui correspond à 55 écoles. Il en manque donc une centaine. Pour les petites communes, cela peut encore s'expliquer. Cependant, le potentiel radon de celles de la Roche sur Yon n'a pas été mesuré ce qui est inacceptable. Le Président de l'instance nous a dit qu'il allait relancer les communes qui ont oublié leurs devoirs.

Un certain nombre d’écoles dépasse les normes. Au final, cela correpond à  1/4 d'entre elles ce qui n’est pas négligeable). Pour une dizaine, le seuil de 300 bq/m³ est dépassé avec parfois des taux importants. Des mesures simples comme améliorer l'aération ou boucher les fissures du sol doivent permettre de résoudre le problème.

Pour trois d'entre elles, la situation est plus problématique car le potentiel radon est aux alentours de 1000 ce qui est une sorte de seuil d'alerte. Une expertise doit être menée et des travaux mise en oeuvre.  Pour ces écoles, un débat un peu vif a eu lieu car il y aune tendance à la minimisation de l’administration quand nous avons posé la question de ce qu’on fait à la rentrée dans les trois écoles à 1000 si des travaux n’ont pas été entrepris. Nous n’avons pas eu de réponse à cette question sauf à dire que c’était la responsabilité des communes…

Nous nous proposons donc d’avoir une action locale dès la rentrée à ce sujet. Quoiqu'il en soit, nous contacterons toutes les écoles concernées pour prendre de leurs nouvelles (nous ne publierons pas la liste pour éviter la stigmatisation).

Nous avons aussi posé la question du bilan dans les collèges. A priori, le Conseil départemental a fait les tests mais les résultats ne sont pas remontés… Nous vous invitons à relancer vos chefs d'établissement dès la rentrée.

Pour l'UNSA-Education, la question du radon n'est pas une problématique négligeable. Sans inquiéter outre mesure, ce gaz radioactif est la deuxième source de cancer du poumon après le tabac. de loin certes mais deuxième quand même. Notre employeur doit donc y être attentif et être préventif.