Le président de la séance et le médecin conseil de la DASEN nous ont fait un bilan des actions qu’ils ont menées. Nous avons rappelé notre déclaration liminaire saluant le travail important mené par les services à ce sujet (842 755 masques distribués par exemple).

Tout d'abord, il faut souligner qu'après de longs mois où l'administration a en partie nié l'importance de la pandémie en insinuant que le COVID-19 ne pénétrait pas dans les écoles, il y a eu un certain changement de ton. Ainsi, pour notre employeur, la fermeture de mars était absolument nécessaire car la situation n’était plus tenable pour les services médicaux. Il en est de même pour le passage à un cas/une fermeture. Les cas contacts n’étaient plus gérables. On nous a même dit qu'il était possible que les enfants des écoles primaires soient contaminants car les enseignants de ce niveau ont été les plus touchés !!!!

A ce sujet, un bilan des personnes contaminées a aussi été fait. Beaucoup de chiffres nous ont été donnés mais un seul nous a intéressé : il y a eu, pour eux, 160 personnels de l’Education nationale contaminés. Pour nous, c’est un minimum car il ne s'agit que de ceux qui se sont déclarés.
Nous en avons profité pour demander à ce que ces personnes bénéficient d’un suivi ou qu’on leur en propose un (jusqu’à son départ, le médecin du travail les a appelés normalement). A cause du secret médical, un débat a eu lieu. Nous avons donc proposé qu’un message général soit envoyé à tous les agents pour les inviter à prendre contact avec le médecin du travail s’ils avaient des problèmes de santé suite à une contamination liée au COVID-19.

Enfin, nous avons demandé si un plan en cas de reprise de l’épidémie était prêt. Hélas, le président a immédiatement renvoyé la décision au ministère de… la santé.