Le CHSCT s'est réuni le mardi 22 septembre pour enfin étudier les fiches RSST de l'année 2019-2020. Vu l'ambiance à l'écoute, nous espérons que, cette année, on revienne à un fonctionnement normal à ce sujet.

Globalement, leur étude a montré que les problématiques restaient les mêmes.

Ainsi, la gestion de certains enfants restent difficiles. Nous avons demandé qu'un bilan soit fait à la fin de l'année sur les mesures qui nous avaient été présentées lors du CHSCT du 2 juillet pour en connaître l'efficacité. Nous essaierons de faire un suivi de toutes les situations qui nous aurons été remontées à ce sujet.

La problématique des parents agressifs restent mais semble monter en puissance. Nous avons donc fait des propositions à notre employeur pour les prévenir (formation à la gestion de ce genre de cas, lien accru avec les forces de l'ordre, instructions claires sur la conduite à tenir dans ce genre de cas). Nous avons été écouté mais serons-nous entendu ? Nous l'espérons et resterons vigilant à ce sujet.

Ensuite, il y a les relations hiérarchiques dans le Second degré qui apparaissent. La plupart du temps, une médiation, syndicale souvent, permet d'appaiser les tensions. Cependant, nous avons signalé que certains chefs d'établissement avaient besoin d'aide pour assurer leurs missions.

Enfin, un nombre important de fiches évoquent des problèmes en terme d'hygiène et de sécurité. Vu leur grande quantité, nous n'avons pas pu parler de toutes mais nous avons insisté sur l'importance de faire un bilan sur l'amiante dans les bâtiments ainsi qu'un suivi sur le radon.

L'autre grande partie de ce CHSCT a concerné la crise du COVID19.

Nous n'y avons pas appris grand chose que nous ne savions déjà. Un résumé des décisions ministérielles arrivées au fil de l'eau nous a été fait. Seul bémol, le discours assez culpabilisant sur la "faute" des agents qui se contaminent entre eux en buvant un café ou en mangeant... Difficile d'être éloignés dans un petite salle des maîtres !

Nous avons aussi signalé notre étonnement suite à la baisse des règles dans l'Education nationale alors que la situation épidémique s'aggrave. Nous avons aussi dit que les directeurs d'école étaient surchargés de tâches. Pour ces deux points, hélas, l'écoute a été moins bonne.