La dernière séance de l'année du CHSCT de Vendée s'est tenue jeudi 2 juillet. Contrairement à toutes celles de l'année, elle s'est tenue dans une ambiance sereine. Nous en avons profité pour rappeler en déclaration liminaire notre volonté d'une véritable politique de prévention rendue encore plus nécessaire par la crise du COVID 19. Seul regret : vu la profusion de l'ordre du jour, il a été impossible d'examiner les fiches RSST. Nous espérons pouvoir le faire dès la rentrée 2020 et nous vous appelons à continuer à les remplir.

Cette réunion a donc été très dense en informations et nous n'allons pas vous en faire un compte-rendu exhaustif (si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous interroger en écrivant à eluschsctvendee@unsa-education.org). Nous allons essayer de vous faire partager les quelques points saillants et utiles de la réunion.

Tout d'abord, une discussion a été entamée autour du futur plan annuel de prévention pour l'année scolaire 2020-2021. Il est intéressant car il reconnaît d'abord l'existence du risque le plus important dans notre profession : le risque psycho-social. Maintenant, il faudra tout à la fois amener notre employeur à en reconnaître les causes majeures (enfants "difficiles", parents agressifs, relations hiérarchiques tendues) et à proposer des actions de prévention efficaces (voir plus bas). Ensuite, deux autres risques réels sont pointés : les TMS (troubles musculosquelettiques) et les risques ORL. Deux défauts cependant : on ne parle que des enseignants en oubliant les administratifs pour les TMS. Ensuite, on oublie d'autres types de risques comme l'amiante ou le radon. C'est un combat que nous porterons lors du vote définitif de ce plan à la rentrée.

Ensuite, un certain nombre d'outils de prévention nous ont été présentés : les différents dispositifs à destination des enfants relevant du handicap, les binômes directeur/conseiller pédagogique climat scolaire ou les référents médiations. Cet article ne nous permet pas de détailler tous ces dispositifs (vous pouvez nous poser la question par mail). A Un nous semble plus utile cependant : l'équipe mobile ressource (EMAMSCO). Cette équipe pluridisciplinaire, préexistante mais remaniée, est à la disposition des équipes pour leur venir en aide lorsqu'un élève du premier degré est très difficile à gérer, voire impossible. Elle apporte des conseils à l'équipe mais travaille aussi avec la famille en collaboration avec les IEN et la DSDEN. N'hésitez pas à la demander.

Enfin, nous avons terminé la longue séance par un bilan de la crise du COVID. Nous avons évité de faire une critique en règle de la gestion de cette dernière par notre employeur même s'il y avait à dire. Nous n'avons pas voulu perdre du temps dans des débats stériles surtout que le principal responsable de la cacophonie se trouve plutôt à Paris. Nous avons insisté sur la nécessité d'avoir des plans clairs pour un éventuel retour de l'épidémie lors de l'année scolaire 2020-2021. En clair, nous ne voulons plus que les équipes et ceux qui les dirigent soient ballotés d'une consigne à une autre en permanence. Les réponses obtenues ont été très vagues ce qui nous inquiète fortement.