Ce jeudi 19 septembre, un CTSD s'est réuni. Mme la DASEN nous a présenté les dernières modifications moyens accordés aux collèges et aux lycées pour fonctionner cette année scolaire.

En préalable de cette réunion, nous avons posé nos revendications en terme de moyens pour les établissements du second degré dans une déclaration liminaire. Vous la trouverez en pièce jointe mais, en résumé, nous avons souligné les classes très chargées et le manque de personnels en vie scolaire. Nous réclamons donc plus de moyens pour notre département si dynamique et si attractif pour permettre aux élèves, aux enseignants et aux équipes de vie scolaire de travailler dans de bonnes conditions.

Nous avons d'abord examiné la situation des collèges. Vous pourrez vous faire une idée précise de la situation de chacun d'entre eux en consultant les documents publiés dans la partie adhérent de notre site. Cependant, il est clair que les classes sont souvent trop chargées et que les 5 classes gardées en réserve par la DSDEN pour pallier les poussées d'effectifs dans certains établissements est bien maigre. D'ailleurs, il a fallu en déshabiller deux et beaucoup au final n'ont rien reçu. La logique de l'administration est de dire que tant que le niveau ne dépasse pas 29 de moyenne tout va bien.... Nous ne partageons bien entendu pas ce point de vue.

Pour les lycées généraux, technologiques et professionnels qui ont suivi, peu de changements de DHG mais aussi en terme d'effectifs très chargés. Vous pourrez vous faire une idée précise de la situation de chacun d'entre eux en consultant les documents publiés dans la partie adhérent de notre site. Là-aussi, nous avons rappelé que, pour mener des réformes d'ampleur comme celles mises en place actuellement, il faut des moyens humains en face. Or, ce n'est clairement pas le cas.

Nous avons parlé après les lycées et collèges, de la répartition en AED. Des changements importants ont eu lieu avec un jeu de vase communicant entre les lycées et les collèges. Vous pourrez vous faire une idée précise de la situation en consultant les documents publiés dans la partie adhérent de notre site. De prime abord, la justification de ces choix n'est pas mauvaise mais, dans une enveloppe contrainte et qui n'augmente pas contrairement aux élèves, c'est une cautère sur une jambe de bois. Les équipes de vie scolaire sont trop souvent sous-dimensionnées par rapport à leurs missions, au nombre d'élèves à gérer mais aussi aux dimensions parfois importantes pour les lycées de leurs emprises géographiques.

Enfin, le sort des AESH et des PIAL a été abordé en question diverse. Il est clair que la situation n'est pas bonne, particulièrement pour les nouveaux recrutés à qui l'on promet un contrat au 1er septembre et qui ont la surprise de voir des dates bien plus tardives sur leur contrat. A qui la faute ? A des moyens de communication surannés entre la DSDEN et la MDPH, à des moyens humains dans les administrations très largement sous-dimensionnés qui font qu'il y a un délai incompressible de 3 semaines à 1 mois pour rédiger et signer un contrat... Il est clair que la promesse d'améliorer les conditions de vie difficiles des AESH et l'accueil des élèves à besoins éducatifs particuliers reste un voeu pieux.