Cette séance a été assez technique (élection du secrétaire et du secrétaire adjoint de l’instance, vote du règlement intérieur, etc.) et a peu apporté de décisions. Ainsi, le programme de prévention départemental n’a pas été voté car nous sommes en attente de la finalisation de celui de l’académie.

 
Cependant, trois rapports ont été examinés dont deux visites : le lycée professionnel Valère Mathé et le RPI de Saint-Valérien/Pouillé. L’autre concerne une enquête du CHSCT. Normalement, des retours sont faits aux équipes locales mais si vous désirez plus de détails, n’hésitez pas à nous contacter.

 

De même, nous avons aussi examiné les fiches des registres santé et sécurité au travail remontées au CHSCT. Leur examen a d’abord montré que les enfants compliqués à gérer restent un problème majeur dans le 1er degré. Dans le même ordre d’idée, mais plus inter-degré, il y a aussi beaucoup de fiches sur des parents irrespectueux voire agressifs. Enfin, on peut noter la montée en force des problèmes de relations entre subordonnés et supérieurs hiérarchiques.

Face à ces trois problèmes récurrents, des réponses locales ont été apportées mais l’UNSA-Education a suggéré trois mesures de prévention :
 

• Pour les enfants à besoins éducatifs particuliers, nous avons demandé le rétablissement du groupe de travail prévention primaire. Nous avons suggéré la création d’une équipe départementale pluridisciplinaires pour venir en aide aux équipes locales « dépassées » par une enfant difficile.
• Pour les parents agressifs, nous avons noté que certains IEN avaient eu des réactions rapides et fermes. Nous avons donc suggéré de les étendre à toutes les circonscriptions. Nous avons aussi dit que, dans les EPLE, l’action doit l’être aussi et le dépôt de plainte systématique.
• Enfin, pour les tensions hiérarchie/subordonnés, nous avons pensé, qu’au-delà de l’action syndicale nécessaire, il serait utile de mettre en place des médiateurs neutres et formés pour apaiser les tensions et éviter que la confrontation dégénère.