En ce 16 novembre, le CTSD s'est réuni pour examiner le bilan de la rentrée dans le second degré. Vos représentants de l'Unsa-Education ont été présents et actifs, ce qui n'est pas le cas de tous les autres syndicats (le silence de FO, de SUD et de la CFDT est assourdissant).

Nous allons développer ci-dessous les points essentiels mais vous pourrez trouver les documents du CTSD dans la partie adhérents pour les détails.

Tout d'abord, en collège, on peut constater que les effectifs sont encore en progression même si moindre qu'attendue. Depuis 2016, on peut constater le gain de l'équivalent d'un collège sur tout le département. Si des moyens supplémentaires ont été fort heureusement attribués, ils ne sont pas la hauteur des besoins. Ils permettent juste de compenser la hausse et les créations de nouveaux établissements. Au final, les effectifs restent très élevés à plus de 25 de moyenne par classe. Nous avons dénoncé cette situation qui ne permet de bonnes conditions de travail pour personne, élèves comme enseignants.

Toujours pour le collège, nous avons pu constater une hausse des effectifs en SEGPA et des ULIS très chargées. Là-aussi, nous avons signalé la présence d'élèves qui auraient leur place dans ces structures mais qui n'y sont pas accueillis faute de place. Nous avons demandé un recensement pour pouvoir procéder aux ouvertures nécessaires.

Enfin, nous avons aussi signalé le manque d'IMP après les coupes sombres de l'an dernier. Après attribution des IMP obligatoires ou presque (coordination technologie, EPS, cycle 3, RUPN), il ne reste presque rien la plupart du temps. Les tensions entre collègues et avec la direction peuvent alors monter. Des missions sont de nouveau menées à titre bénévole ce qui pose de nets problèmes.

Pour les lycées généraux et technologiques, le constat est plus préoccupant avec une baisse des en premières et terminales et une faible hausse en seconde. L'administration constate mais n'explique pas ce qui est dommage. Aucune action d'enrayement n'est alors possible.

En lycée professionnel et à l'EREA, les effectifs sont en hausse ce qui est positif mais nous nous sommes de nouveau élevés sur la pauvreté de l'offre de formation dans notre département. Les bac pro et les CAP offerts aux élèves sont peu variés et ne couvrent pas toute la palette des métiers existant. Quand on rapproche cette situation des plaintes des employeurs sur l'absence de personnel formé, on ne peut que déplorer un état de fait qui ne provoque que des réponses lénifiantes de la part de Mme la Directrice académique.

Enfin, nous avons de nouveau constaté l'importance des BMP dans les établissements. Si on peut être satisfait du travail des services pour faire que ces postes soient le plus souvent à temps complet (pourront-ils le faire longtemps avec la diminution qui les attend ?), on ne peut hélas que constater le grand nombre qui sont à temps incomplet. S'ils étaient assurés par des TZR, le mal serait faible mais ils le sont le plus souvent par des contractuels qui ont donc des salaires incomplets et faibles, à moins d'un SMIC mensuel. Nous avons dénoncé cette situation et réclamé le recrutement de titulaires et de TZR.

Nous restons à votre disposition pour toute question précise sur votre établissement.