En dépit de la volonté annoncée du gouvernement de favoriser “l’école inclusive”, la gestion des postes d’Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) semble régulièrement soumise à d’autres critères que ceux du bien-être de l’enfant.

Le discours officiel nous parle d’analyse des besoins et de projet personnalisé de scolarisation, quand la réalité des situations vécues par les élèves, leurs AVS et les collègues apparaît tout autre. Ainsi, des AVS en cours de contrat depuis plusieurs mois auprès d’un enfant sont déplacées du jour au lendemain  sur un autre poste pour les “besoins accrus” d’un autre élève. En parallèle de l’indéniable préjudice subi par l’enfant qui avait établi un rapport de confiance avec son AVS avant qu’elle ne lui soit brutalement retirée, nous constatons un véritable manque de respect des personnels en situation de contrat précaire.

Le SE-UNSA demande à ce que les contrats uniques d’insertion (CUI) soient remplacés par des contrats d’accompagnant d’enfant en situation de handicap (AESH), offrant aux personnes de meilleures garanties statutaires, à l’instar d’un CDI. Force est de constater que l’Etat alloue aux départements des moyens bien en deçà des besoins en la matière. Pour les élèves et leurs familles, pour les AVS et les collègues qui les accueillent, le SE-UNSA demande une vraie reconnaissance des personnels accompagnants les enfants en situation de handicap.