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SE-UNSA 84


 Par SE-UNSA 84
 Le  mardi 5 février 2013

rythmes scolaires : pas sans l’avis des conseils d’école !

 

 

Les rythmes, c’est pas sans nous !
Après des mois d’atermoiements, d’informations contradictoires, de désinformations, cette réforme cristallise l’exaspération d’une profession éreintée par le dernier quinquennat.

 

Le SE-Unsa est défavorable à l’immobilisme.
Après 5 années d’une semaine Darcos décriée, après 5 ans de journées surchargées qui épuisent les enseignants et leurs élèves, il est nécessaire d’avancer. Mais pas n’importe comment ! C’est pourquoi le SE-Unsa exige que des garanties soient données aux enseignants déjà sous pression.

Le rôle du conseil d'école

Le décret permet aux enseignants de peser sur les choix locaux d’organisation de la semaine de chaque école. Ils craignent de ne pas faire le poids face à des élus trop pressants. Des exemples de désaccord sur une pause méridienne rallongée alimentent ces craintes (voir cet article). Mais le texte est clair :

  • D’une part, le conseil d’école y est force de propositions : Chaque conseil d'Ecole a la possibilité de proposer une organisation. Il faut se saisir de cette possibilité en faisant remonter votre PV de conseil d'école à l'IEN et en nous en envoyant une copie.
  • D’autre part, ce sont bien les DASEN (et pas les maires) qui arrêteront l’organisation de chaque école. Si le conseil d'école ne s'est pas positionné, le DASEN n'aura que l'avis du maire en sa possession. 

Les propositions d'actions du SE-UNSA

Le SE-Unsa a demandé :

  • la mise en place de comités de pilotage et de suivi dans tous les départements. Tous les acteurs doivent y être représentés.
  •  à rencontrer (à nouveau) le DASEN afin d'éclaircir certains points et réinsister sur la priorité à donner à l'avis émis par le conseil d'école.
  •  à rencontrer les maires du Vaucluse.

Lors de ces rencontres, nous aurons besoin d'éléments concrets. N'hésitez pas à remplir l'enquête jointe ou à signaler toutes difficultés (télécharger ici).

Parce que c’est localement que tout se joue, c’est dans les communes et les départements, que le SE-Unsa construira, avec les collègues, le rapport de force nécessaire chaque fois qu’il le faudra, y compris en recourant à la grève si besoin !

Pour le SE-Unsa, les enseignants et l’Education Nationale méritent mieux que le « sur place » et le refus de toute évolution. Il engage les enseignants à faire entendre concrètement leur voix. Ne brûlons pas les étapes. L’heure est à la discussion dans les territoires pour que chacun dise ce qu’il veut pour son école, ses élèves et ses conditions de travail.

Lire aussi : 12 février : Pourquoi le SE-Unsa n’appelle pas à la grève nationale ?