Les rythmes, c’est pas sans nous !
Après des mois d’atermoiements, d’informations contradictoires, de désinformations, cette réforme cristallise l’exaspération d’une profession éreintée par le dernier quinquennat.
Le SE-Unsa est défavorable à l’immobilisme.
Après 5 années d’une semaine Darcos décriée, après 5 ans de journées surchargées qui épuisent les enseignants et leurs élèves, il est nécessaire d’avancer. Mais pas n’importe comment ! C’est pourquoi le SE-Unsa exige que des garanties soient données aux enseignants déjà sous pression.
Le rôle du conseil d'école
Le décret permet aux enseignants de peser sur les choix locaux d’organisation de la semaine de chaque école. Ils craignent de ne pas faire le poids face à des élus trop pressants. Des exemples de désaccord sur une pause méridienne rallongée alimentent ces craintes (voir cet article). Mais le texte est clair :
Les propositions d'actions du SE-UNSA
Le SE-Unsa a demandé :
Lors de ces rencontres, nous aurons besoin d'éléments concrets. N'hésitez pas à remplir l'enquête jointe ou à signaler toutes difficultés (télécharger ici).
Parce que c’est localement que tout se joue, c’est dans les communes et les départements, que le SE-Unsa construira, avec les collègues, le rapport de force nécessaire chaque fois qu’il le faudra, y compris en recourant à la grève si besoin !
Pour le SE-Unsa, les enseignants et l’Education Nationale méritent mieux que le « sur place » et le refus de toute évolution. Il engage les enseignants à faire entendre concrètement leur voix. Ne brûlons pas les étapes. L’heure est à la discussion dans les territoires pour que chacun dise ce qu’il veut pour son école, ses élèves et ses conditions de travail.
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