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SE-UNSA 84


 Par SE-UNSA 84
 Le  mardi 18 décembre 2012

Refondation : les propositions du SE-UNSA

 

Le SE-UNSA, comme à son habitude, s'oppose quand il le faut, mais fait aussi des propositions. Voici ci-dessous nos principales propositions/revendications sur la refondation et les ryhtmes scolaires ...

Lire aussi les positions du SE-UNSA ...

 

 

Aide personnalisée : Pour le SE-Unsa ce dispositif doit être profondément revu dans son volume comme dans son fonctionnement. Rappelons que le ministre n’avait pas prévu initialement de modifier ce dispositif.

  • Dans les dernières discussions, elle disparaît dans sa forme actuelle et devient APC (Activités Pédagogiques Complémentaires). Elle est donc maintenue dans les obligations de service des enseignants mais sa transformation est un progrès. 
  • La question du volume de l’APC est en suspend. Pour le SE-Unsa, elle doit diminuer en volume et passer de 60 à 36h par an maximum.
  • Pour le SE-Unsa, ce temps devrait relever de la liberté totale des équipes. Elles sont les plus en capacité d’en définir le contenu et le nombre des enfants concernés afin de viser leur réussite : aide, méthodologie, suivi individuel, ateliers éducatifs…
  • Le SE-Unsa prône le retour de toutes les formes d’aides sur le temps commun à tous

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108 heures et obligations de services : Un nouvel équilibre de l’organisation des 108 heures annuelles est indispensable : temps de concertation et de travail en équipe renforcés, temps des animations pédagogiques revu et actuelle « aide personnalisée » évacuée.

  • Les temps d’animations pédagogiques, de jours de prérentrée, de journée de solidarité, d’aide personnalisée… doivent être revus à la baisse.
  • Animation et formation pédagogiques : le SE-Unsa demande qu’elles soient ramenées à 9h au lieu de 18h aujourd’hui.
  • Le SE-UNSA demande que le temps ainsi récupéré soit versé dans le temps de concertation. Le SE-Unsa revendique donc un forfait de 57h destinées aux travaux d’équipes, suivi des élèves en difficultés et handicapés, relations avec les familles (sous la forme d’un forfait témoignant de la confiance aux équipes ;  Pour le SE-Unsa, le message est clair : Stop aux tableaux excel !).
  • 6h de conseil d’école : elles seraient maintenues. C’est notre souhait.
  • La proposition de 25 heures en présence de la classe entière est inacceptable. La situation actuelle des 24 heures ne doit pas être dépassée. Dans le cadre d’une réorganisation de la semaine scolaire, le SE-Unsa revendique le passage à 23 heures hebdomadaires d’enseignement en classe entière
  • Le SE-UNSA demande le retour d’une formation continue plus importante sur le temps de service.
  • Les obligations de service des enseignants doivent mieux prendre en compte la globalité de leur travail
  • Il faut reconnaître davantage tout le temps nécessaire à la concertation et au suivi des élèves.

 

Rythmes scolaires : Un principe : le progrès pour les élèves ET leurs enseignants.

  • Cette réforme doit être synonyme de progrès pour les enseignants du 1er degré en prenant mieux en compte les différentes dimensions de leur métier. Évolution doit rimer avec amélioration des conditions de travail et de équilibre avec  la vie personnelle.
  • Des contreparties financières pour la perte de pouvoir d’achat doivent être garanties. 
L’introduction d’une journée supplémentaire occasionne des frais supplémentaires (transports, garde de jeunes enfants…). Cette perte de pouvoir d’achat doit être compensée. La question de l’amélioration des conditions de travail des enseignants  et de compensation financière de la perte de pouvoir d’achat ne peuvent être ignorée. Ils attendent les premières réponses dès la rentrée 2013. Les discussions entamées avec les organisations syndicales doivent  très vite aboutir. 
  • Le SE-UNSA demande la nécessaire concertation des conseils d’école pour élaborer en toute liberté, avec les élus notamment, l’organisation de la semaine la plus appropriée dans l’intérêt des élèves. Toute décision autoritaire et unilatérale doit être bannie.
  • Il y a urgence à revoir les programmes de 2008. La réorganisation de la semaine impose de les repenser et de les alléger.
  • Cette réforme doit donner le signal clair de la reconnaissance de la professionnalité des enseignants. Il faut passer de l’injonction et du contrôle à la confiance. 
  • Le ministre envisage de rendre possibles des journées d’enseignement de longueurs différentes dans le cadre de PEL ( Projets éducatifs locaux) : 3 jours de 5h et un 4ème de 6h par exemple. Le SE-Unsa souhaite des garanties pour que de telles organisations n’aient lieu qu’avec la volonté des équipes. Il faudra que les PEL, après la discussion locale, soient validés par le CDEN (Conseil départemental de l’Education nationale) pour qu’il soit encore possible de faire valoir les arguments des enseignants quand ils n’auraient pas été entendus.
  • Un temps péri-scolaire utile. 
Les activités péri-éducatives annoncées, culturelles, artistiques ou sportives, doivent se mettre en oeuvre. Elles doivent se faire sur la base du seul volontariat et ouvrir droit à paiement d’heures supplémentaires pour les enseignants volontaires.
  • Une évaluation du dispositif mis en œuvre
. Un comité de suivi devra évaluer la pertinence des dispositifs mis en œuvre et le cas échéant les retravailler.

 

 

Maîtres supplémentaires : le SE-UNSA est favorable à cette mesure et la demandait.

  • Le SE-Unsa a souligné qu’une approche strictement disciplinaire pouvait être réductrice et qu’il était plus intéressant de viser la maîtrise des langages qui peut être atteinte par des activités pédagogiques variées.
  • L’action des maîtres supplémentaires doit être clairement distinguée de l’aide spécialisée apportée par le RASED.
  • C’est le projet de l’équipe pédagogique qui doit définir les modalités d’utilisation de ce moyen supplémentaire.
  • Pour le SE-Unsa, ces postes ne peuvent pas relever d’un quelconque profilage. 
     

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Scolarisation des 2 ans : Nous avons salué l’initiative de redonner du souffle et du sens à la scolarisation des tout-petits. Le SE-UNSA a fait valoir la nécessité d’une démarche qualitative pour cette scolarisation. 

  • Les équipes auront besoin d’accompagnement institutionnel (formation, document, ...), c’est un levier essentiel pour bien réussir cette première scolarisation.
  • Nous avons demandé qu’au-delà de l’éducation prioritaire et du rural isolé dans un premier temps, apparaissent expressément les territoires et départements d’Outre-mer.
  • Nous avons insisté sur la présence d’une ATSEM à temps plein, sur des effectifs allégés (15 élèves maxi dans une section de tout-petits), des locaux et matériels adaptés. 
  • Les emplois du temps doivent offrir de la souplesse concernant les heures d’entrée/de sortie, les périodes et moments d’accueil, les temps de repos…
  • Nous refusons que ces postes soient des postes à profil. Certes ils doivent être identifiés dans le mouvement pour que les enseignants intéressés postulent en toute connaissance de cause. Pour autant, la répartition des classes doit bien être décidée en conseil des maîtres.

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Autres points : 

  • La journée de solidarité vient alourdir les semaines de la fin d’année alors que les enseignants s’investissent sur de nombreux temps non-reconnus : manifestations autour de l’école, classes de découverte... Le SE-Unsa demande que ces temps puissent être pris en compte au titre de la journée de solidarité.
  • Pour le SE-Unsa, le temps partiel à 80% (et payé 85.7%) doit être à nouveau possible.
  • Le SE-Unsa demande que du temps soit dégagé dès cette année pour les équipes qui devront construire de nouvelles organisations pour la rentrée prochaine.
  • La réforme des rythmes doit s’accompagner de l’annonce de la refonte des programmes, du socle et des outils de validation (livrets, attestations…).
  • Il faut relancer la formation continue sur le temps de service.
  • Il faut rompre avec le rendu-compte tatillon des heures. Stop aux tableaux Excel !
  • Des pratiques pédagogiques "libérées". 
Il y a urgence à passer de l’injonction à la confiance, de l’accumulation des contrôles tatillons à la liberté pédagogique.
  • Les tâches inutiles doivent disparaître.
  • Il faut éviter les risques de surcharge sur certaines semaines et la fréquence de semaines chargées. Les mercredis après-midis doivent être épargnés.
  • Le SE-Unsa revendique une amélioration de l’accès à la hors-classe des PE

  • Le SE-UNSA revendique la mise en place d’une indemnité de suivi des élèves (voir cet article ...).
  • La gestion des mutations doit être revue.
  • Dans cette nouvelle organisation de la semaine, les décharges de directeurs doivent être adaptées.
  • Le fonctionnement et la direction de l'Ecole doivent évoluer (voir les propositions du SE-UNSA).