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Négociation préalable du 9 mars 2011 : le SE-Unsa dans l’action
Article publié le jeudi 10 mars 2011.
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Suite au préavis de grève déposé par le SE-Unsa Vaucluse pour la période du 19 mars au 5 avril, l’administration dans le cadre du dispositif d’alerte sociale a reçu une délegation du SE-Vaucluse.

 

Conformément aux dispositions de la loi 2008-790 du 20 août 2008 (Alerte sociale), l’administration doit dans le cadre de tout préavis déposé, organiser une réunion de négociation préalable. Les deux points retenus par le SE-Unsa Vaucluse motivant le préavis étaient :

 

  • la préparation de la carte scolaire 2011

  • le suivi du protocole d’accord sur la direction d’école




La préparation de la carte scolaire 2011

 

Un certain nombre de missions de l’école ne sont plus ou mal assurées : remplacements, aide aux enfants en difficultés (RASED ...), enseignement des langues vivantes.

 

Les demandes du SE-UNSA Réponses de l’administration

Remplacements

Pour les remplacements : Dans de nombreuses écoles, de 2 à 9 journées non remplacées par mois sur janvier et février ! Les élèves des enseignants non remplacés sont répartis dans les autres classes. Ce qui pose de nombreux problèmes. Les parents expriment leur mécontentement auprès des enseignants et du directeur.

Le SE-Unsa Vaucluse demande la création d’au moins 1 poste de TR en plus par circonscription.

En ce qui concerne les remplacements, l’administration ne semble pas persuadée que l’augmentation du nombre de TR permette une amélioration sensible des remplacements ! (le dispositif actuel vauclusien étant bien placé au niveau national selon eux...)

Elle recherche une meilleure adéquation entre les pics de remplacement constatés et les départ en stage.

Pour les ST1, le recteur a choisi de ne pas les mettre en responsabilité mais de les positionner sur des postes de TR en surnombre.

Réseau d’aide

En ce qui concerne les RASED : Suite aux suppressions des années précédentes, 14 postes ont purement et simplement disparu. Il faut rétablir ces postes perdus et disposer de réseaux complets qui interviennent sur des petits secteurs permettant de prendre en charge tous les élèves en ayant besoin. ;

Nous demandons à ce que tous les réseaux soient complets, sur des petits secteurs (pas plus de 3 écoles en ZEP).

Elle déplore les déséquilibres notoires dans certains réseaux mais dans le contexte budgétaire actuel n’a pas la possibilité d’y remédier.

Taux d’encadrement

338 élèves en plus sur le département l’année prochaine , mais 17 postes en moins ! Cette perspective est inacceptable ! 338 élèves en plus nécessiterait entre 10 et 15 postes en plus !!!

 Pour améliorer les conditions d’encadrement des élèves et de travail des enseignants, nous réclamons des ouvertures de classes partout où les besoins s’en font sentir.

 Une attention particulière doit être portée sur sur les petites écoles rurales mais aussi sur les écoles difficiles avec public ZEP mais non classées en ZEP. De même, il est important de suivre plus particulièrement les écoles victimes d’une fermeture l’an passé.

L’administration réaffirme la volonté de l’IA de ne pas vouloir toucher aux seuils et d’essayer de maintenir les moyens en zone rurale en fonction de la faisabilité pédagogique.

Les IEN vont recenser les écoles sensibles non classées ZEP qui méritent un traitement particulier.

L’IA nous dit donc devoir gérer la "pénurie" de postes ...

Scolarisation en maternelle

Tous les élèves doivent être comptabilisés ! (même les 2 ans) et le SE-UNSA demande à ce que certaines situations particulières puissent évoluer vers une prise en compte totale des effectifs en n’excluant pas les élèves de trois ans nés entre septembre et décembre (Cavaillon et Orange par exemple).

Ces situations particulières seront étudiées "avec bienveillance" ...

Intervenants en langue vivante :

Nous déplorons la suppression programmée des intervenants en langue vivante, et ce, alors même que le ministre de l’éducation nationale annonce dans les médias un Plan Anglais à l’école maternelle.

Le SE-UNSA demande la non-suppression des intervenants et une formation pour les enseignants.

En ce qui concerne les postes d’intervenants en langue vivante, l’administration doit « rendre des postes » et compte sur une mutualisation des moyens pour permettre par exemple de développer le plan Anglais à la maternelle ; elle confirme qu’il est nécessaire de renforcer la formation.
Les surnombres


Nous demandons à ce que les collègues en disponibilité puissent être, à leur retour, réintégrer, dès la rentrée, dans le département.

Pour les surnombres, l’administration précise que les retours de disponibilité ne sont pas, de par la loi, forcément applicable à la demande des intéressés dès le jour de la rentrée. La situation sera identique à celle de cette année scolaire mais qu’à notre demande, elle fera connaître dans ses notes de service, qu’il convient d’être prudent quant aux délais de réintégration. Elle affirme enfin que toutes les situations de maintien forcé en disponibilité ont trouvé une solution.

 



Le suivi du protocole d’accord sur la direction d’école

 

Nous souhaitons qu’une décharge de direction soit attribuée aux écoles de 1 à 3 classes sous forme de journées à la rentrée, une ou deux fois par période, demandées librement par les directeurs en fonction de leur calendrier, de leur classe, et des impératifs administratifs. (cf protocole)

L’administration veux maintenir l’effort entrepris auprès des directeurs de 1 à 3 classes.
Pour ce qui est du choix de ces directeurs pour leurs journées de décharge, il doit être traité au niveau des circonscriptions.


Nous demandons à ce que les décharges des directeurs en ZEP soient bonifiées prenant ainsi en compte la complexité de leur mission.

Ces cas seront étudiés en fin de carte scolaire, à la rentrée.

Des outils doivent être mis à disposition des directeurs pour les aider dans leur mission et que des temps de formation (animation pédagogique ou stage) soient créés en prenant en compte les domaines sécurité et responsabilité, gestion des conflits (cf protocole)

Pour la formation des directeurs à la gestion des conflits et aux aspects responsabilité et sécurité, elle abonde dans le sens de nos demandes et signale que par le passé, un module « direction d’école » a déjà été proposé (suite également à une demande du SE-UNSA).

EVS : toutes les écoles doivent pouvoir en bénéficier, y compris les écoles où le directeur précédent a fait le choix de ne pas en bénéficier. Même chose pour le renouvellement des EVS ayant interrompu leur contrat en cours d’année.

 

Qu’en est-il des 500 millions d’euros en faveur de l’emploi aidé ? Cette annonce présidentielle sera-t’elle suivie d’effets et permettra-t’elle de maintenir l’aide administrative ?

 

Lors de la séance de questions au gouvernement du 8 mars 2011, le ministre de l’éducation nationale a annoncé :

- le maintien de 48 500 contrats aidés avec un budget voté en loi de finances de 136.8 millions d’euros abondé par les 20 millions d’euros selon l’amendement déposé par les parlementaires (résultat de l’action menée par le SE-Unsa) et un renforcement des moyens dans l’assistance handicap.

Pour les EVS, la situation vauclusienne est nettement plus avantageuse que dans les autres départements de l’académie puisque 287 postes d’EVS sur les 290 ont été pourvus.
Mais aucun effet à cette date de l’annonce présidentielle et de celle du ministre lors des questions au gouvernement du 8 mars mentionnant le renforcement des moyens. Au contraire, l’administration procédera à une régulation en privilégiant les moyens dans l’assistance handicap. Le SE-UNSA continuera à intervenir ... (voir cet article)

Ainsi, l’administration elle même n’arrive pas à justifer les suppressions massives, et nous dit devoir "gérer la pénurie" ...

Le SE-UNSA a obtenu quelques débuts de réponses positives sur certains points et continuera à intervenir sur les autres points ...

 

Carte scolaire : le SE-Unsa dépose une alerte sociale pour contraindre l’inspecteur d’académie à négocier

Sans doute encouragés par la « prime à la casse », les recteurs rivalisent d’invention pour supprimer des emplois dans l’Éducation Nationale.
Rien n’échappe à cette chasse budgétaire qui explore les moindres recoins du système éducatif sans jamais s’interroger sur les finalités de l’école,
sans que jamais les questions pédagogiques de fond soient évoquées.


Notre département n’échappe pas à la règle et s’engage ainsi dans la voie de l’affaiblissement de notre service public d’Éducation.
Dans les écoles, la rentrée 2011 sera marquée par la suppression systématique des postes d’intervenants en langue vivante, au moment même où le ministre annonce un plan langue dès la maternelle !

338 élèves en plus sur le département l’année prochaine , mais 17 postes en moins !

Les conseillers pédagogiques de circonscription subissent le même sort alors que la réforme de la formation des enseignants rend leur présence encore plus indispensable auprès de stagiaires désorientés.
La scolarisation des enfants de deux ans est sacrifiée. Elle sert toujours de variable d’ajustement, tout comme les postes d’enseignants spécialisés au service de la difficulté scolaire où du handicap.

Quant aux difficultés de remplacement, ce n’est pas en supprimant les emplois qu’elles pourront être résolues. Dans de nombreuses écoles vauclusiennes, de 2 à 9 journées non remplacées par mois sur janvier et février !

Face à cette situation inquiétante pour notre département, le SE-Unsa décide donc de se saisir du dispositif d’alerte sociale désormais à sa disposition pour contraindre l’administration à négocier sur ces suppressions d’emplois.
Comme le prévoit la loi, le SE-Unsa a déposé une demande de négociation préalable auprès de l’ inspecteur d’académie.
Il vient d’être reçu ce 9 mars 2011. Vous trouverez le compte rendu de cette négociation préalable sur notre site :

 
 
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