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SE-UNSA 81


 Par SE-UNSA 81
 Le  vendredi 11 avril 2014

Stages en entreprises pour les élèves mineurs en Bac Pro : entre colère, inquiétude et attente ...

 

Après le recul de 3 semaines du départ en stage des élèves de seconde professionnelle du LP Rascol d’Albi, certains élèves ayant obtenu une dérogation ou ayant une demande de dérogation en cours ont pu rejoindre leur lieu de stage. D’autres par contre, et notamment en filière automobile, n’ont toujours pas de lieu de stage, car les entreprises qu’ils avaient sollicitées, maintiennent leur refus de prendre en stage des élèves mineurs. 

Les parents inquiets se sont mobilisés, et ont interpellé la presse locale (voir article Dépêche ou doc joint). Lors de la tenue du CDEN du jeudi 10 avril 2014, ils se sont rassemblés avec  quelques enseignants, devant la porte de la Préfecture, à renfort de quelques banderoles.

Comme l’avait fait l’UNSA-Education lors du CDEN précédent (voir déclaration UNSA), la FCPE a interpelé une nouvelle fois Madame la Préfète sur cette difficulté (voir déclaration FCPE doc joint) .

Suite à cette déclaration, Madame la DASEN a informé le CDEN qu’une réunion s’était tenue la veille avec la DIRECCTE et les Chambres Consulaires du Tarn ; elle a précisé que l’ensemble des invités ne s’y était pas rendu.

Avec seulement  232 entreprises du Tarn qui ont fait une demande de dérogation, il y a peu de remontées des entreprises et lors de cette réunion, les déclarations semblent être restées qu’au stade des bonnes intentions :

- Il faut accompagner les petites entreprises qui ont du mal à monter les dossiers.

- Il faut sensibiliser l’ensemble des acteurs dans la solidarité.

- Tous les vecteurs qui permettent de faire avancer sont les bienvenus ….

Concernant la déclaration de l’UNSA-Education lors du CDEN précédent, madame la DASEN a précisé que les apprentis ayant signé leur contrat avant la mise en application des nouveaux textes, n’étaient pas soumis à cette nouvelle réglementation mais qu’ils seraient confrontés aux difficultés que nous rencontrons lors de la prise en compte de nouveaux contrats.

Aujourd’hui, pour ces jeunes, c’est le sauve qui peut, chaque famille, chaque enseignant, l’administration locale, chacun s’affaire auprès des entreprises et les sollicite pour faire valoir nos attentes et nos arguments. Quelques élèves obtiennent une solution mais d’autres viennent suivre les cours au lycée avec l’impression que l’institution les a abandonnés, eux qui attendaient avec enthousiasme cette première rencontre avec l’entreprise. Quant aux  enseignants, ils ont beaucoup de difficultés à mobiliser ces élèves dans les activités proposées.

Ces élèves ne peuvent pas continuer à vivre de tels moments et comme le précise la FCPE, il faut trouver rapidement des solutions. Il en va de l’avenir de nos élèves mais aussi de l’avenir des formations que nous dispensons.                                                                     Michel BARDIN