Cette évaluation des établissements du 1er et du second  degrés est envisagée tous les cinq ans, avec une évaluation de l’ordre de 20% des écoles ou établissements chaque année.

 

Elle est issue de la loi dite de "confiance" de 2019 qui a créé le CEE (Conseil d'Evaluation de l'Ecole)

L’évaluation est prévue en deux temps :

 

          1.la production d’un rapport d’auto évaluation réalisée par la communauté éducative de l’école. Ce rapport est basé d’une part sur l’analyse « du contexte externe et interne » de l’école, d’autre part sur l’analyse de quatre grands domaines touchant le parcours et le bien-être de l’élève, le fonctionnement de l’école et son environnement.

Il s’agit « d’analyser l’école dans sa globalité », et plus précisément de « mesurer les acquisitions des élèves et leurs résultats et les relier aux pratiques professionnelles, aux organisations retenues et aux choix opérés par l’école » ; mais aussi de « proposer collectivement des axes de développement à mettre en œuvre pour une amélioration ou une consolidation de la réussite des élèves et de la qualité de vie à l’école ».

 

L’auto-évaluation couvre le temps scolaire mais peut aussi concerner l’organisation des services périscolaires « en accord avec la commune ou l’intercommunalité compétente ». 

« L’organisation de l’auto-évaluation est conduite au niveau de chaque école par son directeur ».

Elle est « totalement participative »,et mobilise l’ensemble des « acteurs : directrice-directeur, personnels de l’Etat et de la collectivité, élèves, parents, autorités de rattachement, partenaires. »

Un rapport d’auto-évaluation est présenté pour information au conseil d’école. Il est destiné aux évaluateurs externes, et sera communiqué aux autorités académiques et à la commune.

 

         2. une évaluation externe se basant sur le rapport d’auto évaluation et sur une visite de l’école.

Dans un premier temps, un portrait de l’école est fourni par les services statistiques académiques, qui donne lieu à une analyse « du contexte externe et interne » de l’école.

Dans un deuxième temps, l’évaluation doit couvrir quatre grands domaines :

•  Les apprentissages et les parcours/le suivi des élèves, l’enseignement ;

 

•  Le bien-être des élèves et le climat scolaire ;

 

•  Les acteurs, la stratégie et le fonctionnement de l’école ;

 

•  L’école dans son environnement institutionnel et partenarial. Un guide d’auto-évaluation propose un ensemble de questions évaluatives.

 

L’évaluation externe comporte trois étapes :

•  La préparation de la mission

 

•  La visite dans l’école ;

 

•  La rédaction du rapport provisoire et l’échange à l’occasion de la restitution du rapport dans l’école (l’école dispose de 15 jours pour faire part de ses observations écrites), puis la rédaction du rapport définitif.
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Une équipe d’évaluateurs externes est « composée de trois ou quatre évaluateurs et comporte au moins un inspecteur du 1er degré et un directeur d’école », qui signent tous une « charte de déontologie ».

Le rapport final est « un outil d’aide pour l’école et la communauté éducative, mais aussi pour les autorités de rattachement ».