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SE-UNSA 74


 Par SE-UNSA 74
 Le  lundi 12 novembre 2018

L’Unsa Education 74 mobilisée lors de la journée d’action du 12 novembre

 

Dans le département de la Haute-Savoie, cette journée d'appel à la grève a été marquée par 3 temps forts :

- une conférence de presse avec des journalistes des rédactions locales d'ODS, de Radio plus, du Dauphiné Libéré et de RCF.

- la manifestation devant la prefecture à 14h.

- une rencontre à la DSDEN avec Mme Acloque et M. Dasseux même si nous regrettons vivement l'absence de Mme la Directrice académique.

 

 

Aux journalistes présents ainsi qu'à la DSDEN, accompagnés  des représentants de l'intersyndicale, la délégation de l'UNSA Education 74 - Emmanuel Fuss (secrétaire départemental 74) et Julien Joly (représentant 2nd degré) - a porté le discours suivant :

 

 

Dans les établissements, cette journée d’action s’explique par la politique ministérielle en déclinant les conséquences de ces choix nationaux sur notre académie et plus particulièrement sur notre département de la Haute-Savoie.

 

En effet, sur le fond, on nous demande encore une fois de faire plus avec moins.

Dans le 2nd degré, avec les choix budgétaires effectués, il y aura moins de postes pour plus d’élèves.

Au niveau national, c’est 2 600 postes en moins alors que 40 000 élèves en plus sont attendus à la rentrée.

Dans notre département plus précisément, avec l’augmentation démographique qui est forte, les besoins n’étaient déjà pas couverts les années précédentes.

Résultat, il y aura plus d’élèves par classe et plus de classes par professeur à la rentrée prochaine.  

 

De plus, la politique en matière d’éducation nationale renforce le manque d’attractivité de notre métier alors que les enseignants font remonter une certaine souffrance au travail.

Notre métier manque déjà cruellement d’attractivité. En témoignent le nombre en baisse de candidats aux concours ainsi que les difficultés en Haute-Savoie à trouver des contractuels considérés comme la solution miracle par le ministère. Nous vivons dans un département éloigné des centres universitaires où le coût de la vie est très élevé, ce qui n’attire pas les contractuels à venir travailler dans notre région. Nous rappelons qu’à l’inverse un enseignant en tant que fonctionnaire doit être mobile dans l’ensemble du territoire. 

Pour illustrer nos propos sur le manque d’attractivité, dans l’académie il y a eu 300 postes non pourvus fin septembre 2017, encore 100 cette année.

Nous nous inquiétons d’une dégradation de l’attractivité de notre métier, suite aux différents choix politiques effectués avec :

  •  Une diminution de 1450 emplois de stagiaires
  • L’imposition d’une 2e heure supplémentaire, alors même qu’un grand nombre de professeurs sont déjà en postes sur plusieurs établissements avec des délais de route conséquents.
  • La diminution de l’octroi des temps partiels dans notre académie.
  • L’augmentation du nombre d’élèves par classe.
  • Les changements de pieds incessants et les injonctions diverses et variées de la part du ministère.

 

Enfin, une suppression de 400 postes administratifs est prévue, ce qui est l’équivalent au personnel d’un rectorat.

Il s’agit de postes administratifs dans les rectorats et les établissements, alors même que le rectorat de Grenoble est déjà structurellement sous doté par rapport aux autres académies.

Les postes administratifs sont les rouages invisibles mais indispensables au fonctionnement quotidien des établissements.

 

Aussi nous demandons un changement de cap et de méthodes où les personnels de l’éducation nationale seraient reconnus, soutenus et associés dans l’exercice de leur métier.

 

Retrouvez toutes nos propositions en vue des élections professionnelles en cliquant ICI.

 

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Mis à jour le 12 novembre 2018