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SE-UNSA 74


 Par SE-UNSA 74
 Le  samedi 25 février 2023

Audience dans le cadre de la visite du Ministre à Annecy

 

        Le ministre de l’Education Nationale, en déplacement en Haute-Savoie, n’a pas pris la peine de s’annoncer aux organisations syndicales. C’est en apprenant sa visite que nous avons sollicité et obtenu une audience vendredi 24/02 à 12h à Annecy pendant une heure et quart.

        Nous regrettons fortement son absence qui lui aurait permis d’être confronté aux problématiques locales et d’avoir de nombreuses remontées de terrain. C’est avec son conseiller technique et celui de la Rectrice que nous avons pu échanger. Nous avons eu au moins des personnes avec une connaissance des dossiers. Les ministres passent, les conseillers restent.

        Etaient également présent la FSU, FO et la FCPE.

        Leur connaissance théorique de la situation locale s’est opposée à notre connaissance pratique et fine de la situation de nos collègues. Si la question de la vie chère leur était connue suite à nos nombreuses interventions, ses conséquences sur la vie des collègues leur étaient inconnues et les ont interpellés. Nous sommes bien loin de la belle image d’Epinal du beau et riche département où tout va bien.

        C’était pour l’UNSA l’occasion de rappeler des points essentiels, notamment ceux manifestés par nos adhérents. Nous avons rappelé en préambule que nous représentons tous les personnels de l’Education nationale au sein de notre fédération UNSA Education.

         Nous avons appris que nos propos ont bien été retranscrits et que la problématique locale, notamment sur la Vie chère, a particulièrement été entendue.

        Vous trouverez-ci-dessous la trame, non exhaustive, de notre intervention.

 

Vie chère en Haute-Savoie : https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?rubrique112

  • Paupérisation
  • Impossibilité de se loger ou de rembourser un crédit
  • Sentiments de déclassement / de colère / de honte rencontrés par certains collègues
  • Obligation d’avoir un double emploi, d’être aidé par sa famille, de reporter certaines dépenses, notamment celles de santé.

à Il est urgent d’obtenir une compensation à la hauteur de la difficulté (primes, indices supplémentaires, logement, …).

 

 

 

 

Rémunérations des personnels : https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?rubrique116

  • Augmentation de la grille indiciaire pour tous et sans contre partie y compris pour les non enseignants (administratifs, psy, CPE, AESH, AED, infirmiers, … )
  • Les collègues sont à bout, en demander plus est un affront et le PACTE de rémunération est impossible et inacceptable.
  • Manque de progression salariale effective, déclassement

À titre d’exemple : un PE titulaire 1ere année échelon 2 en 2006 touchait 1.53 fois le SMIC. Aujourd’hui, après 18 ans, à l’échelon 9 il touche 1.67 fois SMIC.

 

 

 

 

Moyens en personnel :

1er degré : https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?rubrique7

2nd degré : https://sections.se-unsa.org/grenoble/spip.php?article2458

  • Manque de personnels dans tous les niveaux de l’Education nationale (enseignants, non enseignants, personnels de santé, administratifs, …)
  • Très faible dotation en personnels enseignants alors que le nombre d’élèves croît
  • Manque de remplaçants (et aujourd’hui des remplaçants auraient été réservés en cas de besoin lors de la visite du Ministre !)
  • P/E est l’un des plus faibles de France et nous sommes très loin de la moyenne annoncée de 22 élèves par classe, surtout hors REP, hors dédoublement, hors classe rurale.
  • Secondaire :  classes surchargées (exemple de prévisions dans un établissement : 910 élèves prévus par la direction, 880 par le rectorat. A la rentrée l’effectif réel est de 930 élèves) sans moyen supplémentaire en AED, AESH.
  • Manque de remplaçants : donc élèves sans enseignant et répartis dans les classes ou en vie scolaire (avec manque AED) è surcharge de travail, classes bondées.
  • Obligations d’embauche d’une centaine de contractuels donc, a minima, il manque 100 enseignants dans le 1er degré 74.
  • UPE2A : Beaucoup de postes occupés par des contractuels à besoin d’avoir plus de postes UPE2A 1er et 2nd degré et notamment des postes d’enseignants titulaires.

 

 

 

Difficultés de recrutement sur tous types de postes enseignants et non enseignants :

  • Manque d’attractivité dû aux salaires trop faibles, aux conditions de travail, au manque de reconnaissance, (pour les administratifs la loi 3DS et logiciel OP@L contribuent également aux difficultés et au manque d’attractivité), au manque d’AESH, au manque de psy, aux mutations subies et à l’éloignement géographique (avec le coût induit).
  • La surcharge de travail : les études d’état montrent que les enseignants sont à 43h par semaine + 1 semaine/2 pendant les vacances à épuisement des personnels.
  • https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?article1171

 

 

 

Les difficultés liées à l'exercice face à des élèves hautement perturbateurs et violents augmentent et les conséquences aussi (violence sur enseignants, incivilités, difficultés de surveillance) et aucune réponse opérante n’est apportée. Voire même une difficulté à la reconnaissance en accident du travail.

https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?rubrique30

 

 

 

 

Situation des AESH et notamment de leur rémunération et donc leur retraite.

https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?rubrique19

  • Mal considérés malgré leur compétence et motivation, mal payés et pourtant essentielles à la réussite de l’école inclusive.
  • Besoin d’avoir un 100% et non 62% avec une grille de salaire digne.
  • Actuellement ils sont obligés de cumuler des emplois pour arriver difficilement ou pas au SMIC, besoin d’un statut clair, stable et précis et non pas de statut précaire.

 

 

 

Les difficultés de l'école inclusive :

        La seule réponse apportée est l’affectation d’AESH. Mais les besoins en AESH ne sont pas couverts : nombreux élèves n’ont pas les heures qu’ils devraient avoir et le recours aux AESH n’est pas l’unique solution.

Manque de formation et d’accompagnement des personnels,

Manque d’enseignants spécialisés.

Manque de psy, maître E et G.

 

 

 

 

 

Mixité scolaire à revoir : https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?article1086

  • L’enseignement privé accueille les familles aux IPS les plus hauts et le public les IPS les plus faibles ce qui génère une ségrégation scolaire et sociale.
  • Grande disparité selon les secteurs et parfois au sein même d’une seule commune.

 

 

 

 

 

Le besoin de reconnaissance et d'accompagnement pour les élèves et personnels en situation de maladie sans être en situation de handicap (voir ici https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?article1141)

 

 

 

 

Retraites : Pas un jour de plus !

https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?rubrique62

 

 

 

 

Technologie

https://sections.se-unsa.org/grenoble/spip.php?page=recherche&recherche=techno&chercher=%3E%3E

 

 

 

 

Retrouvez nos revendications : https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?rubrique110

Mieux nous connaître : https://sections.se-unsa.org/74/spip.php?rubrique2