L’École de la République a, quant à elle, été bousculée, maltraitée et affaiblie. Il y a désormais urgence à panser ses blessures.
Il y a urgence à respecter les personnels et à leur redonner la fierté d’un métier auquel ils sont profondément attachés. Il y a urgence à refonder l’École de la réussite.
Porter l’espoir c’est bien -c’est même l’ingrédient essentiel qui impulse et anime une campagne- mais passée l’euphorie de la victoire, doit s’installer le temps des actes concrets incarnant la politique juste et progressiste que nous attendons. Cela ne pourra se faire qu’en rétablissant le lien de confiance indispensable entre le ministre et les personnels et en traçant, sans tarder, des perspectives de progrès.
Au SE-Unsa, nous sommes convaincus que c’est dans le cadre d’un dialogue social dense, sincère et respectueux qu’émergeront les solutions collectives et solidaires permettant de dépasser les rudesses et les contraintes de la période.
Notre syndicalisme responsable et progressiste sera exigeant. Exigeant parce que l’École de la République ne peut plus se satisfaire de rafistolages approximatifs.