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SE-UNSA 63


 Par SE-UNSA 63
 Le  mercredi 19 février 2020

Retraites : clause à l’italienne actée, actions du SE UNSA

 

Retraites : quelques avancées majeures, des évolutions à obtenir
Clause à l'italienne c'est acté !

13 février 2020 - Le Premier ministre vient de rendre compte de ses arbitrages suite aux concertations engagées sur la période de transition, le minimum contributif, les fins de carrière et la pénibilité.

L'UNSA ne cesse de proposer et d'agir pour que les salariés et fonctionnaires ne perdent pas un euro de pension. Nous ne laisserons pas les collègues seuls. Le syndicalisme que nous portons refuse  de ne rien proposer au motif que cela serait rentrer dans le jeu d'un gouvernement qui avance coûte que coûte.
Ne rien proposer publiquement, ne rien obtenir, c'est laisser le gouvernement agir.
Continuons à dire non à la baisse des pensions!
La clause à l'italienne obtenue hier sur proposition de l'UNSA participe à cela. Il faut encore obtenir, et notamment la juste et légitime revalorisation de tous les personnels, et ceci indépendamment du dossier retraites.


« La clause à l’italienne » actée
 Ainsi, concernant les salariés dont la carrière se déroulera à cheval sur les deux systèmes de retraite, l’UNSA avait déjà obtenu le principe que 100 % des droits du régime actuel soient conservés.
Restaient à examiner les mécanismes traduisant concrètement ce principe. L’UNSA a avancé une solution, la plus favorable possible, applicable aux salariés du privé comme du public : la clause dite « à l’italienne » .
Le premier ministre a répondu par lettre à l'UNSA pour donner l'accord du gouvernement à utiliser ce système.

C’est donc ce mode de calcul qui a été retenu et qui permettra d’assurer une pension future la plus élevée possible. Après avoir obtenu que les générations qui partiront en retraite avant 2037 soient épargnées par la réforme, cette proposition UNSA mettra à l’abri 10 à 15 générations supplémentaires.

Le scénario à l'italienne consiste à attendre le départ réel à la retraite pour calculer les droits à retraite acquis dans le système actuel avant la bascule dans le système universel le 1er janvier 2025.
On calcule au moment du départ, le montant de la retraite avec les règles du système actuel soit les 6 derniers mois. On proratise le résultat en fonction de la durée de carrière effectuée dans le système actuel.

Exemple : un collègue qui en 2025, aurait 20 ans de carrière derrière lui, verra ses 20 premières années calculées sur la base de l'échelon détenu en fin de carrière (7ème échelon hors classe, classe exceptionnelle, ...). Cela lui permettra de gommer les premières années de sa carrière où les rémunérations sont faibles, car celles-ci ne seront pas prises en compte dans le calcul de sa pension.

Cette proposition portée par l'UNSA pour protéger les enseignants déjà dans le système était nécessaire mais, pour ne rien perdre, ce n'est pas suffisant.

Il faut obtenir la revalorisation et le maintien du schéma initial de la loi de programmation.
POUR GARANTIR LE MAINTIEN DES PENSIONS
POUR REVALORISER NOS METIERS SANS CONTREPARTIES

Continuez à suivre la consigne du SE UNSA : Interpellez  vos parlementaires.
Par mail, par lettre, voici le modèle de courrier qui demande notre légitime revalorisation

Lettre pour la
                                          revalorisation