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SE-UNSA 60


 Par SE-UNSA 60
 Le  lundi 3 janvier 2022

Protocole sanitaire au 3 janvier 2022

 
Encore une fois, le ministre fait ses devoirs le dimanche soir ! Attendre le 2 janvier à 18H pour avoir les informations concernant la reprise le lendemain, c’est exaspérant ! Reconnus et respectés, c’est ce que nous voulons pour les personnels, le message n’est toujours pas passé auprès de notre ministre, qui a donné la primeur de ses mesures à un média en accès limité à ses abonnés !

 

Il va encore falloir faire avec ! ou plutôt sans ! On attend les moyens supplémentaires en remplaçants, en aide à la direction d’école, en sécurisation des locaux, en dotation de masques adaptés, en protection efficace des personnels ...

Lire ici le communiqué de notre secrétaire général > rentrée du 3 janvier : appréhension et tension

Lire ici les éléments nouveaux de la FAQ + l’infographie du ministère

Fermeture de classe ou d’établissement : la consigne de fermeture en primaire dès 3 cas positifs est supprimée. La justification de cette nouvelle règle repose sur le fait que seuls sont admis en classe les élèves attestant désormais d’un test ou d’un autotest négatif tous les deux jours.
Notre positionnement sur la mise à jour du 2 janvier : Nous nous attendions à cette mise à jour complémentaire des règles sanitaires à l’Ecole en cette veille de rentrée pour faire suite aux récentes décisions interministérielles. Cependant, à aucun moment des discussions sur les modifications de durée d’isolement ou encore de la gestion des cas positifs/cas contact, la suppression de la fermeture de la classe dès 3 cas positifs n’a été évoquée.
Au-delà de cette levée d’une consigne qui avait au moins la vertu d’être claire et sécurisante, une nouvelle expression fait son apparition « en présence d’un très grand nombre de cas » sensée conditionner désormais une éventuelle prise de décisions. Pour nous, cette nouvelle règle est fort inquiétante, elle témoigne à la fois d’un allègement des mesures de protection et ajoute à nouveau du flou sur le degré des décisions à prendre.
Par ailleurs, nous dénonçons également :
- l’absence de délai donné pour mettre en place ce nouveau cadre
- la nouvelle charge de travail qui va incomber aux directrices et directeurs quant à la vérification des attestations sur l’honneur
- le maintien de la consigne de cumul enseignement présentiel/distanciel

Le SE-Unsa a posé en décembre une alerte sociale. 

 

Rappel > Enseignants parents d’enfants cas contact ou avérés ou si fermeture de l’école, ou crèche :

 Le fonctionnaire devant assurer la garde de son enfant en raison de la fermeture de son établissement d’accueil, de sa classe ou de sa section, ou encore lorsque l’enfant est identifié par l’Assurance Maladie comme étant « contact à risque », est placé, lorsque le travail à distance n’est pas possible, et, sur présentation d’un justificatif de l’établissement attestant que l’enfant ne peut être accueilli ou d’un document de l’assurance maladie attestant que l’enfant est considéré comme « contact à risque », en autorisation spéciale d’absence (ASA).
L’âge limite des enfants pour lesquels ces autorisations d’absence peuvent être accordées est de 16 ans, aucune limite d’âge n’étant fixée pour les enfants en situation de handicap.
Ces autorisations spéciales d’absence ne s’imputent pas sur le contingent d’autorisation spéciale d’absence pour garde d’enfants habituel.
Cette mesure ne peut bénéficier qu’à un des parents à la fois. L’agent public remettra à son employeur une attestation sur l’honneur qu’il est le seul des deux parents demandant à bénéficier de la mesure pour les jours concernés et qu’il ne dispose pas de modes de garde alternatifs.

C’est à votre IEN ou chef d’établissement que vous devez fournir ces éléments justificatifs. Si la CPAM tarde à donner son document, l’administration régularisera ensuite.