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SE-UNSA 58


 Par SE-UNSA 58

Groupe technique – Rythmes scolaires Mercredi 29 mai 2013

 
  1. Bilan d’étape

Un bilan par commune est mis à disposition des participants par le DASEN. Document joint en bas de page

Lors des CTSD le 6 juin et CDEN le 7 juin un point de l'ordre du jour sera consacré à la mise en place de cette réforme.

Aucune municipalité ne demande une dérogation pour le samedi matin.

Le conseil général, représenté par Colette Mongiat, précise que le fait de modifier les horaires des écoles impacte les 230 lignes des transports scolaires. Les circuits de collèges sont eux aussi impactés. Il y a des choix en cours avec, à certains endroits, une ouverture de cantine le mercredi midi pour permettre aux élèves d'attendre le bus comme à Château-Chinon pour les élèves de Corancy et du RPI Dun sur Grandy et Dommartin. Parfois il faudra même ajouter un car. Exemple à Decize avec les 2 sorties du collège et du lycée à des heures différentes. Tout cela implique des coûts ou des impossibilités. Le problème est complexe, il y a de nombreux cas particuliers tel que le regroupement Germigny-Tronsanges : le transport pour Germigny dépend de l’agglomération de Nevers et celui de Tronsanges du conseil général. La situation de Saint Sauge a aussi été évoquée.

Question du SE-UNSA : Mr le DASEN avez-vous eu à trancher pour arriver à une proposition d’emploi du temps commune ? Pour l’instant non et il est vrai que les IEN ont été les relais.

Pour Nevers, un temps supplémentaire a été donné pour la réflexion : exemple pour l’école de Loire accueillant des élèves en situation de handicap. La situation des écoles de la Grande Pâture n'est pas encore totalement arrêtée.

Est soulevée par les représentants du SE UNSA, la mise en place de la concertation oubliant, parfois, les enseignants : nous avons évoqué le cas des équipes de Coulanges et du cadre contraint imposé à Nevers.

  1. Éléments sur les PEDT

Présentation de quelques actions de différents PEDT :

  • liaison CM2/6ème , atelier d’anglais, . . . sur les TAP à La Machine ;

  • aide aux devoirs (dispositif CLAS) du centre social et intervention des enseignants sur leurs APC de Saint Léger les Vignes,

  • souhait des parents de banaliser une plus grande plage horaire un après-midi pour les TAP à Fleury sur Loire et Luthenay-Uxeloup ;

  • le travail actuel sur le passage du temps scolaire au temps périscolaire à Cosne ( avec une directrice référente) ;

  • la situation participative entre tous les partenaires, enseignants compris, de La Charité sur Loire grâce à l’implication des PEP  ;

  • collaboration forte ayant débuté par une « grande réunion » à Lormes.

Les PEDT ont été longuement mis en valeur par le DASEN et les différents IEN... Ce document doit permettre de formaliser l'articulation entre temps scolaire et périscolaire. Rappelons qu'il n'est pas obligatoire, mais peut s'avérer utile en regroupant toutes les conventions et contrats mis en œuvre autour de ces activités. L'implication des collègues ne se décrète pas elle sera le fruit de la dynamique créée par la mise en place de la réforme autour de l'école.

Tous les élèves bénéficient-ils d'activités périscolaires : à Ville-Langy, il n’y aura pas de temps d’activité périscolaire. Cela semble être le cas aussi pour 5 à 6 communes dont le RPI de Crux la Ville – Bazolles, . . .

Le SE-UNSA se félicite de l’annonce du président de l’Union Amicale des Maires, qu’à sa connaissance, toutes les communes proposent la gratuité pour les TAP. Nous avons remis sur la table le fait que si la commune rend gratuit les TAP, la CAF refuse de participer financièrement à cette initiative. Le directeur-adjoint de la CAF précise que la réflexion est en cours. Un projet de décret réglementaire devrait arriver mais on ne sait pas si le spectre des activités subventionnées sera élargi avec...

Mme Mongiat intervient pour mettre en garde sur les dispositifs impactant les transports.

  1. Emplois d’avenir

Le DASEN explicite les possibilités de ce contrat pour les communes. Il propose de faire une liste, avec l’aide de Pôle Emploi, des jeunes possédant le BAFA sur le territoire des communes pour les aider. Le profil pour être éligible 16 à 25 ans sans qualification ou 30 ans en situation de handicap, ou dérogatoire pour les diplômés BAC+2 en zones rurale ou sensible urbaine, . . . et être employé au minimum à mi-temps.

Les parents FCPE se soucient, à raison, de la qualification des personnes qui vont intervenir sur les temps des animations communales auprès des enfants.

La présidente de l’ODCE propose, suite à une expérience de formation en Saône et Loire, de s’efforcer de mutualiser les actions de formation. Par exemple : proposer la venue d’un intervenant pour 2 temps d’animation le même jour et ainsi partager les frais de déplacement.

L’USEP précise qu’elle va renforcer ses propositions de formation.

Les DDEN soulèvent la difficulté de proposer des actions en cohérence.

La question de la formation est posée : pour les ATSEM notamment => pas de sursaut constaté, à suivre donc...

 

  1. Point sur l’expérimentation menée à l’école Brossolette à Nevers

L’IEN de SN1 présente le cheminement de cette expérimentation. Cette initiative débutée dans 2 écoles, n’a été poursuivie que dans une des deux suite à la décision des conseils d’école. Sur les 9 classes, il y a déjà 6 classes qui ont un projet au sein du futur PEDT.

Une évaluation est menée actuellement par Claire Lecomte, pour tester notamment le maintien de l'attention des élève tout au long de la journée. Cette évaluation est à l'initiative de la mairie.

 

  1. Questions diverses

Accompagnement des élèves en situation de handicap lors des TAP : poursuite du travail des AVS possible avec des contrats mixtes (Education Nationale / mairie) possible et existant déjà pour le temps de cantine.

CLIS : pas de semaine de 4 jours spécifique mais des aménagements possibles si la semaine s'avère trop longue pour certain.

80 % : nous avons demandé que cette réforme soit l'occasion de mettre en place dans le département cette quotité. En effet, de nombreux collègues, jeunes parents, ont des frais supplémentaires avec cette réforme. Nous avons souligné l'importance de la mise en oeuvre de cette quotité pour défendre: nos conditions de travail, notre pouvoir d'achat, la fatigabilité, . . . À ce propos, un groupe de travail sur l'impact de la semaine de 4 jours et demi sur nos conditions de travail a été demandé dans un cadre intersyndical.

Vos délégués SE UNSA : Eric Guyot et Bruno Guého