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SE-UNSA 51


 Par SE-UNSA 51

CDEN carte scolaire du 23 février 2024

 

Rappel : le CDEN est l’instance finale dans le parcours de la carte scolaire. L’Inspectrice d’académie Dasen présente son projet devant l’instance présidée par le Préfet et co-présidée par le président du Conseil départemental et elle-même. C’est pour nous aussi l’occasion d’interpeler les élus départementaux, les représentants des communes et de l’Etat.

L’Unsa Education a lu une déclaration liminaire abordant la situation de l’Education quant au choc des savoirs pour décliner concrètement les mesures et indiquer fermement son opposition. Enfin, nous avons alerté les élus sur le sujet de l’uniforme les invitant à ne pas se tromper de combat !


Les mesures de carte scolaire sont déclinées après le texte de notre déclaration.

5 fermetures ont été suspendues.


Déclaration liminaire de l’Unsa-Éducation

au CDEN de la Marne – 23 février 2024

 

Monsieur le Préfet,

Monsieur le Président du Conseil départemental

Madame l’Inspectrice d’Académie,

Mesdames, Messieurs,

 

L’École est-elle encore une priorité absolue de l’exécutif ? La question mérite d’être posée.

Acte 1 : Annonce de la suppression de plus de 1 000 postes enseignants dans le 1er degré et de 500 dans le 2d degré. 

Acte 2 : Changement de cap en décembre, lorsque l’actuel Premier ministre revient sur la fermeture de 650 postes dans le 1er degré et la recréation de plus de 800 dans le 2d degré, ainsi que le redéploiement de 1 500 postes, sans pour autant modifier le budget en cours d’examen à l’Assemblée nationale.

Acte 3 : Revirement hier avec l’annulation de près de 700 millions d’euros dont 500 millions en dépenses de personnels, mais qui seraient, selon la Ministre, sans impact sur les personnels et les réformes.

 

Comment peut-on parler de priorité en renvoyant un tel message de coupes budgétaires importantes ?

·        Sur la méthode et la temporalité de l’annonce, il y a matière à redire.

o   Quand c’est le ministre de l’économie qui annonce des suppressions de postes dans l’Éducation quelques semaines après l’annonce de créations pour permettre la réalisation des mesures annoncées par le ministre de l’Éducation nationale…devenu depuis chef du gouvernement, on s’y perd.

o   De plus, de qui le Gouvernement, qui n’est pas sans connaître les prévisions budgétaires depuis plusieurs mois, se moque-t-il quand il fait le choix délibéré de porter ce projet rétrograde et inefficace pour l’École pour, in fine, annoncer des économies. Depuis le début, le budget de l’École est une variable d’ajustement.

·        Sur le fond, c’est un signal négatif pour l’École, alors que l’investissement public est plus que jamais nécessaire pour dépasser les défis de notre système éducatif : inclusion, mixité sociale, lutte contre l’échec scolaire… pour les plus marquants.

 

Pour l’Unsa-Éducation, c’est une politique irresponsable, toujours aussi méprisante des personnels, des élèves et des familles, ainsi qu’un renoncement pour l’avenir de notre pays.

 

Décidemment, notre fédération ne défend pas la même vision de l’École que la politique éducative macroniste néolibérale.

 

L’UNSA Éducation défend viscéralement l’École de la République, publique et laïque, cette École qui accueille tous les élèves, quelle que soit leur origine sociale, quel que soit leur niveau scolaire, cette École qui se bat au quotidien pour réduire les inégalités et permettre ainsi à chaque élève de réussir, de s’émanciper et de s’épanouir.

 

A écouter le Premier Ministre à l’occasion de son discours de politique générale ou notre nouvelle Ministre de l’Éducation nationale, ils partageraient cet objectif : Faire réussir tous les élèves. Dont acte !

 

Mais une politique ne saurait se réduire à quelques belles formules comme le « choc des savoirs » ou « le réarmement civique ». Elles peuvent certes séduire une partie de l’opinion publique, celle qui pense que le bon sens et la simplicité sont la clé de tout mais malheureusement, si cela était si simple, cela fait bien longtemps que les maux de l’École publique auraient été soignés.

« A tout problème compliqué, il y a toujours une solution simple : la mauvaise ! »

 

Décryptons donc le discours officiel sur l’École.

Derrière les mesures du mal nommé « choc des savoirs », il y a l’idée que  la cause principale de la baisse de niveau des élèves français résiderait dans une trop forte hétérogénéité.

·        Pour répondre à cette forte hétérogénéité dans les classes qui ne permet pas  de tirer tous les élèves vers le haut, Gabriel Attal, alors Ministre de l’Éducation nationale, décide d’une organisation en groupes de niveaux en 6ème à compter de la rentrée 2024 en mathématiques et en français.

·        Pour répondre également à la trop grande hétérogénéité des manuels scolaires pointée par Gabriel Attal, dont certains ne reposant pas sur les « méthodes qui fonctionnent » , la réponse ministérielle réside dans la labellisation des manuels.

D’autres mesures viennent compléter ce « choc des savoirs », où le tri social systématisé va remplacer l’hétérogénéité.

·        Le redoublement ne doit plus être un tabou et la décision revient aux enseignants.

·        L’obtention du DNB devient indispensable pour poursuivre sa scolarité au lycée.

·        La question de l’uniforme/tenue unique à l’École refait surface

 

Ne nous y trompons pas, ce « choc des savoirs » n’est pas une réforme de plus, il s’agit bien d’un vrai coup de barre néolibéral infligé à l’École  remettant fondamentalement en cause la démocratisation de l’École et l’instauration du collège unique en 1975.

Pour l’Unsa-Éducation, si notre système scolaire est à l’évidence malade et ne parvient pas à offrir à chaque élève, quel que soit son milieu d’origine, les mêmes chances de réussir son parcours scolaire, la réponse apportée par Gabriel Attal n’est assurément pas la bonne et conduira à renforcer les inégalités scolaires et sociales, fracturant encore plus notre société. Avec ce changement de cap radical, le risque est grand que notre devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » ne soit bientôt plus qu’une belle formule au fronton des mairies.

 

L’UNSA Éducation affirme que l'hétérogénéité est une force plus qu’une faiblesse. Aussi, l'explication de l’échec des politiques publiques en matière d’éducation et la baisse des résultats des élèves français doivent être cherchées ailleurs.

L’enchaînement des réformes incohérentes entre elles, la suppression des moyens, le manque d’attractivité de nos métiers, le manque de formation des personnels ne peuvent être écartés d’un revers de main.

 

Mais, puisqu’il s’agit aujourd’hui de clouer au pilori l’hétérogénéité, c’est bien de mixité sociale et scolaire dont nous voulons parler.

 

Le séparatisme et l’entre-soi sont déjà à l’œuvre entre établissements publics et privés sous contrat. La publication des données concernant les IPS des collèges le prouve de manière irréfutable

Les résultats des évaluations PISA montrent que ce sont les élèves issus des milieux les plus défavorisés qui ont les résultats les plus bas. Or, beaucoup d’entre eux sont déjà regroupés dans les quartiers populaires et les établissements classés en éducation prioritaire à cause d’une politique de la ville délétère et d’un manque de volonté politique de faire de la mixité sociale une réalité. C’est pourtant la seule manière de faire nation, de garantir la cohésion sociale.

 

C’est pourquoi, l’Unsa-Éducation, demande à Nicole Belloubet, nouvelle Ministre  de l’Éducation nationale d’abandonner ce « choc des savoirs » qui ne fera pas progresser sensiblement les meilleurs mais qui enfoncera encore plus les élèves en difficultés.

Ce « choc des savoirs » est antinomique des valeurs que nous défendons à l’Unsa-Éducation à savoir une École et un collège pour tous, sans sélection, qui scolarise ensemble tous les enfants d’une tranche d’âge, dans le respect absolu des besoins de chacun. Nous souhaitons pour chacun une scolarité et une orientation positives, fondées sur les aptitudes d’un jeune et non sur ses insuffisances. Les groupes de niveau qui vont être créés en collège seront ainsi vécus par les enseignants et les  chefs d’établissement comme une ségrégation scolaire annoncée qui ne pourra répondre aux enjeux de la réussite de tous. 

Ce « choc des savoirs » nous inquiète également très fortement pour ses conséquences inéluctablement désastreuses.

·        Les groupes de niveaux, tels que présentés actuellement, vont regrouper, sur un temps inévitablement long, des élèves en difficulté qui, sans hétérogénéité, avanceront nettement moins vite que les autres groupes

·        Comment ces élèves aborderont-ils les notions fondamentales nécessaires dans les autres disciplines en avançant moins vite, alors que les autres les auront vues et maîtrisées depuis longtemps ?

·        Comment progresseront-ils suffisamment vite pour espérer atteindre un hypothétique niveau supérieur ?

Ce n’est pas l’hétérogénéité des groupes qui est gênante, c’est une trop grande hétérogénéité dans des classes à effectifs pléthoriques.  Aussi, Madame la Ministre, donnez-nous plutôt les moyens de diminuer le nombre d’élèves par classe et de faire ainsi réussir mieux les élèves.

Ce « choc des savoirs » souffre aussi de nombreux freins organisationnels et de moyens insuffisants

·       La mise en place de ces groupes de niveaux impactera l’organisation des enseignements et dégradera considérablement  les conditions de travail des enseignants. Le « choc d’attractivité » sera pour plus tard…

Les enseignants de français et de mathématiques vont devoir, inévitablement, après la rentrée 2025, assumer un enseignement sur l’ensemble des niveaux afin d’assurer les alignements nécessaires. Leurs emplois du temps vont considérablement perdre en qualité, comme ceux de l’ensemble des enseignants de collège.

Les postes partagés vont se multiplier, les alignements ne seront pas possibles dans les plus petits établissements, faute d’un nombre de professeurs suffisants pour les mettre en place.

Le choix des professeurs principaux va être très largement limité, si ce n’est impossible, mettant en difficulté les équipes et le suivi des élèves.

 

·        Quant aux moyens, il apparaît d’ores et déjà que les 2300 ETP annoncés ne seront pas suffisants pour couvrir les besoins de tous les établissements.

La marge établissement ne va pas pouvoir tout absorber. Ainsi les établissements n’auront-ils plus les moyens de continuer les dédoublements et autres co-interventions mis en place dans certaines disciplines.

De même, le financement des enseignements optionnels (langues et cultures de l’antiquité, langues et cultures européennes, groupes de LV2, bilangues de continuité sur le cycle 4, enseignement optionnel de chant choral, etc ) sera considérablement remis en cause. Or ces  enseignements optionnels sont, pour l’École Publique, une garantie de pouvoir maintenir une offre de formation suffisante face à certains établissements privés. Une fois encore, l’Unsa-Éducation exige que les moyens nécessaires soient donnés aux établissements publics.

Ce « choc des savoirs » posent également des nombreuses questions, et pas des moindres, qui restent sans réponse.

·        Quelle place pour les élèves à besoins particuliers et l’école inclusive dans ce projet ?

·        Quelle place pour les élèves de SEGPA ?

·        Quelle évaluation pour les élèves dans les groupes les plus faibles ?

·        Quelle estime de soi auront les familles et surtout les élèves placés dans le groupe faible ?

 

Cette absence de réponses renforce le sentiment que prendre en considération l’élève en difficulté n’est plus au cœur du projet ministériel libéral pour l’École de la République.  La nécessaire mixité sociale et scolaire est abandonnée au profit de la ségrégation et de la stigmatisation des plus faibles, par le redoublement et le confinement des élèves les plus en difficulté dans les groupes les plus faibles.

La place redonnée au Diplôme National du Brevet , sésame indispensable pour le passage au lycée confirme ce nouveau cap d’une École de la réussite, pour ceux qui réussissent déjà dans le système scolaire actuel.

Pour clore  le chapitre du « choc des savoirs » comment ne pas aborder avec vous, Mesdames et Messieurs les élu-e-s, la question de l’uniforme ou  de la tenue unique. L’Unsa-Éducation vous engage à ne pas vous tromper de combat. La bataille de l’uniforme est bien futile comparée à ce que nous venons de développer. Nous savons l’attachement que vous avez aux écoles et établissements scolaires de vos territoires alors ne fourvoyez pas dans des dépenses vestimentaires quand il y a tant à faire pour assurer les meilleures conditions possibles d’apprentissage pour les élèves. .

Concernant la préparation de la rentrée 2024 dans le 1er degré marnais, à l’ordre du jour  de ce CDEN, l’Unsa-Éducation dénonce une nouvelle fois que la baisse des effectifs élèves entraîne un retrait de 26 emplois.

Certes,  le taux d’encadrement est effectivement maintenu. L’Unsa-Éducation ne nie pas cet indicateur. Face à cette gestion quantitative, nous demandons une approche qualitative. Et dans l’équation, il serait temps que le Ministère prenne en compte les réalités du terrain. La société évolue, la place de l’École aussi, les attentes de l’institution et des parents d’élèves également.

Et concrètement, avec un taux d’encadrement moyen favorable eu égard à la moyenne nationale, il n’en demeure pas moins les conditions d’enseignement ne permettent pas de consacrer autant de temps que nécessaire pour la réussite de l’ensemble des élèves.

Ne pas supprimer de postes malgré la baisse démographique aurait été un signal positif envoyé aux enseignants du 1er degré marnais. Cela aurait également permis d’abonder de façon significative les moyens en remplacement qui manquent indubitablement dans notre département.

Malheureusement c’est encore un acte manqué !

Enfin, l’Unsa-Éducation attend avec impatience la réunion du CSA-SD concernant la préparation de la rentrée 2024 dans le 2nd degré marnais. Les conditions de préparation de rentrée si particulière nous préoccupent fortement.

En attendant, l’Unsa-Éducation continue d’agir au niveau national et demande à la Ministre d’abandonner le « choc des savoirs » qui ne pourra décemment pas se mettre en place après l’annonce des coupes budgétaires.


I- Carte scolaire

Présentation de la démarche pour la carte scolaire de rentrée 2024.

Mme l'Inspectrice d'Académie remet en perspective l’évolution démographique : 5000 élèves perdus pour la Marne entre 2017 et 2024 (soit 10% des élèves) mais + 41 postes d’enseignants sur la même période. Une appréciation qualitative est apportée dans la préparation de cette rentrée scolaire. La répartition est soucieuse d'un équilibre territorial et aussi d'un équilibre social.

Déclinaison des mesures : 26 postes à rendre pour la Marne

IMPLANTATIONS : EN EDUCATION PRIORITAIRE : au titre de la démographie

Mat Barthou Reims

Elem Admunsen Vasco de Gama Reims

Mat Dauphinot Reims

Elem Dauphinot Reims

Dispositif moins de 3 ans à Mat Jacques Adnet Sermaize-les-Bains

 

RETRAIT EN EDUCATION PRIORITAIRE : au titre de la démographie


Elem La Neuvillette Reims

Mat Ravel Reims

Elem Galliéni Reims

Mat Galilée Reims

Elem Blanche Cavarrot Reims - 2 postes

Mat Billard-Legros Reims

Elem Hippodrome Reims

Elem Galilée Reims

 

IMPLANTATIONS EN EDUCATION PRIORITAIRE : au titre des dédoublements

 

En REP +


Mat Galilée Reims

Elem Galliéni Reims

Elem Blanche Cavarrot Reims


En REP


Elem la Neuvillette Reims

Mat Ravel Franchet Reims

Mat Dauphinot Reims

Elem Dauphinot Reims

 

RETRAITS EN EDUCATION PRIORITAIRE : au titre des dédoublements


Elem Admunsen Vasco de Gama Reims

Mat Charles Péguy Reims

Elem Charpentier Reims

Mat Raoul Duffy Cavarrot Reims

Elem Provençaux Reims Reims

Prim Joliot Curie Reims


Total balance en éducation prioritaire : 12 implantations et 15 retraits.


 

HORS EDUCATION PRIORITAIRE / IMPLANTATIONS


+ 1 prim Bezannes

+ 1 prim Jean Moulin Cernay les Reims

+ 1 mat Victor Hugo Chalons en champagne

+ 1 prim Mont st Michel Chalons en Champagne

+ 1 elem le village Courcy

+ 1 prim Ecueil

+ 1 Mat Lavannes

+ 1 mat Pommery Reims

+ 1 elem Adriatique Reims

+ 1 Prim Pont de Muire Tinqueux

+ 1 mat Vandeuil

+ 1 Prim les Carrières Vraux

+ 1 Elem Connantre

 

Total : + 13



 HORS EDUCATION / RETRAITS


En Maternelle :


Chatillons sur Marne, Saintonge Epernay, Haut des collines Fagnières, Gueux, Carteret Reims, Clairmarais Reims, La Pérouse Reims, Centre Fismes

 

En Elémentaire :


Pierlot Ay, Paul Lapie Chalons en Champagne, Jules Ferry Chalons en Champagne, Damery, Chaude-Ruelle Epernay, Frignicourt, Magenta, Montmirail, Nogent l’abbesse, General Carre Reims, Jamin Reims, Jean Macé Reims, Jean d’Aulan Reims, Ruisselet Reims, Turenne Reims, St Thierry


En Primaire : 


Ambonnay, Yves Duteil Bergeres les Vertus, André Malraux Chalons en Champagne, Clovis Jacquiert Chalons en Champagne, Chaumuzy, Courtisols, Couvrot, La Chaussée sur Marne, Loisy sur Marne, Sculpteurs Jacques Reims, Saint Amand sur Fion, St Ouen Domprot, Sept Saulx, St Remy en Bouzemont, Val des Marais, Vitry-en-perthois, RPI Igny Comblizy


Total : 41 retraits

 

Confirmation du poste de coordonnateur TER (Territoire Educatif Rural) à Elem Lancelot Ste Menehould.
 

Situations présentées suite aux fermetures annoncées :

- Charles Peggy

- Châtillon sur Marne

- Ecole maternelle de Saintonge

- école élémentaire de Magenta

- école primaire de Bergère les Vertus

- école RPI Igny Comblizy

- école de Saint-Ouen Domprot

- école de Frignicourt

- école de Loisy

- école de Couvrot

- école maternelle Docteur Billard

- école de Chaumuzy

 

Intervention de l’UNSA Education : Madame l’Inspectrice d’académie dans vos propos liminaires de présentation quand vous dites +41 postes sur les 7 dernières années malgré une baisse d’effectifs, il faut prendre en considération les dédoublements CP/CE1 en REP et REP+ qui réduisent considérablement ces 41 postes supplémentaires comptables !

 

Mme l'Inspectrice d'Académie précise que la carte présentée en CDEN ce jour pourra encore évoluer compte-tenu des évolutions démographiques d’ici la fin de l’année scolaire (grande vigilance accordée).

 

FERMETURES SUSPENDUES :

 

-  sur la maternelle de Châtillon sur Marne

-  sur la primaire de Frignicourt (vigilance sur la Maternelle pour une ouverture)

- sur Saint-Ouen Domprot,

- sur l’école maternelle de Saintonge

- sur l’école de Magenta

 

VOTE : l’UNSA vote en abstention

 

En conséquence, il n'y a pas de création de postes de remplaçants.

 

II- Taux annuel de l’indemnité représentative de logement

 

Il s'agit d'une indemnité versée aux instituteurs (il en reste une dizaine dans la Marne) qui ont l'obligation de logement. L'indemnité n'est toujours pas revalorisée depuis 20 ans.

 

Intervention de l’UNSA Education : de qui se moque-t-on. C’est une indemnité qui plafonne depuis des années pour 11 personnes dans le département et ce sont les communes qui paient. Augmenter cette indemnité n’aurait pas mis en péril les finances des communes ! C’est ubuesque !


VOTE : L’UNSA a voté CONTRE.

 

III- Questions diverses

 

- Le CSA SD second degré se tiendra après le CSA du 18 mars.