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Audience du 22 octobre avec Mme Marchet, adjointe aux Ă©coles
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AUDIENCE AVEC Mme MARCHET, Maire-adjointe

aux Affaires scolaires de la Ville de REIMS

 

Nous avons rencontrĂ© Mme MARCHET le 22 octobre pour Ă©changer sur les sujets suivants :

  • Rythmes scolaires-Projet
  • CrĂ©neaux des gymnases
  • CrĂ©dits scolaires
  • Ex-PĂŽles Sciences et Art du goĂ»t
  • Plan de dĂ©veloppement informatique
  • Carte scolaire/rentrĂ©e 2015 

Rythmes scolaires


Beaucoup de rumeurs circulent sur un changement possible des horaires scolaires Ă  la rentrĂ©e prochaine, en particulier pour la maternelle. Ces rumeurs sont-elles fondĂ©es ?

Mme MARCHET affirme qu’il n’y a pas de projet de changement d’horaires, les bornes des horaires scolaires resteront les mĂȘmes l’an prochain. Cette question sera abordĂ©e en concertation avec l'Ă©ducation nationale pour voir s'il serait opportun de changer.

La ville de Reims vient d’élaborer son premier PEDT, qui a Ă©tĂ© validĂ© par la DASEN, une des questions de rĂ©flexion est « la maternelle dans le pĂ©riscolaire Â». La Ville de Reims souhaite une dĂ©marche de projet partagĂ© qui travaillera sur le fonctionnement sur 3 ans, les groupes partenariaux sont en phase de constitution (ville/salariĂ©s/Ă©ducation nationale/parents/partenaires sportif et associatifs). Le PEDT est consultable en ligne sur le site de la Mairie de Reims et sera transmis Ă  chaque Conseil d'Ecole pour avis.  

Sur la question des ATSEM, Mme MARCHET exprime qu’il y a une volontĂ© de mieux faire travailler les ATSEM en Ă©quipe mais sans forcĂ©ment revenir sur la dotation de leur nombre par Ă©cole.

Le SE-UNSA remercie Mme MARCHET pour sa clarification concernant les horaires scolaires ; en effet, les rumeurs insistantes crĂ©ent actuellement de fortes crispations et inquiĂ©tudes chez les enseignants. Il est important que ceux-ci soient reprĂ©sentĂ©s dans les groupes de suivi pour faire entendre leur point de vue. Un changement d’horaires ne peut se faire qu’avec l’adhĂ©sion de tous les partenaires.


 CrĂ©dits scolaires

Pourquoi persiste-t-il une diffĂ©rence d’attribution des crĂ©dits pour les CP (38€) par rapport aux autres classes Ă©lĂ©mentaires (50€) ? Pour nous cette diffĂ©rence qui avait Ă©tĂ© instituĂ©e lors de la mise en place  de l‘enseignement des langues vivantes Ă  partir du CE1 n’a plus lieu d’ĂȘtre, les CP ont en outre besoin de fichiers de lecture/maths, plus chers. D’autre part, il est dommage d’avoir des restrictions importantes sur les possibilitĂ©s de commande dans les catalogues de fournitures retenus par la Ville de Reims.

Mme MARCHET nous indique que son premier objectif est dĂ©jĂ  de pĂ©renniser le montant de ces subventions malgrĂ© la baisse des dotations. Mme MARCHET comprend nos arguments. Il faut calculer le surcoĂ»t par rapport au nombre de CP et elle verra s’il est possible de faire quelque chose.

Pour les commandes de fournitures : Mme MARCHET souhaite faire Ă©voluer le fonctionnement trĂšs complexe des appels d’offres et y travaille avec les services de la Ville et de Reims MĂ©tropole. Nous souhaitons qu’il y ait plus de liens avec les Ă©coles pour faire remonter les besoins.

Pour le SE-UNSA, une solution possible pourrait ĂȘtre de supprimer le coĂ»t des kits de rentrĂ©e pour les Ă©coles privĂ©es car pour nous l’argent public doit aller Ă  l’école publique.

Mme MARCHET nous rĂ©pond qu’il y a des conventions avec les Ă©coles privĂ©es et qu’il faut trouver un Ă©quilibre, car la ville doit respecter la rĂ©glementation. Pour le SE-UNSA, la loi CARLE instaure aussi une iniquitĂ© public/privĂ© en faveur du privĂ©.


Créneaux des gymnases


Nous indiquons Ă  Mme MARCHET qu’actuellement certaines classes ne peuvent pas avoir de crĂ©neaux de gymnase, ces derniers devant parfois ĂȘtre partagĂ©s avec les collĂšges voire, des Ă©coles « sans gymnases Â». Quelles sont les prioritĂ©s ? Peut-on Ă©tablir le principe d’un crĂ©neau hebdomadaire par classe ? De plus, les crĂ©neaux sont fixĂ©s trop tardivement (attribuĂ©s aprĂšs les vacances d’automne) malgrĂ© la programmation EPS donnĂ©e en mai.  Pour Mme MARCHET, la coordination est essentielle avec le service des sports (lien 1er et 2nd degrĂ©), elle se renseignera.


Ex-pÎles Sciences et Art du goût


Les enseignants regrettent la fermeture de ces pĂŽles et leur dynamique pĂ©dagogique. Est- il possible de trouver des solutions pour que le matĂ©riel  pĂ©dagogique puisse ĂȘtre prĂȘtĂ© aux classes qui en ont besoin ?

Mme MARCHET rappelle que le matĂ©riel Ă©tait financĂ© par la Ville de Reims, et que cette derniĂšre n’est pour rien dans la dĂ©cision de fermeture du dispositif existant. Pour le moment, il peut y avoir un travail Ă  mener sur le temps pĂ©riscolaire. Pour ce qui est du prĂȘt de matĂ©riel aux enseignants de Reims, il faut pouvoir construire quelque chose autour des projets d’écoles. Des pistes de travail sur la question pourraient ĂȘtre de travailler avec des associations porteuses de projet qui pourraient coordonner le prĂȘt. Pour Mme MARCHET l’enseignement des sciences est important, il faudra peut ĂȘtre construire un projet sans l’éducation nationale.

Pour le PĂŽle Art du goĂ»t, c’est l’adjointe Ă  la culture qui a en charge le dĂ©veloppement de ces projets. Pour le pĂŽle Art, Mme MARCHET indique que l’association est pĂ©rennisĂ©e, les locaux dĂ©diĂ©s sont maintenus mais que le projet reste Ă  construire par l’association sur les territoires des quartiers et avec les Ă©coles.

Le SE-UNSA  prendra donc rendez-vous  avec Mme Coutant, Adjointe Ă  la culture pour connaĂźtre le fonctionnement de ces pĂŽles.


Plan de développement informatique


Nous demandons des prĂ©cisions sur l’avancĂ©e du projet.

La ville de Reims conventionne avec l’éducation nationale pour dĂ©velopper l’informatique entre 2016 et 2020 : il s’agira de doter chaque Ă©cole d’au moins un TBI et d’une mallette de tablettes (ou plus suivant la taille de l’école). Tout ce qui est actuellement engagĂ© est maintenu sur 2015. Mme MARCHET indique qu’un gros travail a Ă©tĂ© fait par circonscription en collaboration avec les IEN pour se mettre d’accord sur le niveau d’équipement nĂ©cessaire.

La concrĂ©tisation se fera dĂšs janvier 2016, la maintenance sera assurĂ©e par la ville, qui a demandĂ© par ailleurs Ă  l’éducation nationale que la formation des enseignants soit effective. Mme MARCHET insiste sur la volontĂ© forte de la ville de Reims de dĂ©velopper le numĂ©rique. Elle indique que l’enveloppe budgĂ©taire sera flĂ©chĂ©e sur les 4 annĂ©es. Il y aura des comitĂ©s de suivi Ville/ Ă©ducation nationale notamment pour apporter de la souplesse s’il y a besoin d’une Ă©volution du projet mais aussi du matĂ©riel en fonction de son Ă©volution technologique.


Carte scolaire  et rentrĂ©e 2015


Avant d’aborder le sujet, le SE-UNSA souhaite avoir un point sur l’accueil des rĂ©fugiĂ©s. Mme MARCHET indique la volontĂ© de la Ville de rentrer dans les dispositifs d’aide aux rĂ©fugiĂ©s avec une dĂ©marche partenariale Ville/Education nationale/bailleurs sociaux. Au 15 octobre, 13 logements (+2 chambres d’étudiants) Ă©taient immĂ©diatement disponibles, rĂ©partis dans la ville en fonction des Ă©coles oĂč la capacitĂ© d’accueil Ă©tait possible. 3 familles sont dĂ©jĂ  accueillies.

15 800 Ă©lĂšves sont scolarisĂ©s Ă  Reims dont 8000 cantiniers. Mme MARCHET souligne les grosses difficultĂ©s dues aux demandes de dĂ©rogation, elle indique qu’il va falloir changer le mode de fonctionnement pour aboutir Ă  un idĂ©al qui ferait que fin juin les rĂ©ponses seraient dĂ©finitives sans autre recours. Il y a eu 1200 demandes dont 70% accordĂ©es. Elle indique aussi que les classes de REP et REP+ sont dĂ©jĂ  fortement chargĂ©es. D’autre part les parents ne fournissent pas ou tardivement les certificats de radiation et cela bloque le processus d’inscription.

Le SE-UNSA souhaite en effet pour la bonne anticipation de la rentrĂ©e, que la constitution pĂ©dagogique des classes puisse ĂȘtre faite en fin d’annĂ©e scolaire le plus justement possible. Le SE-UNSA souhaite Ă©galement qu’il y ait un travail sur les pĂ©rimĂštres scolaire pour uniformiser les secteurs maternelles et Ă©lĂ©mentaires.


Notre avis


Nous espĂ©rons que nos demandes seront entendues, et nous en suivrons l’évolution. Madame MARCHET Ă©tait Ă  l’écoute. Pour les demandes organisationnelles, cela peut aboutir rapidement. Pour les demandes ayant un gros impact sur le budget, nous avons proposĂ© qu’il puisse y avoir une montĂ©e en charge progressive (crĂ©dits scolaires par exemple). Pour le pĂŽle Sciences, l’annĂ©e scolaire n’est pas de trop pour entamer l’élaboration d’un projet avec les associations. Cela peut reposer sur des bĂ©nĂ©voles, ou des vacations payĂ©es par la ville. Ce n’est pas simple Ă  mettre en place
 et cela a un coĂ»t, bien sĂ»r.

Nous rappelons que les demandes ou problĂšmes que nous avons Ă©voquĂ©s sont directement issus de vos remarques lors des RĂ©unions d’Information Syndicale, de vos appels ou  contacts.

Benoit FOLB, directeur de l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire ruisselet, est le responsable "Ă©coles de Reims" au SE-UNSA. N'hĂ©sitez pas Ă  le contacter au 06 14 25 29 64 ou 51@se-unsa.org pour toute question relative Ă  ce sujet. 

 

 
 
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