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SE-UNSA 50


 Par SE-UNSA 50
 Le  mardi 4 mai 2021

CHSCT extraordinaire du 9 avril 2021 : compte-rendu

 

Attention : Lors de ce CHSCT le brassage des élèves en cas d'absence de remplaçant était encore autorisé, ce n'est plus le cas depuis la parution du protocole du 26 avril 2021.

De plus certaines questions évoquées ont obtenu une réponse (partielle) depuis.

 

CHSCT extraordinaire du 9 avril 2021

 

Ordre du jour :

contexte sanitaire lié à la Covid-19

 

Début de la réunion en visioconférence : 9 heures

 

État des lieux par la DASEN :

            Décalage des vacances scolaires. Fermeture des écoles cette semaine et fermeture des collège-lycées une semaine à la rentrée, 1500 enfants de personnels prioritaires ont été accueillis dans les pôles d'accueil.

            Campagne de tests salivaires depuis la rentrée de février, mais « réorganisés » cette semaine : 5 000 tests depuis le début ; démarrage en semaine 12 à Isigny-le-Buat, St Lô, Tessy. Rappel : 85 000 élèves public et privé confondus. Il est prévu d'effectuer 2 000 tests par semaine à la rentrée début mai.

            Il ne s'agit pas de tester tous les élèves, les tests s'effectuent en complément des tests grands publics, les tests sont effectués selon l’évolution de l'épidémie. Tout est fait en relation avec la préfecture.  Les tests sont surtout faits sur St-Lô et ses alentours, Cherbourg-en-Cotentin, et Avranches-Granville, en lien avec trois laboratoires, car zones plus touchées statistiquement (« endroits stratégiques », « lieux qui en ont le besoin »). Il faut saluer le travail des directeurs et IEN et des infirmiers scolaires, plus des médiateurs LAC (?), qui sont de la Croix-Rouge ou de la Protection Civile. 

 

– question : les écoles sont-elles informées pour la rentrée du 26 avril ?

Autrement dit il va falloir préparer pendant les vacances... Et que penser du sens de ces tests avec 30% de refus de parents et beaucoup d'échantillons non valides ?

            À la rentrée ce sera une organisation qui était déjà prévue ce qui va permettre de simplifier le travail pour les directeurs que la DSDEN essaie d'épargner. Les infirmières et les équipes de la croix rouge réfléchissent à une manière d'apprendre aux petits à cracher ; il suffit de 0,5 ml de salive, ce qui est raisonnable. C'est une occasion pour mettre en place une démarche préventive, mais effectivement « le dépistage à l'instant T n'est valable qu'à l'instant T ».

            La carte vitale est requise pour avoir une garantie sur l'exactitude du numéro de sécurité sociale pour l'enregistrement des dossiers au laboratoire, il est juste transmis au labo et n'est pas utilisé par l'éducation nationale qui ne constitue aucun dossier. Pour les personnes adultes il y a effectivement un reste à charge à payer de 1€. Le coût des tests est assuré par la sécurité sociale. Pour identifier les zones où tester la DSDEN travaille avec l'ARS même si il liste aussi les cas positifs et cas contacts, c'est un travail croisé. Les chefs d'établissement peuvent aussi demander une campagne de dépistage. Les tests salivaires sont plus à destination des jeunes enfants pour qui les tests naso-pharyngés sont plus délicats.

            Sont mises en place des campagnes épidémiologiques (donc à visée statistique supra-départementale) dans deux établissements : le lycée Le Verrier et l'école de Tessy ; « itération tous les quinze jours ». Quand il y a une problématique de cas positifs dans une commune, on va tester. Il y a eu un recrutement des médiateurs pour organiser les prélèvements et il va y en avoir un nouveau, et la croix-rouge vient aider également afin de mettre en place cette politique de traçage. Personnel disponible : deux équivalents ETP (médiateurs) plus les médiateurs LAC. Au minimum, un personnel infirmier éducation nationale par site.  Le but de ces tests est de permettre de garder les écoles ouvertes, et quand tous les tests reviennent négatifs cela permet à tous (équipe et parents) d'être serein.

remarque : le terme « campagne massive » est-il approprié sachant que les tests ne sont valables qu'à un instant, et que 5000 sur 85 000 ça ne fait pas beaucoup, même si on prend seulement les primaires on en est à un quart environ...

 

– question : a-t-on prévu des dispositifs pour une vaccination des personnels dans les établissements ?

            Il n'y a pas d'informations pour une vaccination massive des personnels. Si c'était demandé, la DSDEN « sait faire » et pourrait utiliser l'expérience des tests pour faire des campagnes massives de vaccination.             Il y a 18 personnes en ASA dans le 1er degré pour raison COVID. Contractuels : 8 moyens avaient été attribués de décembre à février qui ont été reconduits, 3 ont accepté de reconduire leur contrat et 5 nouvelles personnes ont été recrutées. Pour abonder la brigade de remplacement et pas uniquement les personnes en ASA pour des raisons liées à la Covid 8 ETP supplémentaires ont été attribués et 7 personnes sont déjà recrutées. Une communication plus fine était prévue mais les conditions sanitaires ont bousculé le calendrier.

            Il n'est pas prévu de recrutement de contractuel pour remplacer les AESH et il y a un abondement d'heures pour les AED, souvent ce sont des AED qui acceptent d'augmenter leur quotité en prenant des heures en plus.

 

– est signalé un embouteillage du comité médical départemental, ce qui a pu nuire à des personnels dont l'examen du cas a été repoussé.

 

– question : les remplaçants sont-ils « corvéables » sur les pôles d'accueil ?

            Cette semaine les établissements restent ouverts pour les personnels, ils sont fermés pour les élèves. La notion de volontariat pour encadrer les enfants des personnels de santé et assimilés ressort du cumul de mission. Il y a eu de nombreux volontaires et donc peu de remplaçants mobilisés (qui l'ont été sur leur zone), il a fallu ajuster mardi ; on a été vigilant sur les situations personnelles (notamment les propres enfants des volontaires).             Problème : quand il n'y a pas de remplaçants à l'ouverture de l'école les parents reprennent leurs enfants donc des remplaçants arrivent alors qu'il y a très peu d'élèves. Un rappel que le brassage est possible dans le cas où il n'y a pas de remplaçant serait utile aux collègues.

            Le choix d'envoyer un personnel remplaçant est fait à la DASEN : est saluée la réactivité du SRH et des personnels remplaçants.

 

– question sur les jauges envisageables à la rentrée d'avril-mai ; y aura-t-il une règle commune ?

            Retour en présentiel des élèves du 1er degré dès le 26 avril et de ceux du 2nd degré le 3 mai. Il n'y aura pas de réglementation départementale pour les jauges car le but est de s'adapter aux différentes réalités du terrain. La DASEN veut absolument laisser la possibilité aux établissements de gérer la situation selon leurs possibilités (on fait du « cousu main »), mais la DASEN valide in fine les plans de continuité proposés.

 

– question : les internats vont-ils rouvrir ?

On a demandé à des élèves de vider leur chambre.

C'est pour un nettoyage en profondeur suite aux mesures sanitaires.

 

– question : qu'en est-il des examens ?

Il y a inégalité entre élèves, en particulier en lycées. Les classes prépa n'ont jamais fermé, et le privé semble fermer moins que le public.

            À ce jour le ministre communique sur le maintien des examens de juin. Pas d'information sur ceux de mai (BTS, lycées pro).   

 

question : quid des obligations liées aux anciennes dates de vacances (réservations loisirs, rendez-vous médicaux, etc.) ?

            La DASEN peut fournir une attestation pour attester que les vacances ont été déplacées pour celles et ceux qui auraient des réservations. Il y aura une « grande bienveillance » sur la prise de rendez-vous médicaux qui avaient été prévus sur le temps de vacances. Pour les personnels qui ont accueilli en présentiel des élèves en pôle, une attestation a été fournie  pour pouvoir se déplacer vers d'autres régions, c'est une commande nationale.

 

– question : existe-t-il une liste des installations sportives qui sont ou seraient mobilisées pour la vaccination ?

Non.

 

Fin de la réunion 11 heures, prochaine réunion prévue le 20 mai.