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Carte scolaire 2022 : le choix du renoncement
Article publié le mercredi 22 décembre 2021.
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Les principales mesures budgétaires sont connues et la répartition par académie ne peut en corriger les orientations. En effet, cette année encore, la traduction en emplois des choix du gouvernement ignore la réalité des effectifs et les besoins concrets de notre système éducatif.
 
Alors, que les effectifs continuent de croĂ®tre dans le second degrĂ© de plus de 25 000 Ă©lèves, le ministère supprime 350 postes (pour l'acadĂ©mie de Nantes, ce sont 46 postes en moins), tandis que dans le premier degrĂ© la dotation n’évolue pas.
 
Dans le premier degré, la dotation prévue et l’absence de programmation pluriannuelle ne pourront satisfaire ni les besoins d’augmentation de décharges des directeurs et ni les besoins de personnels spécialisés pour la prévention et le traitement de la grande difficulté scolaire ou des troubles du comportement.

Pour l'académie de Nantes les 40 postes supplémentaires pour le 1er degré serviront à l'augmentation des décharges de direction pour la rentrée prochaine (cf notre article ici.). Ils ne permettront donc pas une baisse du nombre d'élèves par classe.

 
Quant aux AESH, les 4000 équivalents temps plein (ETP) supplémentaires seront insuffisants pour répondre à des besoins croissants mais systématiquement sous-estimés.
 
Pour les Ă©lèves et les personnels, les conditions d’enseignement, d’apprentissage et d’exercice dans le second degrĂ© continueront Ă  se dĂ©grader avec la politique de remplacement des postes d’enseignants par des heures supplĂ©mentaires et son corollaire : des classes et des emplois du temps surchargĂ©s, une offre de formation financĂ©e par les marges des Ă©tablissements au dĂ©triment de l’accompagnement des Ă©lèves. 
 
Ce budget est la traduction d’un renoncement : celui d’investir massivement dans l’éducation pour rĂ©pondre aux dĂ©fis qui se posent Ă  notre pays en premier lieu celui de la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s.
Le premier coût se mesure immédiatement. C’est celui des conditions de travail et d’enseignement dégradées.
L’autre coĂ»t est moins visible mais tout aussi inquiĂ©tant : la robustesse de notre rĂ©gime dĂ©mocratie si l’école publique ne parvient pas Ă  rĂ©duire la reproduction des inĂ©galitĂ©s sociales.
 
Pour le SE-Unsa, l’École publique ne peut plus attendre les moyens indispensables Ă  son fonctionnement : postes de remplaçants pour les arrĂŞts maladie ou la formation, postes de RĂ©sed pour l’aide aux Ă©lèves en difficultĂ©, postes d’enseignants dans le 2d degrĂ© pour allĂ©ger les effectifs des classes, recrutement d’AESH et ouverture de classes en Ulis et en Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s pour rĂ©pondre aux besoins notifiĂ©s par la MDPH, sans oublier les moyens dĂ©diĂ©s Ă  l’offre Ă©ducative en milieu rural. Sans cet investissement, notre système Ă©ducatif ne rĂ©sistera pas aux crises ni Ă  leurs consĂ©quences.
 
 
Carte scolaire 1er degrĂ© :
Carte scolaire 2d degrĂ© :

 

 
 
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