À l’ordre du jour du Comité Technique Spécial Académique (CTSD) réuni ce mercredi 6 février 2019, l’installation du nouveau CTSD post-élections professionnelles et la préparation de la rentrée scolaire 2019 dans les collèges.

Notre déclaration liminaire en bas de page.

Vote du règlement intérieur du CTSD :

Après modifications des 6 articles :

Pour : 10

Contre : 0

Préparation de la rentrée 2019 :

Dans notre département, les dotations ne permettent pas à l’heure actuelle de maintenir les structures existantes (cf déclaration). Ce sont 5 divisions qui seraient fermées dans les collèges suivants :

à Vialas, Langogne, La Canourgue, St-Chély-d’Apcher et Mende.

Une seule ouverture de classe dans le collège de Florac.

De plus, l’UNSA-Education a pointé que dans 3 de ces collèges, les prévisions génèrent une crainte liée à la surcharge des effectifs :

• Mende : en 5^e, 30 élèves dans toutes les classes, en 3^ème la baisse annoncée entraîne la suppression d’une classe.
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• St-Chély : 6^e et 5^e Ã  29/30 élèves par classe. L’UNSA-Education a demandé de ne pas supprimer de postes sur ces collèges pour ne pas mettre en difficulté l’équipe pédagogique en cas de maintien de nombre de classes. M. le DASEN a précisé qu’aucune mesure de suppression n’était envisagée.

• Langogne : en 5^e la baisse annoncée d’élèves entraine la suppression d’une classe et des classes à 30 élèves.

Reste le problème des effectifs de 6^e à Marvejols, annoncés en deçà des constats de cm2.

Mais la situation la plus préoccupante, est celle du collège de Vialas. Une grande première cette année, la dotation ne prévoit que 3 classes, sans aucune dotation supplémentaire pour accompagner la singularité de cet établissement. Quel devenir pour les projets en cours, pour le travail de l’équipe pédagogique envers des élèves, tous internes ?

Seules des inscriptions supplémentaires d’élèves dans ces collèges, par rapport à ces prévisions, pourraient apporter une dotation supplémentaire à ces établissements, et il faut l’espérer le maintien des structures actuelles de ces collèges. L’UNSA-Education y sera attentive.

D’ici là, les collègues devront craindre d’avoir un éventuel complément de service, de perdre leur poste ou encore de ne pas pouvoir anticiper de futurs projets pédagogiques.

De plus, y compris dans les tous petits collèges, des heures postes ont été parfois transformées en heures supplémentaires. Ceci a deux conséquences :

• le nombre croissant d’enseignants à temps partiel
• la multiplication de petits compléments de service.

ULIS

Constat : les effectifs explosent dans toutes les ULIS. Mais le cas le plus préoccupant est celui, expérimental, du collège de Florac : 11 élèves relèveront d’un dispositif ULIS à la rentrée prochaine sur les niveaux 6e, 5^e et 4e.

L’UNSA-Education demande d’urgence la création d’un poste d’ULIS sur ce collège.