Le 26 janvier 2023 s'est réuni le 1er CSA-SD (Conseil Social d'Administration - Spécial Départemental ) qui remplace l'ancien CTSD. Il examinait les moyens alloués aux collèges et SEGPA du Loiret pour la rentrée 2023.

► Concernant les effectifs : ils augmentent de 323 élèves sur le Loiret dont 61 pour les collèges. Pour autant, la hausse n'est pas homogène car on constate des baisses d'effectifs dans le Montargois et le Pithiverais, une stagnation dans le Giennois mais une hausse dans la partie métropolitaine.

► En termes de moyens : le taux de HSA est en baisse par rapport à l'an dernier passant de 9,34 % à 8,99 %. Cela permet une hausse de la dotation globale de 16,22 ETP (Equivalent Temps Plein). Pour autant, cette baisse du taux des HSA et cette hausse de la dotation globale (liée à la hausse des effectifs) cache la baisse du H/E (le nombre d'heures par élève) car on passe de 1,195 à 1, 181. Cela signifie que moins d'heures seront consacrées aux élèves pour des dédoublements ou autre, réduisant d'autant la marge d'autonomie.

► Même si l'eveloppe globale est restreinte pour l'ensemble des étalissements, certaines situations encore plus difficiles ont été remontées afin qu'elles soient mises en alerte quant aux moyens alloués. Il s'agit principalement du Collège Charles Rivière à Olivet, Collège Robert Goupil à Beaugency, du Collège Lucie Aubrac de Villemandeur et du Collège Montabuzard d'Ingré. En effet, ces établissements ont des effectifs par division très chargés empêchant une inclusion des élèves d'ULIS dans de bonnes conditions.

C'est pour cela que l'UNSA Education demande à ce que les effectifs d'ULIS soient comptabilisés dans les effectifs des différentes divisions du collège afin que l'on soit plus proche de la réalité vécue dans les établissements (voir notre déclaration ci-dessous).

Etant donné que l'enveloppe de moyens est trop resteinte pour apporter de meilleures conditions d'apprentissage aux élèves et de meilleures conditions de travail aux enseignants, les représentants de l'UNSA Education (avec les représentants de la FSU) ont voté CONTRE le projet de répartition des moyens au niveau départemental. Le SGEN-CFDT s'est abstenu, empêchant tout nouvel examen de cette répartition.