Mardi 19 Mars. Vous vous précipitez sur iprof pour accéder au serveur SIAM, découvrir les postes accessibles et commencer à peaufiner votre stratégie. L’excitation peut aller de pair avec l’angoisse de l’entrant.e dans l’académie qui ne sait pas de quoi sera fait son futur professionnel. Et là patatras, des bugs à répétition, des messages d’erreur rouges comme les enfers.
Depuis le déploiement du système iprof, les pannes récurrentes de cette plateforme informatique sont monnaie courante, affectant gravement le quotidien des professionnels de l'éducation. Cette fiabilité aléatoire empêche les enseignants d'accéder à leurs données ou de remplir leurs obligations administratives. Ces interruptions sont non seulement agaçantes, mais elles compromettent également la qualité du travail des enseignants et impactent leur niveau de stress.
Les conséquences des pannes d'iprof vont bien au-delà des simples désagréments. Elles engendrent des retards dans le traitement des demandes administratives, des tensions avec l'administration. Ces dysfonctionnements répétés sapent la confiance des utilisateurs envers le système et alimentent un sentiment général de mécontentement.
Les enseignants se sentent laissés dans l'obscurité, sans informations claires sur la nature des problèmes techniques ou sur les délais de résolution. Cette opacité renforce le sentiment d'impuissance et alimente les frustrations à l'égard d'un système qui semble incapable de garantir un service fiable.
Face à ces défis persistants, il est impératif que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes. Les enseignants méritent un outil fiable et efficace pour gérer leurs tâches administratives, et il est temps que le système iprof soit à la hauteur de ses promesses.
L’Unsa Education intervient auprès du rectorat pour qu’aucun collègue ne soit lésé dans ses démarches en raison de problèmes techniques indignes dune administration du XXIème siècle.