Seulement 25 élèves de moins par rapport aux prévisions de janvier sur 9336 élèves à la rentrée. Nombre stable d’élèves d’ULIS (160) et de SEGPA (346). (53 élèves en instruction en famille)
Une moyenne départementale de 24, 8 élèves par classe qui recouvre des réalités très différentes :
Tableau des effectifs/classe dans le Jura à la Rentrée :
      Moyenne    la + basse    la + haute
6e     24,3        17,5        29,2
5e     24,4        19,3        29,2
4e     25,2        20,3        29,5
3e     25,2        19           29,8

Pour les TZR, la DOS (Division de l’Organisation Scolaire) tente de réaliser une affectation à moins de 30 mn de son établissement de rattachement (voire de son domicile).

L’Unsa Education constate que plus d’un tiers des collèges (11 sur 27) ont été obligés de créer des classes pour éviter des classes à 30 ou 31 élèves sur un niveau.
L’Inspecteur d’académie a attribué une dotation complémentaire de 15 heures pour 7 créations de classe en juin. Ces établissements ont dû prendre 10 heures en moyenne sur les marges pour constituer cette classe.
Cependant 4 collèges ont été contraints d’affecter 26 heures de marge pour constituer une classe afin d’éviter des classes à plus de 30 élèves, sans aucune heure donnée par l’Inspection académique : les collèges de Bletterans, L’Arc, Poligny et Salins.
L’Unsa Education a dénoncé le fait que plus de 150 heures attribuées aux collèges pour réaliser des groupes à effectif plus réduit ont été détournées de leur finalité pour réaliser des classes dont le rectorat ne donne pas les moyens.

L’IA a souhaité étudier les évolutions d’effectifs par établissement et alors que la réalité est bien l’effectif par classe à chaque niveau.
On peut constater une augmentation du nombre d’élèves à la rentrée par rapport aux prévisions de janvier dans le bassin de Dole. L’IA constate des prévisions de janvier globalement bonnes et se montre prudent sur les remontés de juin. Nous constatons pour notre part que les prévisions de janvier sont régulièrement sous-estimées quand elles sont situées autour des seuils : d’un peu plus de 30, 60, 90, 120 ou 150 élèves transmises par les chefs d’établissement, elles sont minorées à un peu moins de 30, 60, 90… pour éviter de financer une classe.

Nous affirmons la nécessité de raisonner par niveau et non par chiffre global des établissements.  Nous faisons état des situations de :
-    Bletterans : création d’une classe de 5e sur fond propre du collège alors que les prévisions d’effectifs ont augmenté (janvier : 88, juin : 91, sept : 93) sur un niveau compliqué qui a connu le 1er confinement en fin de CM2. Des classes à 31 n’étaient pas imaginables.
-    Fraisans : des classes à 29-30 élèves en 3e. Enseignement en LV2 de 28 ou 30 élèves : manque de groupes du fait de l’utilisation de 12 heures de marge pour créer une 6e.
-    L’Arc : création d’une classe de 5e sur fond propre du collège. 30 élèves/classe en 3e alors que 26 heures de marge ont déjà été dépensées…
-    Ledoux : 6e à 29 et 30 élèves avec besoins en AESH et manque d’espace dans les salles de classe. L’IA répond qu’il y a 48 heures de marge et qu’il prend en compte les questions de sécurité dans la répartition des dotations s’il en est alerté.
-    Saint Claude : Nous rappelons à l’IA la dotation complémentaire pour la création d’une classe de 3e en janvier et les 2 audiences. Il nous assure qu’il transmet au rectorat l’attention à porter à ce collège REP dans la prise en compte des effectifs et les dotations.
-    Lavans les Saint Claude : des classes de 4e à 30 élèves et de 5e à 28-29. Besoin de groupes de langues.

(Voir le tableau des situations des collèges en pièce jointe ci-dessous)

Les sujets soulevés :
-    L’augmentation des postes partagés (+10 HSA)
-    La question de l’école inclusive : l’inclusion dans des classes à 30 ne permet ni une inclusion ni un enseignement satisfaisant.
-    Les dysfonctionnements très réguliers de la connexion internet et dans la gestion des ordinateurs du Conseil départemental
-    Les notifications tardives (en juillet pour les inscriptions en 6e) de la MDPH, notamment pour les élèves en ULIS.

Questions diverses de l’Unsa Education :
- Combien existe-t-il dans le Jura, en cette rentrée, de postes fractionnés sur 3 établissements ?
4 postes fractionnés sur 3 établissements : en Allemand, EPS, Turc, Arts Plastiques
-    Combien d’enseignants contractuels sont employés dans le 2nd degré?
12 enseignants contractuels : Mathématiques en SEGPA, 5 en Technologie, dans des disciplines en LP
-    A la fin du mois de septembre, est-ce que tous les TZR de certaines disciplines sont déjà tous déployés sur des remplacements ? Le cas échéant, dans quelles disciplines ?
Il reste 17 TZR non affectés et donc susceptibles d’effectuer des remplacements dans le Jura : 5 en Mathématiques, 1 en Anglais, 4 en Lettres, 0  en Lettres Classiques, 3 en SVT,  0 en Physique-Chimie, 1 en Histoire-Géographie, 0 en EPS…
-    Les élèves d’une unité EGPA 6e-5e sont-ils inclus dans les classes sans que leur nombre y soit intégré pour le calcul de la DGH ?
Il s’agit d’un dispositif expérimental. La question n’a, pour l’heure, pas de réponse.

Pour l’Unsa Education :
Bruno BASTIDE
Frédéric CHAPUY
Baptiste GUILLARD
Laurence VINCENT