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SE-UNSA 38


 Par SE-UNSA 38
 Le  vendredi 20 janvier 2023

Carte scolaire 1er degré Rentrée 2023 : transmettez-nous vos effectifs

 

   La rectrice a annoncé , au cours du CSA-A (Comité Social d'Administration-Acédémique ) la répartition des emplois dans le 1er degré. En effet, pour notre académie, la dotation est nulle et les moyens existants doivent se répartir entre les 5 départements. Il faut déshabiller l'un pour habiller l'autre pour faire simple, ce qui ne nous satisfait pas du tout.

En Isère le Comité Social Académique - Spécial Départemental se tiendra jeudi 23 février 2023 à la Direction Académique de Grenoble.

>>> Vous craignez une fermeture ? Vous espérez une ouverture ? Faites nous vos remontées de terrain en remplissant la

fiche de suivi

pour votre école, rapidement. Nos militant·es et élu·es défendront votre situation face à l'administration.  

Notre analyse :

    Les moyens constants proposés pour l’académie sont loin d’être à la hauteur des ambitions annoncées, même dans un contexte de baisse d’effectifs. Les retraits de moyens proposés dans 3 départements ( 07-26 et 73) de l’académie au "profit" des deux autres (38 et 74) font naître de réelles inquiétudes chez nos collègues surtout si les baisses d’effectifs prévues à la rentrée 2023 ne sont finalement pas au rendez-vous.

    Les moyens alloués  permettront-ils l’amélioration nécessaire des conditions d’enseignement au-delà des dédoublements en REP + et REP ? La limitation du nombre d’élèves par classe pour les GS, CP et CE1 pourra-telle voir le jour partout en Isère? Quid du renforcement des moyens de remplacement et des RASED?

    Contrairement à l’engagement pris lors du précédent quinquennat, la poursuite progressive de l’accroissement des décharges des directeurs semble compromise.

    C’est un mauvais signal adressé aux personnels alors qu'ils sont en attente d'une grande ambition pour l'école primaire : leur donner les moyens pour prévenir et remédier à la grande difficulté scolaire, pour s'adapter aux difficultés comportementales des élèves, pour pouvoir se former décemment en accroissant les moyens de remplacement.

Ce budget est la traduction d’un renoncement : celui d’investir massivement dans l’éducation pour répondre aux défis qui se posent à notre pays en premier lieu celui de la réduction des inégalités.

Le premier coût se mesure immédiatement. C’est celui des conditions de travail et d’enseignement dégradées.
L’autre coût est moins visible mais tout aussi inquiétant : la robustesse de notre régime démocratique si l’école publique ne parvient pas à réduire la reproduction des inégalités sociales.
 
Pour le SE-Unsa, l’École publique ne peut plus attendre les moyens indispensables à son fonctionnement : postes de remplaçants pour les arrêts maladie ou la formation, postes de Rased pour l’aide aux élèves en difficulté, postes d’enseignants dans le 2d degré pour alléger les effectifs des classes, recrutement d’AESH et ouverture de classes en Ulis et en établissements spécialisés pour répondre aux besoins notifiés par la MDPH, sans oublier les moyens dédiés à l’offre éducative en milieu rural. Sans cet investissement, notre système éducatif ne résistera pas aux crises ni à leurs conséquences.