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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  vendredi 7 juin 2019

Mouvement 1er degré : Groupe de travail Barèmes

 

Le groupe de travail chargé de vérifier les barèmes pour le Mouvement a eu lieu ce vendredi 07 juin matin.

Madame la secrétaire générale a annoncé 1856 participants. L’administration attribue ce fort nombre de participants à l’annonce de la suppression des points de stabilité pour le prochain mouvement 2019 qui a dû pousser les collègues à demander à changer de poste. La secrétaire générale a remercié tous les services pour leur travail ainsi que les organisations syndicales pour l’aide qu’elles apportent dans le contrôle des vœux et des barèmes.

Madame la secrétaire générale a rappellé que l’objectif était que tous les vœux et barèmes soient clairs à l’issue du groupe de travail afin que le logiciel puisse tourner au plus vite (tout en affirmant que la grande inconnue était justement le bon fonctionnement de cet algorithme !) Elle a affirmé que tous les autres départements de l’académie avaient fait tourner l’algorithme et que, visiblement, il n’y avait pas eu de souci dans ceux-ci (contrairement à d’autres au niveau national).

 

Le SE-UNSA 34 était à pied d’œuvre pour pouvoir aborder les situations des collègues pour lesquels des erreurs avaient été décelées.

Quelques chiffres :

  • Ce sont près de 300 collègues ont fait confiance au SE-Unsa 34 en envoyant leurs fiches de suivi qui ont été triées et analysées ces dernières semaines par le SE UNSA
  • 4 situations de collègues abordées par le SE-Unsa 34 ont finalement été réévaluées en groupe de travail et les barèmes corrigés
  • 4 sont encore en attente de vérification par les services

Ces erreurs correspondaient essentiellement à des oublis de bonification liées à la carte scolaire, à des points liés aux fonctions de directeur et intérim de direction, à des années de stage oubliées pour les collègues entrants dans le département.

 

Le SE-Unsa 34 est de nouveau intervenu auprès de l’administration (souvenez vous) pour que les services antérieurs soient comptabilisés dans l’AGS ainsi que l’année de stage pour les stagiaires au 31/12/18 en rappelant que certains départements ont réussi à le mettre en place.

A minima , le SE-Unsa a demandé que ce soit prise en compte manuellement l’année de stage pour les collègues prolongés et renouvelés, d’autant que ces situations ne correspondent qu’à une poignée de stagiaires et que, pour le collègues prolongés car en congé maternité, cette situation pourrait s’apparenter à une forme de discrimination.

Réponse de l’administration :  Seuls les services d’enseignement en tant que fonctionnaire titulaire sont comptabilisés dans l’AGS. C’est la date de titularisation qui détermine le calcul de l’AGS. La question sera néanmoins posée au département et au Ministère pour les collègues prolongés. Cette décision est conforme à la note de service ministérielle. Affaire à suivre donc !

Le SE-Unsa 34 a redemandé des précisions sur le calcul de barème des collègues ayant pris un congé parental.

Réponse de l’administration :  L’administration a rappelé que l’AGS était uniquement prise en compte pour les collègues ayant pris un congé parental après 2012 si celui-ci était inférieur ou égal à un an. Elle a rappelé aussi que les points REP et REP+  n’étaient quant à eux pas maintenus lors de la prise d’un congé parental.

 

Concernant les CP/CE1 dédoublés :

Réponse de l’administration : Les services ont affirmé qu’ils seront vigilants si un poste ferme dans une école ou il y a un dispositif dédoublé pour que le/la collègue dont la classe ferme soit prioritaire sur quelqu’un qui souhaiterait changer pour un autre poste dédoublé sur son école.

Le SE-Unsa a abordé la situation de l’école Rabelais. Trois collègues y ont appris post mouvement et post Comité Technique par l’IEN que leurs postes allaient fermer. Le SE UNSA est intervenu pour savoir si cette situation serait réglée post mouvement, pour savoir ce qu’il se passerait t-il si ces trois collègues (à qui on n’a donc pas attribué 500 points) n’obtiennent pas de poste au mouvement ? Si un code 90 serait mis sur les postes de cette école ? Si les collègues qui ont demandé cette école auront droit à remplacer ce vœu devenu« inutile » ?

Réponse de l’administration :  Les services se sont engagés à se renseigner sur cette situation et à y apporter des réponses.

 

Bilan

L’administration s’est montrée très à l’écoute des remontées des différentes organisations syndicales et a su apporter des réponses à chaque situation abordée malgré l’ampleur du travail engendré par la mise en place précipitée de ce nouveau logiciel. Beaucoup de situations ont dû être modifiées manuellement.

Néanmoins, des points d’ombre et certaines situations abordées par le SE-Unsa restent encore à éclaircir, comme la comptabilisation des priorités ASH, celles liées aux CP/CE1 dédoublés, la situation de l’école Rabelais de Montpellier, la prise en compte de l’année de stage pour les collègues prolongés, la tenue d’un amphi garnison…Le SE-Unsa 34 sera vigilant aux réponses qui lui seront apportées.

Quant à la décision de l’administration de la DSDEN 34 de ne pas comptabiliser les années antérieures ainsi que l’année de stage pour les stages dans le calcul de l’AGS, le SE-Unsa ne peut que le regretter.

Enfin, le SE-Unsa dénonce la mise en place prochaine de la loi pour la Fonction publique car, si aujourd’hui chacun pouvait faire vérifier l’exactitude de ses résultats par l’intermédiaire des représentants du personnel, demain ce ne sera plus le cas. Les personnels devront s’engager, seuls, dans une démarche de recours très encadrée, qui n’assurera en rien l’exactitude des informations, par manque de transparence.

Pour résumer, ce groupe de travail Mouvement a été probablement l’une des dernières instances dans lesquelles les organisations syndicales auront eu une possibilité de soutenir les collègues dans les démarches liées à leur mobilité.