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SE-UNSA 34


 Par SE-UNSA 34
 Le  vendredi 8 novembre 2013

Des rythmes et de la cohérence...

 

Depuis des années, la quasi-totalité des organisations syndicales, ont bataillé pour la suppression de la semaine de 4 jours. Ce combat a, petit à petit, fédéré de nombreuses  associations d’élus, de parents, des associations complémentaires de l’école, pour tendre vers cet objectif commun, dépassant ainsi des intérêts particuliers souvent contradictoires.

En octobre 2010, toutes ces organisations dont le SE-Unsa et l’Unsa Education ont signé l’appel de Bobigny dont une proposition stipulait :

« Il faut refuser la semaine actuelle de 4 jours… définir un volume annuel d’heures d’enseignement. Ce cadre national doit préconiser l’articulation des temps éducatifs et sociaux, la mise en cohérence et la coopération éducative de tous… » Il convient ensuite « de travailler avec tous les acteurs pour dépasser les conflits d’intérêt et définir les moyens de sa mise en œuvre ».

C’est en ce sens que nous avons approuvé une modification de la semaine scolaire étalée sur 5 jours pour favoriser les apprentissages des élèves.

Aujourd’hui, des mouvements disparates se mettent en place ici ou là, demandant le retrait du décret sur les rythmes. Aucune proposition alternative constructive n’est faite. Comme chaque année, la rentrée 2013 a apporté son lot de difficultés et de crispations.

On ne peut signer un Appel de Bobigny un jour et affirmer le contraire le lendemain. En revanche, il faut avancer progressivement vers une mise en œuvre plus satisfaisante de la semaine de 4 jours et demi,  dans le respect de tous les interlocuteurs. Fidèles à notre méthode, nous préférons la concertation et le dialogue social pour obtenir des avancées substantielles pour les collègues tout en respectant l’intérêt des enfants.

Cela dit, le SE-Unsa refuse de cautionner un retour à la semaine de 4 jours et ses effets dommageables pour les élèves.

C’est pour ces raisons qu’il n’appelle pas à la grève le 14 novembre.