SECTION SE-Unsa de l'HERAULT - 474 - ALLEE HENRI II DE MONTMORENCY - 34000 MONTPELLIER
Tél. 04 67 64 54 47 - Por. 06 81 31 42 38 - 34@se-unsa.org
DĂ©claration liminaire du SE-Unsa (voir en PJ)
Le DASEN fait remarquer qu’il n’apprécie pas certains points de la déclaration du SE-Unsa 34 qui le mettent en porte à faux. Le SE-Unsa assume sa déclaration
Avancement des enseignants 1er degré
Pour ces deux échelons, 30% des collègues éligibles à une accélération de carrière sont effectivement promus. (cf. tableau des derniers promus avec barème)
L’administration présente également des statistiques sexuées.
|
% Femmes promouvables |
% Femmes promues |
% Hommes promouvables |
% Hommes promus |
6e => 7e |
74 % |
81 % |
26 % |
19 % |
8e => 9e |
82 % |
82 % |
18 % |
18 % |
Le SE-Unsa intervient sur la non prise en compte de la note attribuée à certains collègues suite à leur inspection exceptionnelle dans le cadre de l’accélération d’avancement l’an dernier en 2016-2017.
Pour le SE-Unsa il est anormal que la note attribuée aux collègues ait été supprimée de leur Iprof. C’est un manque de respect et une sensation de gâchis pour les enseignants et pour les IEN qui ont consacré beaucoup de temps dans des délais contraints.
L’administration répond que la note de la DGRH de novembre 2017 est effectivement venue percuter les viviers identifiés par la DSDEN l’an dernier. Cela concerne 33 collègues qui ont donc été inspectés mais pour lesquels la note n’a pas pu être prise en compte puisque le DASEN se plie aux commandes de l’administration centrale.
Par ailleurs, la gestion collective précise que la note n’a pas été supprimée mais mise temporairement dans la partie « note administrative » habituellement réservée aux enseignants du 2nd degré, afin qu’elle ne soit pas prise en compte pour la campagne de promotion de cette année. Elle devrait être réintégrer dès l’an prochain.
Le SE-Unsa demande à l’administration si des projections ont été faites pour ces 33 collègues identifiés afin de voir l’impact de cette décision (accélération maintenue ? Pas d’accélération ?..)
L’administration répond qu’elle n’a aucune raison de le faire puisque la note de la DGRH exclue ces collègues.
L’avis du SE-Unsa :
Le SE-Unsa est intervenu à plusieurs reprises en rappelant au DASEN que les promotions étaient de sa responsabilité. Suivre la demande de l’administration centrale est une chose mais il aurait pu être envisagé de traiter de manière exceptionnelle ou dérogatoire les situations des quelques collègues impactés.
Questions diverses
Le DASEN explique qu’il y a une volonté d’étudier les demandes au cas par cas en fonction des situations locales. Il ajoute qu’il n’y a plus d’accord systématique pour les demandes de temps partiel sur autorisation comme cela pouvait être le cas certaines années. Le cas d’un refus en particulier est évoqué et le DASEN s’engage à réétudier la situation.
L’administration semble consciente de ces difficultés et les explique en partie par une charge importante de travail pour les gestionnaires (missions diverses, mails et téléphone…). Selon le DASEN, chaque gestionnaire reçoit en moyenne 500 appels par mois !
Afin d’éviter qu’un enseignant n’appelle plusieurs fois, le SE-Unsa propose que l’administration informe la profession en demandant aux enseignants :
Le SE-Unsa propose qu’un mail automatique soit transmis au collègue suite à sa question, l’informant qu’une réponse lui sera apportée dans un délai raisonnable (à préciser). Cela évitera la multiplicité des appels qui empêchent les gestionnaires d’exercer leurs missions dans de bonnes conditions.
La secrétaire générale précise que nous sommes dans une phase de transition. ACCOLAD est amené à remplacer l’ancien site de la DSDEN 34. Il sera enrichi des nouvelles circulaires au fur et à mesure de leur parution.
Le DASEN évoque un problème de calendrier, le rythme des CAPD ne correspondant pas à celui de la parution des circulaires. Par contre il s’engage à organiser des GT (groupe de travail) afin d’associer les organisations syndicales à l’élaboration de certaines circulaires.
L’avis du SE-Unsa 34 : Le SE-Unsa 34 admet que toutes les circulaires ne nécessitent pas une présentation préalable. Le SE-Unsa 34 communiquera à l’administration la liste des circulaires pour lesquelles il souhaite être consulté dans le but de gagner en efficacité et en clarté pour les collègues.
L’IEN adjoint précise que la liste est en cours d’élaboration. L’administration admet l’utilité de la tenue d’un groupe de travail. Le SE-Unsa 34 précise que ce GT doit avoir lieu avant les opérations de carte scolaire. La date reste à définir.
La secrétaire générale répond qu’après consultation des services juridiques, ce fichier n’est pas communicable aux organisations syndicales.
L’administration est consciente du problème. Selon les services informatiques et sécurité du Rectorat, les problèmes ont été pointés et sont en passe d’être corrigés.
Un des problèmes persistant étant le lien entre l’application LSU et ONDE (ex Base élève 1er degré). Cette dernière procède à des mises à jour quotidiennes entre 23h et 24h rendant ces deux applications inutilisables.
Le SE-Unsa demandera que le paramétrage d’ONDE soit modifié, afin que les mises à jour s’opèrent plus tard dans la nuit ou qu’une information soit donnée aux collègues afin qu’ils ne se connectent plus durant cet intervalle.
Postes dédoublés : PEP (postes à exigences particulières)
Suite à la demande du SE-Unsa 34, du SNUIPP 34 et de Sud éducation de rajouter ce point à l’ordre du jour de la CAPD, le DASEN rappelle les principes généraux de cette circulaire.
Il précise, comme l’IEN adjoint l’avait déjà présenté lors de l’alerte sociale de ce lundi 18 décembre (voir compte-rendu) que l’administration souhaite sur ces postes des enseignants volontaires, motivés et habilités. Pour le DASEN, cela signifie que seules deux possibilités sont envisageables :
Le DASEN de l’Hérault précise que le choix s’est porté sur les PEP suite à une discussion entre les DASEN de l’académie.
Il ajoute que seront dédoublés, par ordre de priorité, les CP en REP+, puis CP en REP et CE1 en REP +.
L'avis du SE-Unsa :
Le SE-Unsa prend note que ce sont les DASEN qui se sont positionnés et non le Recteur. Ce qui explique la différence de traitement d'un département à l'autre. L'initiative vient donc bien de l'Hérault et la soi- disante harmonisation académique semble être à géométrie variable.
Il détaille par la suite les différentes situations :
1/ Les plus de maîtres que de classes (PMC) ainsi que les enseignants en poste. Ils seront stabilisés sur leur poste (poste transformé) sous 2 conditions : avis favorable de l’IEN (ou de la commission) et volontariat.
24 PMC exerçant en REP + sont concernés. Une trentaine de collègues adjoints dans l’école et titulaires de leur poste à TD.
2/ Les enseignants en poste sur un dédoublement à titre provisoire cette année. Ces postes seront officiellement crées lors de la carte scolaire 2018. Le DASEN s’interroge sur une possible bonification au mouvement 2018 pour les enseignants occupant le poste cette année (sous réserve d’avoir un avis favorable).
3/ Les enseignants déjà en poste dans l’école (hors CP dédoublés). Ceux qui souhaitent intégrer le dispositif doivent passer la commission d’entretien puis, en cas d’avis favorable postuler au mouvement 2018. Suite aux remontées du terrain, le DASEN s’interroge sur la possibilité de privilégier une sorte de stabilité locale tout en restant vigilant à l’effet d’aubaine.
4/ PMC poste hors REP et REP + (Agde, Bédarieux…) : Le DASEN répond qu’il n’y a pas de disparition systématique mais que les situations seront examinées au cas par cas.
L’avis du SE-Unsa
Le SE-Unsa avait espoir d’infléchir la position du DASEN qui s’obstine dans la mise en place d’un dispositif de « pseudo-sélection » qui n’aura pour effet que de créer de la concurrence et de l’effet d’aubaine là où considérer ces postes comme des « adjoints classiques » aurait permis d’éviter cet écueil.
Au-delà de l’obstination, c’est l’engagement, la qualification et le professionnalisme des équipes au quotidien que le DASEN remet en cause. Comme trop souvent, on fait confiance aux équipes lorsqu’on n’a pas le choix (mise en place du dispositif dédoublé dans l’urgence…) mais à la moindre occasion, on fait un procès en incompétence à ces mêmes équipes qui s’engagent au quotidien auprès de ces publics difficiles.
Pour le SE-Unsa, parler pendant près d’une heure de ces adaptations et possibles entorses aux règles du Mouvement est inadapté. D’autant plus que le DASEN voulant tout maitriser, ne délègue à aucun moment à sa chef de service les questions techniques et pratiques allant d’approximations en errances et refusant d’anticiper les situations potentiellement problématiques… « C’est au pied du mur, que l’on voit le mieux le mur ! »
Ce faux proverbe pourrait résumer à lui seul la situation que vit le département de l’Hérault depuis plusieurs mois. Le manque d’anticipation et la gestion au coup par coup ont mené à des difficultés de gestion, à un service rendu aux personnels de mauvaise qualité. Persister dans cette philosophie ne va pas améliorer la situation…
A noter lors de cette séquence le silence assourdissant du SNE qui se redit favorable à ce dispositif.
Le SE-Unsa ne s’est pas positionné sur ces « réflexions » de l’administration. Un Groupe de Travail étant prévu au début du mois de février sur l’élaboration de la circulaire mouvement.
Documents joints