Le ministère réorganise le fonctionnement de l’éducation prioritaire, que savons nous pour l’instant ?

Pour les collèges, la nouvelle carte des REP est maintenant officialisée (depuis le CTA du 3 novembre 2014).
Il y aura en Haute-Garonne 5 collèges classés REP + à Toulouse (Bellefontaine, G Sand, Badiou (ex-Reynerie), Stendhal et Lalande)
et 4 collèges classés REP, à Toulouse (Vauquelin, Bécanne, Nougaro et Toulouse-lautrec).

Pour les écoles, la carte n’est pas encore établie mais la règle ministérielle est assez précise : peuvent être classées en REP, les écoles dont les élèves vont (majoritairement) à un collège de REP.
Ainsi, à Toulouse, (à cause de leurs collèges de rattachement) les 5 écoles André Daste, Jean Moulin et Leo Lagrange ne seront pas en REP.
Pour les autres écoles, les IEN doivent établir la nouvelle carte pour fin novembre 2014.

Pour le SE-Unsa, cette nouvelle définition pose plusieurs problèmes :

- Le ministère réorganise à « budget constant », ce qui ne permettra pas de classer en REP tous les établissements qui sont les plus en difficulté.
Pour la région, il ne restera que 19 collèges REP au lieu de 28 en ECLAIR. Nous avons dénoncé cette méthode auprès du ministère.
Nous avons obtenu que les indemnités soient maintenues (pendant 3 ans) pour les collègues dont l’établissement sort du dispositif.

- Limiter les écoles de REP à celles rattachées à un collège REP n’est pas pertinent.
Pour autant, avant de demander aux collègues de perdre une journée de salaire, le SE-Unsa cherche des solutions moins coûteuses :
Le SE-Unsa a écrit nationalement à la ministre pour que des écoles puissent être REP, même sans un collège en REP (voir courrier en pièce jointe).
Localement, le SE-Unsa est intervenu auprès de l’I.A. pour demander que les écoles d’Empalot soient considérées, lors des mesures de carte scolaire, comme des écoles REP et ne soient pas touchées par des mesures de carte scolaire.
Le SE-Unsa a obtenu un premier engagement de l’IA-Dasen : pour la rentrée 2015, les écoles concernées seront traitées comme les écoles de REP.

Nous interviendrons à nouveau lors des instances à venir. Pour le SE-Unsa, les moyens dévolus aux écoles de REP sont utiles et nécessaires.
Nous n’oublions pas pour autant les 750 autres écoles du département. Les classes surchargées, l’absence des RASED, le manque de remplacement… sont autant d’obstacles qui rendent difficile le travail des collègues dans de nombreuses classes. Le SE-Unsa ne tombera pas dans le piège qui cherche à opposer les écoles entre elles,toutes les écoles ont besoin de moyens.
En cherchant avant tout à défendre l’intérêt des collègues, le SE-Unsa continue son travail.