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SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  vendredi 10 février 2023

[ECOLES, rentrée 23] - CDEN du 9 février 23

 


Après le GT du 30 janvier et le CSA du 6 février, nous avons terminé les instances qui discutent de la carte scolaire par le CDEN...

Face au préfet, au Dasen, aux élu-es (régions, département et communes) et aux parents (FCPE) ; le SE-Unsa a répété les problèmes engendrés par les commandes ministérielles associés au manque de moyens pour la Haute-Garonne.

Voir au bas de l’article, notre déclaration :

Les élections passées, 
les classes peuvent fermer.

*

- Les mesures n’ont presque pas évoluées (deux fermetures annulées, deux fermetures ajoutées, des précisions pour les nouvelles écoles..) et le Dasen a fini par répondre aux demandes des personnels et des parents : " On verra aux instances de juin"


> la liste des mesures <

Suite au CDEN, nous comptons :

- 103 fermetures de classes
(et 18 fermetures conditionnelles)

- 59 ouvertures de classes
et 30 ouvertures "autres postes" : 20 TR ; 3 CPC (+ 6 CPC et - 3 ERUN) ; 3 ULIS, 3 UPE2A et 1 IME.

- il "restera" une dizaine de postes pour les instances de juin et septembre.

*

- Le SE-Unsa a continué a défendre les situations les plus difficiles pour les écoles qui nous avaient sollicitées. Nous avons informé les collègues.

- Pour les décharges exceptionnelles attribuées pour les directions d’école (surtout en REP), le Dasen a précisé "qu’elles sont maintenues en 2023 à l’identique de celles qui existent en 2022".



CDEN du 9 février - déclaration du SE-Unsa
 
Les élections passées,
les classes peuvent fermer.

Ce titre résume la situation des écoles dans notre pays, la Haute-Garonne n’y échappe pas. La dotation 2023 montre à ceux et celles qui en doutaient encore la politisation de la carte scolaire.
Les Recteurs et les Dasens ne doivent plus répartir les moyens pour répondre aux mieux aux besoins éducatifs ; ils doivent d’abord répondre aux besoins de communication des gouvernants.

Et, à l’inverse des impôts locaux qui augmentent après les élections, les dotations en postes, elles, baissent.
Moins 6 pour la Haute-Garonne !

Vous allez rappeler que les effectifs sont à la baisse. Ce n’est pas faux, les effectifs devraient baisser (pour ceux qui aiment les moyennes) de 0,7 élève par école. Cela va tout changer !

*

Dans notre département, sur le podium des plus mal dotés du pays, nous cumulons toutes les commandes de communication ministérielle sans jamais en avoir les moyens.

Les commandes mises à l’affiche : GS, CP et CE1 à 12 en REP et à moins de 24 partout ailleurs ; accompagner le rural ; accompagner l’école inclusive ; améliorer le remplacement…

La réalité du département :
- 200 écoles ont encore des GS, CP-CE1 à plus de 24 par classe.
Rien d’étonnant quand 400 classes ont plus de 28 élèves (et même une cinquantaine dépassent 30 élèves !)

- Un manque de remplaçants qui se compte en centaines chaque jour. Nous avons même des absences de plusieurs semaines sans remplacement.

- Une école inclusive ne le devient pas par décret.
En Haute-Garonne, il n’y a même pas deux postes de RASED par circonscription ; Les ERS (Enseignants Référents de Scolarité) ont un nombre record de dossiers ; il y a des listes d’attente pour les ULIS ; des centaines d’AESH manquent pour couvrir les notifications…

Tout le monde voit bien que l’affichage et la réalité diffère.

En Haute-Garonne, il n’y aura pas d’améliorations des conditions de travail, ni pour les élèves, ni pour les personnels.