Retour à l'article normal

SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  jeudi 10 février 2022

Situation sanitaire - Le SE-Unsa 31 rencontre les députés

 

Afin de porter la réalité du terrain à nos parlementaires, sur la gestion de la crise sanitaire mais aussi sur les difficultés inhérentes de l’école, le SE-Unsa 31 a sollicité les députés de Haute-Garonne... >ICI<

- Le 28 janvier, nous avons rencontré la députée de la 7e circonscription.
- Le 4 février, le 11 février, d’autres rencontres sont programmées.  Nous vous tiendrons informés ... 

*
****


Le 31 janvier, suite à notre courrier, la sénatrice Brigite Micouleau a écrit au ministre Blanquer  >ICI<

*
****


Le SE-Unsa 31 a participé à une visio réunion avec Mme Toutut-Picard, Députée de la 7e circonscription de la Haute Garonnele vendredi 28 janvier 2022. 

La gestion de la crise sanitaire

Il a été pointé :

  • les changements trop nombreux de protocoles qui perturbent le fonctionnement de l’école et demandent une adaptation constante ainsi qu’une information et communication importante auprès des familles : les parents ne comprennent plus ! Il y a des incohérences dans le protocole qui perdent encore plus les familles notamment les différences de traitement des cas contacts à l’école et intrafamiliaux . Il faut un protocole plus simple et lisible par tous.
  • le “dogme” de "l’école ouverte” à tout prix désorganise complètement l’école : les personnels tombent malades et l’accueil des élèves ne peut se faire en toute sécurité. Il faut pouvoir fermer une école quand la situation est critique.
  • les personnels sont restés trop longtemps sans protection : les masques FFP2 peinent à arriver, comme les capteurs en CO2. Les personnels ont souvent dû s’auto-financer leur propre protection.

Madame La députée a rappelé qu’un énorme budget avait été voté pour soutenir les collectivités dans l’équipement des capteurs en CO2. Elle s’étonne que toutes les écoles ne soient pas encore équipées.

Le SE-Unsa a insisté sur le fait que les personnels avaient besoin d’une reconnaissance. Depuis 2 ans, les personnels des écoles participent à l’effort national . Il faut que cet investissement soit reconnu.

La surcharge de travail des directeurs et directrices d’école

  • La gestion de la crise a encore complexifié le travail et la surcharge de travail des directeurs et directrices d’école : les procédures administratives sont trop lourdes et trop souvent modifiées. Elles sont chronophage et se font au détriment du lien avec les familles qui doivent être accompagnées. Les décharges sont insuffisantes.

Le SE-Unsa a rappelé qu’une programmation de montée en charge des décharges était indispensable pour garantir une relle augmentation des décharges.

Nous avons demandé à Mme la Députée un point de vigilance dans la publication des textes d’application de la Loi dite Rilhac notamment en ce qui concerne l’aide humaine à apporter aux directeurs et directrices d’école.

Pour le SE-Unsa cette aide doit être pérenne et formée. L’etat pourrait aussi s’engager dans son financement.

Le problème du remplacement

  • Le département manque cruellement de remplacement et cela oblige la fermeture de classe. Le recrutement sur la LC et des contractuels ne permet pas de combler ce manque de remplaçant car le problème existant déjà avant la crise sanitaire.

Madame la Députée nous a demandé de lui communiquer un état des lieu du remplacement et des besoins dans le département.

  • Nous avons rappelé que la dotation de notre département était insuffisante et ne permettait pas de répondre à tous les besoins. En effet la spécificité de notre département qui mêle territoires ruraux et urbains doit être pris en compte : il faut préserver les lieux de vie dans la ruralité mais également pouvoir permettre une offre éducative de qualité aux communes très urbaines. La dotation doit prendre en compte la spécificité des territoires.

L’école Inclusive

Madame la Députée nous a demandé si l’inclusion était vraiment efficace ? 

  • Nous avons rappelé que l’école inclusive est un sujet majeur de notre société. c’est pour cela que l’école inclusive doit bénéficier de moyens importants pour sa réussite. Les handicaps et les besoins sont réels.

> il faut recruter des AESH en nombre. Il faut les former sur le handicap et rendre le métier attractif.

> Il faut différencier les besoins spécifiques et ne pas démanteler les réseaux d’aide.

> il faut favoriser l’intégration et la prise en charge du soin en complément de l’inclusion.

> il faut créer des postes dans les ITEP en lien avec les ARS.

Prime COVID 2e confinement

Le SE-Unsa a informé Mme la députée d’un point de blocage avec le rectorat de Toulouse sur le paiement de la prime 2e confinement.

Suite à cette visio, la députée a écrit à Mme S. Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du premier ministre, chargée des personnes handicapées et au ministre Blanquer >ICI<

*
****