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SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  jeudi 19 octobre 2023

1,5 % en jui 23 ; Prime en oct/nov 23 ; 5 points en jan.24

 

20 aôut 2023

Une prime ?

Après les 1,5 % du 1er juilllet 2023 et avant le 5 points d’indice en janvier 2024, voici (pour certains) la prime exceptionnelle pouvoir d’achat pour les agents publics.

Elle sera versée en une fois avant la fin décembre 2023 (’un montant maximum de 800€). Vous pouvez être concerné si votre rémunération brute est inférieure à 3 250€/ mois.

Voir les détails Une prime... utile mais insuffisante


12 juin 2023

Alors que l’inflation pointe à 5,1 % sur un an, le ministre de la Fonction publique a présenté lundi 12 juin plusieurs mesures concernant les salaires et le pouvoir d’achat des agents publics.

Ces annonces déconnectées des attentes des collègues dont le pouvoir d’achat fond à vue d’œil et trop éloignées des revendications de 10 % de revalorisation que portaient le SE-Unsa, l’Unsa Éducation et l’Unsa Fonction publique, nous ont amenés à quitter la table des négociations.


Quelles sont
les mesures annoncées ?

- Augmentation du point d’indice de 1,5 % au 1er juillet 2023. Il passera de 4,85 € à 4,92 €. Cette "revalorisation" du point d’indice est nettement inférieure à l’inflation et ne compensera donc pas la dégradation du pouvoir d’achat des agents publics.

Prime de pouvoir d’achat dégressive de 800 € à 300 € pour les agents payés jusqu’à 3 250 euros bruts/mois. Elle devra être versée d’ici la fin de l’année et concernerait 50 % des agents de la Fonction publique d’État.

- Augmentation de 5 points d’indice, soit 24,61 € net supplémentaires par mois environ, est prévue pour l’ensemble des personnels, à compter du 1er janvier 2024

- Augmentation de 1 à 9 point(s) d’indice supplémentaire(s) au 1er juillet 2023 pour les personnels les moins bien rémunérés. Cela devrait concerner principalement les AED et les AESH afin de compenser le tassement premiers niveaux des grilles des salaires les plus bas qui fait aux hausses successives du Smic.

- Augmentation de 50 à 75 % de la prise en charge des frais de transports collectifs.
- Revalorisation de certains frais de mission.
- Reconduction de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa).

L’avis du SE-Unsa

Les mesures annoncées sont très décevantes en ne permettant pas de mettre un terme au recul du pouvoir d’achat des agents publics.

Une fois de plus, même si ces décisions sont utiles, elles ne sont ni à la hauteur des besoins ni aux attentes des personnels.

Elles sont également déconnectées de l’urgence à résoudre le défaut d’attractivité de nos métiers.

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Communiqué de l’Unsa,
22 janvier 22

Augmenter les rémunérations
et améliorer le pouvoir d’achat,
le moment arrive !

L’UNSA a fait de la question des rémunérations et du pouvoir d’achat sa priorité depuis plusieurs mois. Partout où elle le peut, grâce à la négociation et à l’action sectorielle, elle tente d’arracher des améliorations de la part des employeurs, patronat et pouvoirs publics.

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Déclarartion de l’Unsa-éducation au CTM,
26 janvier 22

Il est urgent d’agir pour l’attractivité
des métiers de l’Éducation Nationale

Le comité technique ministériel de l’Éducation nationale s’est réuni le 26 janvier 2022. L’UNSA Éducation a porté d’une voix forte la nécessaire augmentation du pouvoir d’achat afin d’assurer l’attractivité de nos métiers...

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Communiqué de Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa
24 janvier 22

Mettre les rémunérations
en première ligne

Le pouvoir d’achat et les rémunérations doivent revenir au centre du débat, les Français nous le demandent.

C’est le peuple français qui, en 1789, avait déclaré que « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »

Il y a urgence aujourd’hui à réhabiliter cette notion d’utilité commune et elle peut servir de levier à l’augmentation attendue du pouvoir d’achat : les différences de rémunération doivent être fondées sur l’utilité commune.

L’utilité commune n’est plus reconnue

Ils et elles sont les invisibles qui s’activent au cœur des gares, des entreprises, des entrepôts, des Ehpad ou à la caisse des supermarchés. Acclamés au plus fort de la pandémie, ils ont rapidement disparu du discours politique alors qu’ils continuent d’assurer les services essentiels sans lesquels la Nation ne fonctionnerait pas.

Leur rémunération, elle aussi, mérite d’être mise en première ligne. Je ne suis pas de ceux qui ont oublié les promesses qui leur ont été faites au plus fort de la pandémie : une reconnaissance morale de leur contribution à l’utilité commune et la nécessité d’une rétribution salariale à la hauteur.

La raison est claire : la logique de marché qui est supposée réguler la rémunération des travailleurs en première ligne est aveugle à l’utilité commune de leur travail. Cette logique débouche sur une complète décorrélation entre l’utilité commune des travailleurs au front et leur rémunération effective.

Faire réellement de la contribution à l’utilité commune un critère de rémunération

Inscrire l’utilité commune au cœur des modes de rémunération est un principe de justice sociale mais aussi une nécessité économique : rendre du pouvoir d’achat au plus grand nombre pour la relance de notre
économie.

Je propose trois idées pour poursuivre cette réflexion :

1. Je plaide pour une revalorisation de l’ensemble des salaires dans le privé et des traitements dans le public.

2. Je plaide pour une limitation des écarts de salaires au sein d’une même entreprise, afin d’atténuer les disparités entre les différentes lignes.

3. Je souhaite, sur les plus hauts revenus, une contribution à l’utilité commune proportionnelle à la distance du front sanitaire et des premières lignes.

Les employeurs, patronat et pouvoirs publics, ont l’impératif de répondre à ce qui, plus qu’une revendication, devient une exigence et une nécessité. Cette priorité est la grande affaire de cette année 2022, avant comme après l’élection présidentielle.

Laurent ESCURE,
Secrétaire Général de l’Unsa

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