Article publié le jeudi 19 octobre 2023.
20 aĂ´ut 2023
Une prime ?
Après les 1,5 % du 1er juilllet 2023 et avant le 5 points d’indice en janvier 2024, voici (pour certains) la prime exceptionnelle pouvoir d’achat pour les agents publics.
Elle sera versée en une fois avant la fin décembre 2023 (’un montant maximum de 800€). Vous pouvez être concerné si
votre rémunération brute est inférieure à 3 250€/ mois.
Voir les détails Une prime... utile mais insuffisante
12 juin 2023
Alors
que l’inflation pointe à 5,1 % sur un an, le ministre de la Fonction
publique a présenté lundi 12 juin plusieurs mesures concernant les
salaires et le pouvoir d’achat des agents publics.
Ces annonces
dĂ©connectĂ©es des attentes des collègues dont le pouvoir d’achat fond Ă
vue d’œil et trop éloignées des revendications de 10 % de revalorisation
que portaient le SE-Unsa, l’Unsa Éducation et l’Unsa Fonction publique,
nous ont amenés à quitter la table des négociations.
Quelles sont
les mesures annoncées ?
- Augmentation du point d’indice de 1,5 % au 1er juillet
2023. Il passera de 4,85 € à 4,92 €. Cette "revalorisation" du point
d’indice est nettement inférieure à l’inflation et ne compensera donc
pas la dégradation du pouvoir d’achat des agents publics.
- Prime de pouvoir d’achat dégressive de
800 € à 300 € pour les agents payés jusqu’à 3 250 euros bruts/mois.
Elle devra être versée d’ici la fin de l’année et concernerait 50 % des
agents de la Fonction publique d’État.
- Augmentation de 5 points d’indice,
soit 24,61 € net supplémentaires par mois environ, est prévue pour
l’ensemble des personnels, à compter du 1er janvier 2024.
- Augmentation de 1 à 9 point(s) d’indice supplémentaire(s) au 1er juillet
2023 pour les personnels les moins bien rémunérés. Cela devrait
concerner principalement les AED et les AESH afin de compenser le
tassement premiers niveaux des grilles des salaires les plus bas qui
fait aux hausses successives du Smic.
- Augmentation de 50 Ă 75 % de la prise en charge des frais de transports collectifs.
- Revalorisation de certains frais de mission.
- Reconduction de la garantie individuelle du pouvoir d’achat (Gipa).
L’avis du SE-Unsa
Les
mesures annoncées sont très décevantes en ne permettant pas de mettre
un terme au recul du pouvoir d’achat des agents publics.
Une fois de
plus, même si ces décisions sont utiles, elles ne sont ni à la hauteur
des besoins ni aux attentes des personnels.
Elles sont Ă©galement
déconnectées de l’urgence à résoudre le défaut d’attractivité de nos
métiers.
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Communiqué de l’Unsa,
22 janvier 22
Augmenter les rémunérations
et améliorer le pouvoir d’achat,
le moment arrive !
L’UNSA a fait de la question des rémunérations et du pouvoir d’achat sa
priorité depuis plusieurs mois. Partout où elle le peut, grâce à la
négociation et à l’action sectorielle, elle tente d’arracher des
améliorations de la part des employeurs, patronat et pouvoirs publics.
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Déclarartion de l’Unsa-éducation au CTM,
26 janvier 22
Il est urgent d’agir pour l’attractivité
des métiers de l’Éducation Nationale
Le comité technique ministériel de l’Éducation nationale s’est réuni le 26 janvier 2022. L’UNSA Éducation a porté d’une voix forte la
nécessaire augmentation du pouvoir d’achat afin d’assurer l’attractivité
de nos métiers...
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Communiqué de Laurent Escure, secrétaire général de l’Unsa
24 janvier 22
Mettre les rémunérations
en première ligne
Le pouvoir d’achat et les rémunérations doivent revenir au centre du débat, les Français nous le demandent.
C’est le peuple français qui, en 1789, avait dĂ©clarĂ© que « Les hommes
naissent et demeurent libres et Ă©gaux en droits. Les distinctions
sociales ne peuvent ĂŞtre fondĂ©es que sur l’utilitĂ© commune. »
Il y a urgence aujourd’hui Ă
réhabiliter cette notion d’utilité commune et elle peut servir de levier
à l’augmentation attendue du pouvoir d’achat : les différences de
rémunération doivent être fondées sur l’utilité commune.
L’utilité commune n’est plus reconnue
Ils et elles sont les invisibles qui s’activent au cœur des gares,
des entreprises, des entrepĂ´ts, des Ehpad ou Ă la caisse des
supermarchés. Acclamés au plus fort de la pandémie, ils ont rapidement
disparu du discours politique alors qu’ils continuent d’assurer les
services essentiels sans lesquels la Nation ne fonctionnerait pas.
Leur rémunération, elle aussi, mérite d’être mise en première ligne.
Je ne suis pas de ceux qui ont oublié les promesses qui leur ont été
faites au plus fort de la pandémie : une reconnaissance morale de leur
contribution à l’utilité commune et la nécessité d’une rétribution
salariale Ă la hauteur.
La raison est claire : la logique de marché qui est supposée réguler
la rĂ©munĂ©ration des travailleurs en première ligne est aveugle Ă
l’utilité commune de leur travail. Cette logique débouche sur une
complète décorrélation entre l’utilité commune des travailleurs au front
et leur rémunération effective.
Faire réellement de la contribution à l’utilité commune un critère de rémunération
Inscrire l’utilité commune au cœur des modes de rémunération est un
principe de justice sociale mais aussi une nécessité économique : rendre
du pouvoir d’achat au plus grand nombre pour la relance de notre
Ă©conomie.
Je propose trois idées pour poursuivre cette réflexion :
1. Je plaide pour une revalorisation de l’ensemble des salaires dans le privé et des traitements dans le public.
2. Je plaide pour une limitation des Ă©carts de salaires au sein
d’une même entreprise, afin d’atténuer les disparités entre les
différentes lignes.
3. Je souhaite, sur les plus hauts revenus, une contribution Ă
l’utilité commune proportionnelle à la distance du front sanitaire et
des premières lignes.
Les employeurs, patronat et pouvoirs publics, ont l’impératif de
répondre à ce qui, plus qu’une revendication, devient une exigence et
une nécessité. Cette priorité est la grande affaire de cette année 2022,
avant comme après l’élection présidentielle.
Laurent ESCURE,
Secrétaire Général de l’Unsa
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