- Les mesures : Ouvertures/Fermetures

- CTSD du 27 janvier, la déclaration du SE-Unsa

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- 1 - Résumé du CDEN du 5 février

- 2 - Résumé du CTSD du 3 février
- 3 - Résumé du CTSD du 27 janvier
- 4 - Compte rendu et analyse du CTSD du 27-1
- 5 - Déclaration du SE-Unsa au CTSD du 27-1

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Publié le 5 février
Résumé du CDEN du 5 février

Le CDEN est résumable assez simplement : Il n’y a eu aucun changement dans le projet présenté par le Dasen.

Voir au début de notre article les "ouvertures/fermetures"

Le SE-Unsa a répété, aux élus et aux parents, son analyse sur le projet du Dasen dans sa déclaration préalable :

Entre le "démerdentiel" sanitaire
et une carte scolaire à la carte...

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2
Publié le 4 février,
Résumé du CTSD du 3 février

Après 6 heures de CTSD (voir ci-dessous), nous avons recommencé (pendant 4 heures et demi) à dérouler la liste des écoles du département.

- Le SE-Unsa a répété ses demandes par une courte déclaration :
" Nous voulons des mesures de carte scolaire justes et transparentes.
Justes, avec une règle définie pour toutes les écoles.
Transparentes, avec un seuil d’ouverture et de fermeture défini pour chaque type d’école. "

- Le Dasen a répété que ce n’était pas sa méthode.

Il n’a modifié qu’une dizaine de mesures (des fermetures devenant des blocages pour la plupart).

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3
Publié le 27 janvier,
Premier résumé du CTSD du 27 janvier…

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Le grand raté

Le Dasen avait une occasion unique d’améliorer la situation dans le département (plus de postes et moins d’élèves).
S’il l’a fait pour certains… Nous retenons surtout qu’il n’existe plus aucune règle pour répartir les postes : les seuils ont disparu.

Nous l’avions demandé dès notre déclaration préalable (voir ci-dessous), nous l’avons répété durant les 6 heures de réunion : quelle est la règle ? ? ?
Nous avons eu une seule réponse : il n’y a plus de règle, enfin il y a une règle pour chaque école.

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Il y a une soixantaine de fermetures et autant d’ouvertures de classes, mais il reste surtout une cinquantaine d’écoles qui n’ouvrent pas de classes (avec des moyennes supérieures à 28 en maternelle ou à 26 en élémentaire) alors que des dizaines d’autres écoles restent à 20 ou 21 ou 17 de moyenne (et n’ont pas de fermeture de postes).

Pour le SE-Unsa, ce n’est pas notre conception du service public.

Tous les représentants des personnels ont voté contre ce projet.
Le CTSD est re-convoqué mercredi prochain.

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4
Publié le 28 janvier,
Pour compléter notre « premier résumé » du CTSD

Après les différentes déclarations préalables, le Dasen a fait une présentation de la situation (avec un diaporama !) et donné ses priorités. Que retenons nous :

Les élèves d’ULIS compteront dans les effectifs.
Enfin ! Comme le Dasen l’a lui-même souligné « ce n’est que l’application de la loi de 2019… ».
Pour les 90 écoles concernées, c’est enfin la garantie que l’ULIS n’entraine plus une « surcharge » des effectifs.
(Cette application utilise une quinzaine de postes)

Le ministre commande que des PIAL soient installés partout.
Le dasen répond à cette demande… mais précise qu’il l’accompagne de moyens, environ ¼ de décharges par PIAL pour l’enseignant qui sera le coordonnateur du PIAL.
(Cela utilise environ 5 postes)

Les modifications de décharges de direction (petites écoles, 9 et 13 classes élem…) obtenues pour la rentrée 2021 seront appliquées.
Même si certains estiment que ce n’est rien… Le Dasen annonce que cela « coûte » l’équivalent de 8 postes.

L’école inclusive est annoncé dans les priorités, mais…

- Le SE-Unsa approuve la création de 7 postes de « maitres ressources vie scolaire » qui devront « étoffer » la cellule des cas complexes…
Entre prévention et « pompier », il y a un vrai besoin d’aide aux écoles pour les élèves « hautement perturbateurs »

- Mais… Mais pourquoi mettre cette mesure en miroir de la suppression de 7 postes de RASED ?
La période actuelle a-t-elle besoin de moins de maitre E et G ? Suppression d’autant moins logique que l’administration, elle-même, reconnait que le travail demandé aux « maitres ressources » n’est pas le même.

« GS à 24 » : zéro poste pour 46 mesures !
- La baisse des effectifs en maternelle permet au Dasen d’afficher pour 46 écoles l’application de la commande présidentielle de « grande section à 24 » en utilisant zéro poste. Génial.

- Par contre, pour les 50 écoles maternelles que n’en bénéficient pas, moins génial.
Surtout que le Dasen (quand on lui demande d’appliquer cette mesure à telle ou telle école qui n’en bénéficie pas) n’arrive pas à expliquer pourquoi il refuse…

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En résumé, il n’y a plus de règle commune.

- Si les 60 fermetures de classes et les 60 ouvertures de classe sont à peu près logiques, quand nous demandons des ouvertures pour une cinquantaine d’autres écoles qui ont des effectifs élevés…
Le Dasen refuse mais ne justifie rien. Il dit juste qu’il n’a pas les moyens pour tout…

- Si nous appliquions les règles utilisées depuis des dizaines d’années en Haute-Garonne, il y aurait 80 fermetures de classe supplémentaires.

Ainsi, nous avons des écoles qui auraient 25 élèves par classe après une fermeture ET qui ne ferment pas ;
Et nous avons des écoles qui ont beaucoup plus de 25 élèves par classe (31, 32… en maternelles ; 28, 29… en élémentaires) ET qui n’ont pas d’ouvertures.

Le SE-Unsa est opposé à ce fonctionnement injuste, inégal et opaque.
Nous le répéterons au Dasen.

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Résumé en chiffre…

- Il y avait 50 postes supplémentaires (« et il n’y en aura pas d’autres » précise le Dasen).
- Les ouvertures et fermetures de classe (en ajoutant les nouvelles décharges de direction) utilisent environ 20 postes.
- Les moyens de l’école inclusive (PIAL, ULIS, ERS…) utilisent environ 10 de postes
- Il reste environ 20 postes.

- Il y a aura de nouvelles instances en juin, puis en septembre.
En juin et septembre, le Dasen a annoncé ne pas vouloir faire de fermeture de classe, et utiliser les postes restants pour créer des postes de remplaçants.

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NON à la fermeture des CADP
(Centre d’Animation et de Documentation Pédagogique)
de Tournefeuille et Fronton.
Signez et faites signer ! >ici<

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5
Publié le 27 janvier

Déclaration du SE-Unsa 31

M le Dasen,

Les documents préparatoires, pour votre première carte scolaire en Haute-Garonne, montrent une orientation nouvelle dans le choix des mesures et un projet contrasté…
Si des mesures vont dans le bon sens, il semble que votre priorité soit la « non mesure ».
Mais nous attendons des précisions pour bien comprendre vos intentions…

Pour ne pas répéter notre déclaration au CDEN, nous ferons - pour ce CTSD – une « non déclaration ».
Juste deux remarques et deux demandes.

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Première remarque, qui confirme ce que nous disions en septembre.
Le ministre, l’année dernière avec son joker « commune rurale », vous a obligé à annuler une quinzaine de fermeture de classe que vous aviez prévu. Les élections passées, le joker a disparu… et vous fermez ces quinze classes cette année.
15 postes. Les moyens qui manquaient en 2020 pour ne pas fermer en septembre et pour ouvrir sur les écoles qui en avaient le plus besoin. Merci M le ministre.

Deuxième remarque, vous avez de la chance mais peu de moyens.
Vous êtes dans une situation historique dans laquelle la Haute-Garonne n’aura pas d’élèves supplémentaires, du jamais vu depuis très longtemps.
Pourtant, les 50 postes attribués par la volonté du recteur actent une mauvaise dotation. En effet, si la Haute-Garonne aura une amélioration de son encadrement (le P/E), elle sera deux ou trois fois plus faibles que les autres départements de l’académie.

Nous avions voulu croire à votre annonce de printemps : « je serai plus efficace que vous (les syndicats) pour obtenir des moyens pour le département ». Nous nous sommes trompés.

Ensuite, nous avons deux demandes, qui sont pour nous un minimum.
Pour l’instant, nous votons contre votre projet.

Première demande, des moyens pour les urgences urgentes.

- Il faut des postes pour l’école inclusive.
Zéro création d’ERS ? Nous pensons que c’est un oubli tellement le manque est criant et reconnu par tous.
Zéro création de postes de Rased ? (51 % des élèves de l’académie et 29 % des maitres G).

- Il faut des postes de remplaçants. Combien en ferez-vous ?

 

Deuxième demande. Quelle règle ? Quelle équité ?
C’est pour nous le point essentiel : nous pensons que les moyens (même insuffisants) doivent être répartis de façon juste. Une répartition juste et transparente, qui demande une règle commune.

Les enseignants sont mécontents d’avoir trop d’élèves dans leur classe, ce qui dégrade les conditions d’apprentissages des élèves.
Ils sont mécontents mais ils le seront beaucoup plus si cette situation n’est pas partagée et devient évitable.

Les années précédentes, si les classes de maternelles restaient à moins de 28 élèves, vous fermiez une classe. Cette année, parfois, vous ne fermez pas.
En même temps, une vingtaine d’écoles sont à plus de 28 élèves par classe… et vous n’ouvrez pas. Ce n’est ni acceptable, ni logique.

Les années précédentes, si les classes d’élémentaires restaient à moins de 26 élèves, vous fermiez une classe. Cette année, parfois, vous ne fermez pas.
En même temps, une vingtaine d’écoles sont à plus de 26 élèves par classe… et vous n’ouvrez pas. Ce n’est ni acceptable, ni logique.

Notre demande est simple : quelle est la règle dans ce département ?
Quelle règle pour les maternelles ? Quelle règle pour les maternelles avec GS à 24 ?
Quelle règle pour les élémentaires ? Pour les primaires ? Les REP ?...

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Pour conclure et résumer,
Vous avez la chance démographique de devenir le Dasen que l’on citera longtemps à ses successeurs comme celui qui a amélioré les seuils dans le département,
Ne devenez pas celui qui a remplacé l’équité par l’arbitraire.