L’édito de notre info-lettre 22 du 9 février 2021

Situation sanitaire, Covid 19
Nous sommes dans le « démerdentiel »…

Tel est le résumé de la situation que nous avons fait au Dasen lors du CDEN du 5 février.
Nous le répéterons au CHS-CT le jeudi 11 février : la débrouille et le flou à chaque niveau de notre administration, jusqu’au plus haut niveau…

Extraits de notre déclaration au CDEN : 

« M. le DASEN, avant d’entamer l’ordre du jour, nous souhaitons que vous donniez à tous des informations sur la situation sanitaire…

Nous le résumons d’un mot (désolé de la trivialité) : nous sommes dans le « démerdentiel »
- Quand il y a 8 mises à jour en un mois du document ministériel qui cadre la situation, sans information directe et régulière aux personnels ;
- quand il y a des consignes contradictoires de la hiérarchie qui fait ce qu’elle peut pour suivre les déhanchés communicationnels du ministre ;
- quand la gestion pratique des « cas contacts » et des fermetures de classes est encore plus variante que le virus…

Chacun fait comme il peut. Oui, nous souhaitons que les élèves continuent à aller à l’école mais il faut l’organiser, dans le respect et la sécurité de tous… »

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L’édito de notre info-lettre 20 du 28 janvier 2021

Ouvertures/fermetures,
l’arbitraire est la nouvelle règle
CTSD du 27 janvier : une occasion unique ratée

Le Dasen avait une occasion unique d’améliorer la situation dans le département : il y aura plus de postes et moins d’élèves. S’il l’a fait pour certains… 
Nous retenons surtout qu’il n’existe plus aucune règle pour répartir les postes : les seuils ont disparu.

Nous l’avions demandé dès notre déclaration et nous l’avons répété durant les 6 heures de réunion : quelle est la règle ? ? ?

Nous avons eu une seule réponse : il n’y a plus de règle, enfin il y a une règle pour chaque école.

Il y a une soixantaine de fermetures et autant d’ouvertures de classes, mais il reste surtout une cinquantaine d’écoles qui n’ouvrent pas de classes (avec des moyennes supérieures à 28 en maternelle ou à 26 en élémentaire) alors que des dizaines d’autres écoles restent à 20 ou 21 ou 17 de moyenne (et n’ont pas de fermeture de postes).
Au SE-Unsa, ce n’est pas notre conception du service public.

Pour voir la suite de notre compte rendu, toutes les mesures d’ouvertures, de fermetures… > ICI <

Notre déclaration préalable demandant une carte « juste » entre les écoles > ICI <

 

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L’édito de notre info-lettre 18 du 14 janvier 2021

Nouvelle année 2021.
Et déjà « y en a marre... »

Au-delà des vacances de fin d’année, nous espérions une année 2021 meilleure que celle que nous quittions. Nous sommes en janvier et c’est toujours ce que nous nous souhaitons : "une bonne année".
Une bonne année, qui commence bien mal et rend difficile la réalisation de tous nos vœux.

- La poursuite, l’amplification même, de la pandémie pèse sur l’ensemble de la société et rend incertaine toute projection. Pourtant la pandémie exige de l’anticipation, comme nous le demandons au ministre...
L’anticipation fait défaut dans l’éducation, mais les projets ministériels continuent à s’enchainer malgré l’opposition des personnels…

- Aura-t-on enfin la concrétisation - début février - d’une programmation pluriannuelle d’augmentation des salaires, plusieurs fois promise et annoncée ?
Certains en doute, alors que les effets concrets du budget 2021 arrivent dans chaque école : fermetures de classes et absence d’ouvertures. Les 50 postes supplémentaires sont très en deçà, en Haute-Garonne, des demandes ministérielles et des besoins du département… Voir carte scolaire

Alors oui, pour beaucoup d’entre nous, dès la reprise, « y en a marre ».
Comment peut-on exprimer ce ras-le-bol permanent ? Certains, depuis décembre et malgré le flou de la situation sanitaire, propose pour le 26 janvier une grève, une grève pour tout (ou contre tout).
Le grand nombre de revendications nous assurent qu’elles ne seront pas satisfaites et que cette journée n’aura d’autre efficacité que de permettre l’expression de notre exaspération.

Cette exaspération est largement partagée par le SE-Unsa, même si nous pensons qu’une grève pour rien (ou pour tout) rendra ensuite plus difficile une mobilisation (peut-être nécessaire avec les conclusions du « Grenelle » de Blanquer).

Entre les conséquences de la pandémie et de la carte scolaire qui sont bien visibles,
entre l’augmentation de salaires et les conclusions du « Grenelle » qui sont attendues,
le SE-Unsa 31 est mobilisé pour vous et vous souhaite toujours une bonne année 2021 !

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31