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SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  vendredi 30 octobre 2020

Editos OCT 2020 - Samuel Paty - Essentiels !

 

Notre info-lettre du 23 octobre 2020

Vendredi 16 octobre, Samuel Paty a été assassiné
Assassiné parce qu’il enseignait la liberté d’expression

Le vendredi 16 octobre, sortant de son travail, Samuel Paty a été assassiné.
Il a été assassiné parce qu’il était prof.
Un assassinat invraisemblable, inimaginable qui montre que la guerre menée au nom de l’intégrisme islamiste est bien globalisée, que cette guerre, menée par des militants politiques fascisants, s’attaque à tous ceux qui refusent un ordre totalitaire dirigé par de soi-disant interprètes d’une prétendue parole divine.

Cette idéologie s’attaque à ce qui s’oppose leur vision du monde. Notre république laïque, où chacun a sa libre conscience (croyant ou non) et où tous les citoyens sont égaux, est l’exact opposé de leur dessein.

Elle frappe mais n’atteindra pas son objectif ; à la guerre de tous contre tous, nous opposerons la vie de tous avec tous. Toujours, nous opposerons notre vie en commun.
Avec une pensée pour notre collègue, et sa famille, nous continuerons notre travail.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


Nommer le mal
Et œuvrer pour l’unité

- Comme le rappelle de notre confédération, l’Unsa, l’assassinat de Samuel Paty est un combat politique, contre le fascisme islamique.
Voir l’Unsa participe aux rassemblements

- Nous devons travailler au maximum à l’unité, c’est pourquoi, nous tenions a construire un cadre commun le plus large. C’est pour cela que nous avons travailler à modifier un texte collectif : Face à l’obscurantisme, faisons grandir une société unie et fraternelle




L’édito de notre info-lettre 8 du 30 octobre

Nous sommes essentiels !
Mettons la société à l’endroit.

Le vendredi 16 octobre, notre dernier message titrait « Bonnes vacances ! On se repose et on se détend… ». Depuis…

Depuis, nous avons assisté à l’inimaginable assassinat d’un professeur (Voir notre message précédent, ci-dessus) et à l’assassinat de croyants dans une église.

Depuis… Nous avons écouté Emmanuel Macron et nous sommes à nouveau semi-confinés. Le président de la République a dit beaucoup de choses, j’en mettrais une seule en exergue : Nous sommes essentiels !

Si nous pouvons discuter sans fin sur les raisons réelles, les incohérences, les difficultés créées…
Les faits sont clairs : les Ecoles seront ouvertes. Les personnels de l’éducation sont donc dans la catégorie des métiers essentiels au fonctionnement du pays. Nous montons en première ligne.

Ce n’est pas une nouveauté pour les enseignants, mais c’est le changement majeur depuis le confinement du printemps : l’Ecole est essentielle au pays.
Nous rejoignons ainsi les hôpitaux, les éboueurs, les policiers… autant de fonctionnaires pour lesquels il y a une reconnaissance répétée de notre utilité.
Tout comme le « quoi qu’il en coûte » montre la France comme un pays mettant en œuvre une Sécurité Sociale ; la définition répétée d’une fonction publique essentielle est une bonne nouvelle.

Nous – les personnels de l’Ecole – sommes essentiels, il faut le répéter inlassablement, y compris pour nous même. Chaque personnel, dans la classe, avec les parents… porte une part de l’engagement de la république d’une éducation pour tous. Ne l’oublions pas, nous sommes essentiels.

Il ne faut pas l’oublier et il faudra donc remettre la société à l’endroit : organiser et répartir les moyens collectifs vers cet essentiel à la vie en commun.
Comme donner à l’éducation nationale un budget qui permette un fonctionnement amélioré, avec des personnels reconnus (C’est l’objet de notre courrier commun aux parlementaires ).
De même pour l’ensemble de la fonction publique, ainsi que pour la répartition et le partage des richesses produites et (ce qui conditionne tout le reste) pour la survie de la planète : il faut privilégier l’essentiel.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

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