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Des moyens face Ă  l’urgence - Actions du SE-Unsa
Article publié le lundi 9 novembre 2020.
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- 8 nov. - Courrier commun au Dasen.
- 5 nov. - Lettre Ă  envoyer Ă  JM Blanquer " Entendez-moi ! "
- 3 nov. - Motion pour conseils Ă©coles, conseil d’administration.
- 28 oct. - Courrier aux parlementaires.


8 novembre

Les syndicats du département (dont le SE-Unsa 31) envoient
un courrier au Dasen

- Notre courrier intégral > ICI <

- Extraits : " Monsieur l’Inspecteur d’AcadĂ©mie,
Depuis la sortie des classes du 16 octobre dernier, de nombreux événements ont frappé notre pays

De nouveau, le Ministre a multiplié les annonces, ordres et contre-ordres
 sans laisser le temps aux équipes pour faire face aux défis qui leurs sont donnés


Pire, alors que toute la sociĂ©tĂ© s’organise pour combattre la seconde vague de coronavirus, il est demandĂ© aux enseignant.es et Ă  tout.es les agents qui exercent dans les Ă©coles d’accueillir l’ensemble des Ă©lĂšves sans pour cela leur apporter les conditions nĂ©cessaires



 il est nĂ©cessaire que les Ă©coles puissent rester ouvertes
 Aussi, nous vous demandons Monsieur le DASEN d’assumer vos responsabilitĂ©s d’employeur et de nous apporter les moyens d’effectuer nos missions dans les conditions sanitaires nĂ©cessaires
 "

- Notre courrier intégral > ICI <



le 5 novembre

Entendez-moi, Monsieur le ministre !

Dans ce contexte de crise sanitaire doublĂ©e de la menace terroriste, vous ressentez de la colĂšre, de l’exaspĂ©ration et de l’épuisement ?
Vous trouvez que les changements de pied incessants et le flou sur les annonces et mesures sont insupportables ?
Vous trouvez surtout que le ministre ne nous Ă©coute pas et ne nous reconnaĂźt pas comme des professionnels ?
Alors, dites-le !

Le SE-Unsa vous propose un message
que vous pourrez envoyer directement et personnellement
par mél au ministre
pour lui faire savoir votre Ă©tat d’esprit.

 
 


Toulouse, le 3 novembre 2020

L’ensemble des syndicats de l’éducation de Haute-garonne (Unsa-Ă©ducation, FSU, CGT, Cgt-FO, Sud....) et les parents (de la FCPE) demandent des moyens pour faire face Ă  l’urgence

Le texte commun :

Les organisations syndicales de l’éducation nationale et la FCPE 31 considĂšrent que la situation sanitaire actuelle nĂ©cessite la prĂ©sence massive et urgente de personnels dans les Ă©coles, collĂšges, lycĂ©es.

Elles demandent au ministre de l’Éducation Nationale de procĂ©der au recrutement de ces personnels en urgence dĂšs la semaine de la reprise du 2 novembre, en particulier en ayant recours aux listes complĂ©mentaires des concours, et en rĂ©abondant les listes complĂ©mentaires lorsque cela s’avĂšre nĂ©cessaire.

Concernant la mise en place du nouveau protocole sanitaire dit renforcĂ©, nos organisations dĂ©noncent l’absence de moyens humains et matĂ©riels rendant intenable sa mise en place une nouvelle fois dans l’urgence.

Nous rĂ©affirmons notre demande de fourniture gratuite de masques pour l’ensemble des Ă©lĂšves dans les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires, collĂšges et lycĂ©es.

Nos organisations invitent les personnels et les parents d’élĂšves Ă  se mettre en contact notamment lors des conseils d’école et conseil d’administration pour s’adresser au DASEN, recteur et ministre sous forme de courrier ou motion pour revendiquer des moyens exceptionnels pour les Ă©coles, collĂšges et lycĂ©es. "



Paris le 28 octobre 2020,

- Projet de budget 2021 -
les syndicats interpellent les parlementaires.


Mesdames et messieurs les députés et sénateurs,

Les organisations signataires ont pris connaissance du projet de budget 2021 qui est en discussion au Parlement. Elles considèrent que le budget de l’Education nationale et de l’enseignement agricole public ne sont pas à la hauteur de l’ambition éducative.
Tout nous conduit à l’exigence de plus d’éducation pour tous les jeunes dans un contexte où les inégalités continuent à se creuser et où les périls obscurantistes nécessitent la mobilisation, l’aide et le soutien à toute la communauté éducative.
Le gouvernement propose une loi de finances pour 2021 qui est loin de traduire cette ambition.

Dans le 1er degré, les créations de postes financeront la poursuite des dédoublements et le plafonnement à 24 des effectifs en GS, CP et CE1 et le moratoire des fermetures dans le rural. Elles ne permettront pas d’amélioration du quotidien de la majorité des classes si comme en 2020, les recrutements induits pas ces mesures ne sont pas à la hauteur des engagements.

Dans le second degré, on prétend compenser les suppressions d’emplois en obligeant les enseignants en place à travailler plus : l’équivalent de 2500 ETP seraient financés en heures supplémentaires, c’est du mépris pour des enseignants déjà épuisés par leur charge de travail.

Dans l’enseignement agricole, ce ne sont pas moins de 80 postes qui seraient supprimés, avec un objectif d’austérité maintenu à - 300 ETP sur la période 2019/2022 alors que pour supporter cette trajectoire l’enseignement agricole a déjà été largement amputé de ses moyens pédagogiques, en contradiction avec la transition agroécologique qu’il doit porter pour faire face aux enjeux environnementaux majeurs auxquels notre société est confrontée. Aucune création de poste n’est prévue pour renforcer les équipes pluriprofessionnelles.

Le ministère ne prend pas la mesure de l’augmentation des effectifs, de la situation sanitaire qui impose particulièrement des mesures pour faire baisser les effectifs d’élèves par classe à court et moyen terme et de l’état de fatigue des personnels, épuisés par des années de dégradation des conditions de travail et une rentrée hors normes.

Enfin, la nécessaire revalorisation des personnels ne trouve dans ce projet de budget qu’une traduction minimale avec 400 millions d’euros prévus. C’est trop peu pour les personnels, surtout que cela est censé permettre beaucoup : « reconnaître les missions », « développer la coopération » et « transformer les pratiques via le numérique notamment ».

Les organisations exigent un budget qui renonce aux suppressions d’emplois et engage un rattrapage des pertes salariales subies par les personnels, avec des mesures significatives pour tous les personnels dès cette année, et des créations de postes pour répondre à tous les besoins, en commençant par les plus urgents. Elles considèrent que l’ambition pour l’éducation suppose une programmation pluriannuelle.


   Courrier intersyndical -    
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