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AJOUT DU 3 SEPTEMBRE

Le SE-Unsa se mobilise aux côtés des directrices et directeurs, au travers de son alerte sociale et de l’action « Direction : on met la pression ! »
pour que le gouvernement consente enfin à donner les moyens qui s’imposent.

Voir notre article national :

Dépot d’une alerte sociale "direction d’école" :
le SE-Unsa met en garde le ministère

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ARTICLE DU 28 AOUT

Un an après le suicide de Christine Renon, les perspectives d’amélioration proposées par le ministère pour la direction d’école sont plus que décevantes. 

Pourtant, la situation des directrices et directeurs se dégrade d’année en année, au point de devenir intenable. Malgré cela, ces derniers ont, une fois de plus, démontré leur extraordinaire investissement en mettant tout en œuvre pour faire face à la gestion d’une crise sanitaire sans précédent. Après une année scolaire hors du commun, la Covid-19 ne doit pas servir de prétexte pour atténuer les préoccupations des directrices et directeurs. 

Le SE-Unsa, mobilisé à leurs côtés depuis des années, a déposé mercredi 26 aout une alerte sociale sur la direction d’école et suivra, avec la profession, l’avancée de l’agenda social. 

Le SE-Unsa construira avec les directrices et directeurs les mobilisations nécessaires à l’obtention d’avancées concrètes et significatives. 

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Un marathon sans fin…..

Le décès tragique de notre collègue Christine Renon il y a presque un an a permis de mettre en lumière les conditions de travail dégradées des directeurs.rices d’école.

Le ministère a ouvert cette « énième chantier » de transformation de l’école, s’engageant dans un marathon allant de réunions en questionnaires ….. la ligne d’arrivée est encore loin, surtout en ce qui concerne l’annonce de mesures concrètes, utiles et efficaces.

Les différentes étapes dans notre précédent article >ICI<

La crise sanitaire avait du mettre à l’arrêt le calendrier prévu au printemps concernant les réunions de l’agenda social.

Parallèlement, la députée Cécile Rilhac, avait déposé en mai une proposition de loi créant la « fonction de directeur d’école ». Une loi toujours en cours d’examen à l’assemblée nationale.

Notre article >ICI<

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Des améliorations à la rentrée 2020 ?

En juillet le ministre de l’Éducation nationale a de nouveau annoncé des améliorations concernant les conditions de travail des directrices et directeurs, pour la rentrée de septembre 2020 cette fois- ci : simplification des tâches, augmentation de l’aide proposée, révision des critères de décharges .

Une circulaire dans ce sens est d’ailleurs parue au BO du 27 aout 2020 >ICI<

Et

Lors de sa conférence de presse du 26 août, le ministre de l’Éducation nationale a confirmé le versement d’une indemnité exceptionnelle et enfin annoncé son montant : 450 €. Elle sera versée aux directrices et directeurs d’ici la fin de l’année civile. Enfin, cette indemnité reconnaît leur extraordinaire implication dans la gestion de la crise sanitaire. Mais les contours (450 € brut ou net, …) et le calendrier de versement seront précisés ultérieurement.

Notre article >ICI<

Et 

Un nouveau cycle de réunions s’engage dans le cadre de l’agenda social pour la direction d’école. Le calendrier sera le suivant :

- mercredi 9 septembre à 14h30 : GT n°1 sur les critères d’attribution des décharges de direction ;

- mercredi 23 septembre à 14h30 : GT n°2 sur la délégation de compétences possibles (en lien avec la loi Rilhac) ;

- mercredi 7 octobre à 14h30 : GT n°3 sur la rémunération et l’avancement des directrices et directeurs ;

- mercredi 14 octobre à 14h30 : GT n°4 sur les questions de sécurité.

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L’analyse du SE-Unsa

Si la volonté d’avancer est affichée par le ministère, notamment au travers des annonces visant à donner du temps aux directeurs, simplifier leurs tâches, accompagner et renforcer les relations entre pairs, mettre à disposition une aide administrative auprès des directeurs volontaires, nous n’avons toujours pas de concret sur les moyens alloués.

Ces mesures seront elles mises en place dans notre département ? et comment ? 

Les conclusions de l’agenda social semblent sans cesse repoussées alors qu’elles sont indispensables pour concrétiser les attentes des personnels.

Pourtant, les directrices et directeurs d’école sont à bout, y compris les plus expérimentés. Leur travail s’alourdit constamment entre les tâches administratives, la gestion des enseignants, des parents et des partenaires qui se transforme rapidement en gestion de conflits, ainsi que, pour nombre d’entre eux, la gestion de la classe.

Ensemble il faut Agir pour la Direction d’école

Aidez - nous en signant et diffusant
la pétition >ICI<

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