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Le 21 décembre 21
Le texte de " loi 2021-1716 du 21 décembre
2021 créant la fonction de directrice ou de directeur d’école " est
publié au Journal Officiel.
Lire le texte de loi
Article mis Ă jour le 14/12/21
La Proposition de Loi Rilhac a été définitivement
adoptée hier.
C’est la fin du cheminement législatif, mais pas du travail syndical sur la
Direction d’école.
- Pour le SE-Unsa, ce texte est globalement positif, Le
SE-Unsa fait le point sur les principaux éléments de la loi > ICI <
- Le SE-Unsa vous propose aussi un article pour
stopper les idées reçues sur cette loi >ICI<
Article mis Ă jour le 25/11/21
Après
des mois de discussions à l’Assemblée nationale et au Sénat, la commission
mixte paritaire réunie le 16 novembre est parvenue à un accord sur la
proposition de loi Rilhac créant la fonction de directrice ou de directeur
d’école.
-
Avant la promulgation de la loi, le SE-Unsa fait le point sur les
derniers changements apportés au texte >ICI<
Le
Gouvernement doit à présent soumettre ce texte aux parlementaires pour un vote
sur l’ensemble du texte avant de pouvoir procéder à la promulgation de la loi.
Le Sénat a définitivement adopté la proposition de loi
créant la fonction de directrice ou de directeur d’école le 25 novembre dans la
rédaction résultant du texte adopté en commission mixte paritaire.
L’Assemblée nationale l’examinera le 13 décembre, pour une mise en
application dès la rentrée 2022.
Après cette promulgation, il faudra encore des textes
d’application pour traduire des objectifs globaux. Ceux-ci relevant alors du
ministère, le SE-Unsa exige qu’ils fassent l’objet
de discussions poussées pour répondre concrètement aux besoins et
préoccupations concrètes des équipes.
Article mis Ă jour le 21/10/21
Adoption du texte en seconde lecture
au SĂ©nat
L’adoption hier soir de la PL RILHAC par
le Sénat est une étape supplémentaire vers la reconnaissance tant attendue des
directrices et directeurs.
Mais le texte adopté hier est différent du texte voté précédemment par l’Assemblée nationale. Une CMP (commission mixte paritaire) devra donc être réunie pour aboutir à la conciliation des deux assemblées sur un texte commun.
La PPL RILHAC adoptée hier au Sénat confirme la reconnaissance de la directrice ou du directeur comme pilote pédagogique d’une équipe, sans en faire un supérieur hiérarchique.
Elle permet bel et bien certaines avancées qui
faciliteront le quotidien des directrices et directeurs : PPMS, Ă©lections
des représentants des parents d’élèves, référents , aide administrative et matérielle, formation, avancement accélérée...
Le SE-Unsa poursuit ses actions pour que
les avancées soient réellement mises en œuvre sur le terrain.
Notre article https://enseignants.se-unsa.org/Rec...
Article mis Ă jour le 30/09/21 :
Adoption du
texte en seconde lecture à l’Assemblée nationale.
- L’assemblée nationale a adopté en
seconde lecture la proposition de loi RILHAC visant à créer la fonction de
directeur.trice d’école.
Le texte doit encore passer par le SĂ©nat.
- Il faudra veiller à ce que cette loi qui acte quelques avancées pour la direction d’école ne reste pas lettre morte. Les attentes sont fortes et nécessaires pour faire évoluer le fonctionnement de l’école.
Lire l’article
et l’analyse du SE-Unsa https://enseignants.se-unsa.org/Loi...
Article mis Ă jour le 23/09/21
Nouvel examen
de loi à l’Assemblée Nationale
- La Commission des affaires culturelles et de
l’éducation de l’Assemblée nationale a examiné et voté les
amendements présentés.
L’examen du Texte par l’Assemblée Nationale aura lieu à partir du 29/09/21.
Lire l’article
et l’analyse du SE-Unsa >ICI<
Article mis Ă jour le 4/05/21
Vers une impasse ?
- L’examen en 2ème lecture de la Proposition de Loi dite "Rilhac", initialement prévu en mai, pourrait être reporté à décembre.
- Les organisations SE-Unsa, Sgen-CFDT, SNE, GDID et
GTRID ont adressé un courrier commun pour demander que cette 2ème
lecture ait lieu au printemps.
Un courrier-type est également à disposition des collègues souhaitant écrire eux aussi pour demander la même chose. N’hésitez pas à nous mettre en copie de vos envois.
L’article du SE-Unsa avec le courrier type >ICI<
Adoption
par le SĂ©nat
- La proposition de loi " Rilhac" créant la fonction de directrice et de directeur d’école a été adoptée en première lecture par l’Assemblée
nationale le 24 juin 2020.
- Transmise au Sénat, elle a été examinée en séance publique le 10 mars
2021.
Le Sénat a voté la proposition de loi.
- Des évolutions sont actées. Sans révolutionner le
fonctionnement de l’école, elles peuvent être de nature à faciliter l’exercice
des missions des directeurs.
Lien vers la proposition de loi adoptée par le Sénat : https://www.senat.fr/petite-loi-ame...
L’analyse du SE-Unsa (points positifs - points
négatifs)
- La proposition de loi doit continuer son parcours législatif et doit maintenant à nouveau être examinée et votée en deuxième lecture par l’Assemblée nationale.
L’avis du SE-Unsa : Le SE-Unsa veut continuer à suivre le chemin législatif de ce texte de loi
qui permettra un avancement significatif de l’exercice de la direction
d’école.
> nous continuons de porter nos revendications et notre vision de l’école.
> nous pointons des précisions à améliorer, des points de vigilance.
En effet, ce texte ne doit pas décevoir les directeurs.trices d’écoles qui ont
de fortes attentes pour améliorer leurs conditions d’exercice et de travail.
Article Mis Ă Jour le 26/06/20
Adoption
en 1ere lecture par l’Assemblée Nationale.
Attention
à la déception...
La proposition de loi créant la fonction de
directrice et directeur d’école a été adoptée en première lecture à l’issue
des travaux de ce mercredi 24 juin 2020.
Après une étude en commission prometteuse, le passage en séance a renvoyé les
éléments de décharge au niveau règlementaire.
L’analyse du SE-Unsa pour vous aider Ă
comprendre :
Des points positifs sont présents
dans le texte adopté ce mercredi 24 juin.
Ils consolident la prise en compte de la fonction de directeur d’école, même si
les éléments de rémunération et de décharge présents dans le texte initial de
la proposition de loi sont renvoyés à la concertation qui sera pilotée par le
ministère.
Points Ă retenir :
- Disparition de l’emploi fonctionnel.
- Le directeur bénéficie d’une délégation de compétences de l’autorité académique pour le bon fonctionnement de l’école qu’il dirige. Il n’exerce pas d’autorité hiérarchique sur les enseignants de son école.
- L’avancement des directrices et
directeurs est prononcé de façon accélérée.
- Le référent direction d’école est créé dans chaque
département ; il doit déjà avoir exercé des missions de direction.
- Le directeur d’école peut bénéficier d’une décharge totale ou partielle d’enseignement. Cette décharge est déterminée en fonction du nombre de classes et des spécificités de l’école dont il assure la direction dans des conditions fixées par décret. Abandon du seuil de 8 classes car il a été jugé que cela ne relevait pas de la loi.
- Lorsque la taille ou les spécificités de
l’école le justifient, l’État et les communes ou leurs groupements peuvent,
dans le cadre de leurs compétences respectives, mettre à la disposition des
directeurs d’école les moyens permettant de garantir l’assistance
administrative et matérielle de ces derniers.
- Une offre de formation dédiée aux directeurs d’école leur est proposée tout au long de leur carrière.
- Un vote par voie électronique pour le Conseil d’école est possible quel que soit le nombre de listes sur simple décision du directeur.
- Le directeur d’école peut mettre en place un conseil de la vie écolière, constitué à parité d’élus élèves, de représentants de l’administration et des parents, qu’il préside.
- Le directeur d’école dispose des outils numériques nécessaires à sa fonction.
- Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai
d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport
évaluant l’impact du développement des outils numériques sur la simplification
des tâches administratives pour les directeurs d’école.
*
****
L’avis du SE-Unsa :
Le ministre a dĂ©clarĂ© Ă l’AssemblĂ©e nationale « Nous
leur devons dans la loi la reconnaissance des spécificités de leurs missions et
nous leur devons dans la pratique l’amélioration de leurs conditions
d’exercice ».
Il avait déjà affirmé vouloir mettre en œuvre des améliorations
tangibles pour la rentrée 2020.
Pour le SE-Unsa, le projet de loi « crĂ©ant la
fonction de directrice et de directeur d’école » est un engagement des
élus de la Nation à améliorer sensiblement la situation de la direction
d’école. Il ne pourra rester seulement un symbole. Des négociations doivent
s’ouvrir avec les organisations syndicales pour traduire concrètement les
avancées tant attendues.
Le
SE-Unsa affirme qu’il faut plus que des mots pour répondre à l’urgence de la
direction d’école.
L’article complet du SE-Unsa : https://enseignants.se-unsa.org/Loi...
ARTICLE mis Ă jour le 17 JUIN 2020
Texte amendé par la commission
des affaires culturelles et de l’Education.
La proposition de loi « crĂ©ant la fonction de directeur d’école » a Ă©tĂ© amendĂ©e par la
Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation de l’Assemblée nationale
avant son examen en session plénière.
Par ses interventions auprès des parlementaires, le SE-Unsa a obtenu de
nombreuses améliorations du texte.
Voir notre article https://enseignants.se-unsa.org/Pro...
Le texte doit ĂŞtre prĂ©sentĂ© et votĂ© Ă
l’Assemblée nationale en session plénière le 24 juin...
ARTICLE DU 15 Mai 2020
présentation d’une loi
créant la fonction de direction d’école.
Alors que le travail sur la direction
d’école inscrit à l’agenda social depuis le printemps 2018 n’a toujours pas
progressé, le groupe LREM à l’Assemblée nationale a déposé une proposition de
loi sur la direction d’école.
Si elle peut permettre d’avancer vers la reconnaissance d’une mission pleine et
entière et de donner les moyens aux directeurs de pouvoir assurer leur mission,
cette proposition de Loi comporte des éléments qui mériteraient d’être mieux
définis.
*
Cette proposition de loi pourrait
répondre aux attentes fortes des directeurs et directrices d’école, tout en
ne franchissant pas des lignes rouges, notamment celle d’une fonction
hiérarchique comme l’avait un temps envisagé une mission Flash en 2018 ou
le projet d’Établissement public local d’enseignement des savoirs fondamentaux
(EPLESF) qui avait soulevé la colère des enseignants au printemps 2019.
La proposition de loi permet de
donner des perspectives aux directrices et directeurs notamment sur :
davantage de temps pour assurer leur mission avec une décharge totale
de classe à partir de 8 classes même s’ils·elles pourraient alors conserver des
missions d’enseignement, d’accompagnement, de formation ou de
coordination ;
la possibilitĂ© d’être soutenu·es par des emplois de secrĂ©tariat mis Ă
disposition par une convention avec la collectivité et un référent
départemental direction d’école dans chaque DSDEN ;
une volonté de simplification des tâches ;
une reconnaissance sur les plans de la rémunération et de l’avancement de
carrière ;
les moyens de pouvoir prendre et appliquer pleinement des décisions du
conseil d’école.
NĂ©anmoins certaines propositions
doivent être précisées ou modifiées :
Les caractĂ©ristiques d’un « emploi fonctionnel » qui existe
déjà dans la Fonction publique et donc à l’Éducation nationale, si elles
devaient être transposées à la fonction de direction d’école, pourraient se
concrétiser par des nominations à la discrétion du Dasen et une obligation de
mobilité.
Le financement du coût de ces mesures serait assuré par une taxe
supplémentaire sur le tabac, par définition non pérenne.
- La notion de « dĂ©lĂ©gation de l’autoritĂ© acadĂ©mique » au
directeur, s’il est prĂ©cisĂ© qu’elle concerne le « bon fonctionnement de
l’école », doit ĂŞtre dĂ©finie.
D’autre part, cette loi envisage des
évolutions pour lesquelles l’exposé des motifs est souvent plus prometteur que
les articles eux-mêmes. Des dispositions présentées dans l’exposé des motifs ne
relèvent en effet pas de la loi mais de textes règlementaires ultérieurs :
c’est le cas des décharges ou de la rémunération.
Pour devenir réalité, ces mesures nécessitent un engagement à les réaliser
de la part du ministère de l’Éducation nationale.
En revanche, cette proposition de loi Ă©carte la question de la structuration et
du fonctionnement de l’école.
Pour le SE-Unsa, c’est pourtant un des leviers pour la réussite des élèves
et la sérénité des équipes pédagogiques.
Il s’agit donc maintenant de voir quel
sera l’avenir de cette proposition de loi, le cheminement d’une proposition de
loi étant long et semé d’embûches, avec des modifications tout au long du
processus d’examen jusqu’à sa validation par le conseil constitutionnel.
Les attentes des directrices et
directeurs d’école comme les besoins de l’école sont immenses, cette
proposition de Loi ne devra pas aboutir à la déception, ou pire, à de mauvaises
surprises.
Si les rédacteurs ont auditionné de nombreux acteurs dont les organisations
syndicales, ils ne peuvent pas pour autant se prévaloir de leur caution.
Le SE-Unsa qui porte le sujet de la direction et du fonctionnement de l’école
depuis de très nombreuses années, et retrouve plusieurs de ses propositions,
demande maintenant à pouvoir discuter du projet dans sa globalité.
- Lire les propositions du
SE-Unsa : https://enseignants.se-unsa.org/Direction-d-ecole-les-propositions-du-SE-Unsa
- Lire la proposition de projet de loi : http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b2951_proposition-loi
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