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SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  jeudi 22 février 2018

CTSD / CDEN - fév. 18 - Déclaration - Mesures - compte rendu

 

Le CDEN convoqué le mardi 13 à 14 h ne s’est pas tenu.

Plusieurs membres ont choisi de ne pas sièger, en l’absence de quorum le CDEN se réunira la mercredi 21 février à 14 h...

CDEN du mercredi 21 février : déclaration, mesures, compte rendu >ICI<

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- La déclaration du SE-Unsa > ICI <

- Le CTSD s’est dérouléle 12 février de 10 h à 17 h.
Il n’y a eu que 4 ou 5 modifications par rapport au projet initial que nous avions publié et résumé > ICI <

Suite au CTSD, voici le détail des mesures > ICI <

Et le résumé :
- 46 ouvertures
de classe et 17 ouvertures conditionnelles
- 22 fermetures de classe et 23 blocages

- Autres ouvertures : 48 en REP et REP+ (pour CP, CE1 à 12 : voir > ICI < ) ; 9 ULIS...
- Autres fermetures : 12,5 PDMQDC ; 12 PEMF...

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Compte rendu du SE-Unsa
(ajouté le 15 février)

- Le SE-Unsa est intervenu sur les situations des écoles à partir des informations données par les collègues.
Nous avons ensuite informés les écoles concernées.

- Changement de circonscription. La circonscription de Castelginest (HG6) est « allégée » de 8 communes.
- Bazus, Gargas et Villaries seront sur Lanta (HG8)
- Cepet, Gratentour, Labastide St Sernin, Saint Sauveur et Vacquiers sur Grenade (HG23)

- Création de 9 ULIS-écoles prévues :
- Auterive, Zola
- Launaguet, Rimbaud
- Saint Gaudens, la résidence
- 2 à Toulouse, Grand Selve et J Macé
- 4 ne sont pas fixées : Toulouse (Mirail), circo de Castanet, circo de Muret et dans le comminges.

- Cette année, nous avons eu, plusieurs fois, la réponse suivante : « vous verrez avec la nouvelle inspectrice » ...
Il est plus difficile de savoir quel sera le fonctionnement précis de la suite de la carte scolaire… Nous avons tout de même interrogé l’IA-Dasen.

- Le SE-Unsa a demandé que les élèves de l’ULIS soient comptabilisés dans les effectifs des classes
IA : Je ne peux pas. Cela « couterait » environ 14 postes que je n’ai pas.

- Au delà des mesures de carte scolaire, le SE-Unsa est intervenu pour demander la création de TRS dans tout le département.
Encore un refus, avec des arguments un peu à coté « il y aura moins de stagiaires »
Le SE-Unsa - un peu seul – continue à porter cette revendication.

- Nous avons répété notre demande de baisser les seuils.
Par exemple, 50 écoles maternelles ont une moyenne de plus de 30 élèves par classe (avec les moins de trois ans qui ne comptent même plus).
Cette situation, quand on ajoute la baisse de la présence des ATSEM dans plusieurs communes, rend le fonctionnent de la classe très difficile…
Réponse : le seuil ne changera pas, je n’ai pas suffisamment de poste.
Pour les ATSEMs, chaque mairie décide. A Toulouse nous sommes en discussions

- Nous avons également rappelé l’inertie de notre administration sur la question des directions, nous avons rappelé notre demande d’allègement d’APC pour tous les directeurs.

- Sur le fonctionnement des écoles avec les CP et CE1 dédoublés. Le SE-Unsa a demandé le respect des « seuils » pour les classes qui ne sont pas à 12…
Réponse : non, le seuil est sur l’ensemble de l’école.
L’IA-Dasen a ajouté ses explications :
- Entre les postes supprimés de PDMQDC (une trentaine) et les créations de postes pour les classes à 12 (77 postes), il y a quarante postes supplémentaires sur ces écoles…Donc, c’est mieux…
- Pour décider du fonctionnement, il peut y avoir des ajustements, entre 9 et 14 élèves, il peut y avoir une marge… C’est à l’équipe de l’école de voir…
- Les classes à 12 ; ce n’est pas 24 heures sur 24. Les enseignements peuvent parfois se faire autrement qu’en groupe classe, et les enseignants peuvent travailler avec d’autres, en décloisonnement. Il est possible que les enseignants ne soit pas en classe à 12 un tiers du temps.

SE-Unsa : Nous pensons que la provocation a des limites. En fait, vous dites que cela sera mieux et que les collègues des CP et CE1 peuvent faire un travail de « plus de maitres », et vous le dites sérieusement ? ?
Pas de réponse.

Questions diverses :

- Quand aura-t-on les instances (CTSD et CDEN) sur les changements de rythmes scolaires ?
Réponse : en « mars »…

- Quand discutera-t-on de l’attribution des IPE ?
Réponse : lors d’un prochain CTSD, surement en juin…

Dés le CDEN du 21 février, le SE-Unsa interrogera la nouvelle inspectrice : sur les « seuils » départementaux, sur le fonctionnement des CP-CE1 dédoublé, sur la création de TRS dans tout le département, la création de poste de remplaçants…

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La déclaration du SE-Unsa

Monsieur L’Inspecteur, Mesdames et messieurs,

M Caillaut, vous présidez votre dernière instance en Haute-Garonne.
Nous sommes en effet dans un système qui croit qu’un incendie s’éteint par le changement d’un fusible.
Un fusible est utile quand il saute… et par la magie médiatique, le fusible qui saute masque les flammes et étouffe l’incendie.

Si cela améliore l’image de notre ministre ; nous sommes plus circonspects sur l’impact que cela peut avoir sur la situation des personnels et de nos élèves ?
Nous sommes également dubitatifs sur l’effet positif d’un tel fonctionnement.
Même si nous comprenons que le nouveau ministre souhaite montrer, à la presse et à ses personnels, l’étendue de son autorité…

Au SE-Unsa, nous voudrions plutôt que ses pouvoirs soient utilisés pour aider les personnels et les élèves.
La aussi, un ministre a des superpouvoirs mais encore une fois il les utilise pour réaliser ce que personne ne demandait.
Ainsi, dans le département, d’une main il impose l’utilisation de 80 postes pour créer des classes à 12 élèves, utiles pour quelques centaines d’élèves (enfin, si la mairie trouve des locaux).

Mais n’est pas Oudini qui veut !
Et pour les cent vingt mille autres élèves du département, nous voyons ce que le ministre cache dans l’autre main ;
les 40 postes de « plus de maitres » (PDMQDC) supprimés et les 50 écoles maternelles avec plus de 30 élèves par classe ;
Nos voyons aussi que les maitres des réseaux d’aide (les RASED) ne viennent plus dans nos classes ;
Que nous nous accueillons les moins de 3 ans alors qu’ils ne comptent plus ;
Que nous accueillons aussi les élèves des ULIS, alors qu’ils ne comptent pas non plus.
Et parfois, trop souvent, les élèves des autres classes parce qu’il n’y a pas de remplacements.


Monsieur l’inspecteur, les enseignants – eux – n’ont pas de super pouvoirs.

Beaucoup sont heureux et investis dans leur classe, dans le travail qu’ils ont choisi mais, il y a un mais.
Vous savez que le SE-Unsa n’est pas coutumier des exagérations permanentes,

Mais monsieur l’inspecteur, beaucoup de collègues fatiguent.

Ils souffrent dans leur vie professionnelle  : avec trop d’élèves dans leur classe et toutes les difficultés qu’ils amènent en classe.
Les problèmes familiaux, la pauvreté pour certains (même avec Vigipirate rouge vif écarlate) ne s’arrêtent pas au portail de l’école.
Ils sont autant de freins aux apprentissages que nous leur devons.

Les collègues souffrent aussi dans leur vie personnelle.
386 refus de demandes de temps partiels.
Une médecine du travail dont même le nom va disparaitre tant elle n’existe pas.
Un tiers des collègues qui veut (ou doit) changer d’affectation chaque année.
Et pour nous aider à surmonter les épidémies de janvier, un trentième de salaire enlevé à tous ceux qui refusent d’attendre les vacances pour être malade.

Alors, nous n’allons pas en rajouter, mais en regardant votre projet sur les mesures de carte scolaire, nous voyons qu’il annonce au mieux un « statu quo » dans le fonctionnement des écoles.
Et ce statu quo n’est plus tenable longtemps.

Les situations difficiles si elles sont passagères seront intenables lorsqu’elles tendent à devenir la nouvelle norme.

Monsieur l’inspecteur, nous sommes attachés au service public d’éducation. Il faut pour l’améliorer prendre aussi en compte les personnels.

Dans notre département et ailleurs, quelle sera la direction pour le système éducatif ? Avec quels moyens ? Notre ministre si loquace d’habitude n’annonce rien ?

Dites-lui que les personnels, en Haute-Garonne, attendent et voient que ce premier budget annonce de nouveaux reculs (par exemple, trois fois moins de stagiaires l’année prochaine).

S’il n’y a pas d’ouvertures parmi les 50 écoles maternelles à plus de trente,
de créations de postes de remplacement, de RASED, de PDMQDC ;
la comptabilisation des élèves d’ULIS ;
Si nous n’avons pas une attention particulière pour les écoles des « bords de REP » qui cumulent les mêmes difficultés que leurs voisines classées et la même surcharge que leurs voisines non classées.

Sans cela, nous n’aurons d’autres moyens que voter contre votre projet.
En souhaitant que notre opposition soit entendue par celui qui tient la baguette et tire les ficelles…