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SE-UNSA 31


 Par SE031
 Le  vendredi 26 janvier 2018

Audience SE-Unsa – Mairie de Toulouse

 

Le jeudi 25 janvier, durant plus d’une heure et demi, le SE-Unsa a interrogé l’adjointe aux affaires scolaires, Mme Lalane de Laubadère (assistée de M. Argenton, responsable du personnel) sur l’actualité éducative de la commune de Toulouse.

La délégation du SE-Unsa était composée par F. Calmels (mat A. France), S. Liquière (mat Montaudran), J. Zinutti (mat Ronsard) et C. Pena (primaire Alphand).
Nous avons relayé les questions des écoles qui nous avaient communiqué des demandes.

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Sur la question des rythmes scolaires ?

Mairie : Nous sommes favorables au maintien des 4,5 jours. Pour la rentrée 2018,  nous allons terminer l’étude des conseils d’école qui ont délibérés. Entre 4 jours et 4 jours et demi, nous restons avec le fonctionnement actuel.
SE-Unsa : Et la semaine « Toulousaine » avec classe deux mercredis sur trois ?
Mairie : Nous n’y sommes pas forcément opposés si c’est une demande importante. Il nous faudrait étudier l’impact et le coût (dans le cadre du PEDT). Il n’y aura, de toute façon, pas de changement avant la rentrée 2019.

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Sur le fonctionnement général.

Les directeurs-trices d’écoles ont plusieurs interlocuteurs, que faire lorsqu’il y a un « blocage » ?
Mairie : Souvent cela fonctionne bien… Sinon, il faut saisir, le supérieur (responsable de secteur). Et vous pouvez me mettre en copie.

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Sur les personnels municipaux
(AT et ATSEM)

Le SE-Unsa détaille les nombreux problèmes d’absences non remplacés et les répercussions sur le travail avec nos élèves.

Mairie :
- Effectivement, nous avons un problème avec des postes non-pourvus (une cinquantaine) que nous essayons de résorber par une nouvelle vague de recrutement.
- Cela peut se concrétiser par de nouveaux personnels en fonction, pour partie, en mars ou avril.
- Ensuite, oui, il y a un taux d’absentéisme important qui crée des difficultés dans le remplacement. 
- La « charte des métiers » (approuvée par des syndicats des personnels municipaux) n’a pas encore eu d’effet. Nous avons pourtant accédé à des revendications des personnels (ATSEM) qui ont diminué leurs jours de travail pendant les vacances scolaires et sur le temps périscolaire.
- Une part importante des absences est due à des demandes de « garde d’enfant malade ».
- Nous avons recours des postes de contractuels (100 pour les AT, 30 ATSEMS) pour les postes non pourvus et pour augmenter le remplacement


Pour le SE-Unsa, nous rappelons que pour un nombre d’absences « incompressibles », il faut des recrutements en conséquence…

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En maternelle,
sur la nouvelle organisation des ATSEMs

- La réunion hebdomadaire est-elle obligatoire ? Pour tous ? Chaque semaine ?

Mairie :
- C’était une demande des personnels municipaux, ils voulaient un temps de concertation ; cela existe aussi pour les enseignants.
- Nous tenons à ce que ce droit reste effectif, il ne faut qu’il s’étiole dans le temps.
- Cependant, il est possible d’aménager (si c’est le souhait des personnels municipaux) la périodicité, la durée, la participation… nous n’interdisons pas des aménagements.
- Evidemment, nous avons précisé à tous les directeurs-trices de CLAE que, pendant la réunion, un agent doit rester disponible (si besoin pour les enfants, pipi, vomis…)

- Lors d’absences non remplacées, il peut y avoir des après-midi pendant lesquelles des « ATSEM du soir » sont dans l’école, mais pas dans les classes. Pour les enseignants, c’est incompréhensible et incohérent.
Mairie : Il est possible, pour palier ces absences que les personnels « basculent » du périscolaire vers les classes.

SE-Unsa  : cette possibilité est dépendante du bon vouloir du CLAE, pour nous il est anormal que cela ne soit pas un fonctionnement automatique.
Nous voudrions que, lors d’absences non remplacées l’après-midi, la présence en classe (pour les « ATSEM soir ») soit automatique.
Mairie : Nous entendons cette remarque. Nous n’avions pas pris la mesure de ce problème.
Pour cette année, il n’y aura pas de nouvelles consignes globales ; pour autant, lors d’absences non remplacées, il doit être possible (sauf exception) que "l’ATSEM soir" bascule sur un remplacement en classe…


Le SE-Unsa a demandé que ce fonctionnement « en bonne intelligence » soit rappelé aux directeurs-trices de CLAE.
Si vous rencontrez ce problème, dites-le nous, nous interpellerons à nouveau l’adjointe.

- Sur le temps de 15 h à 16 h.
Il est prévu moins d’ATSEM que de classes ET en même temps des personnels mairie (notamment des ATSEMs) sont sur l’école, affectées à un travail périscolaire.
Au-delà des absences non remplacées (voir point précédent), ce fonctionnement est, pour les enseignants, un vrai problème.
Nous l’avons à nouveau expliqué à la mairie : il n’est pas cohérent pour nous, de ne pas avoir d’ATSEM dans sa classe alors qu’un personnel de la mairie (qui est aussi ATSEM) est dans l’école, mais sur un travail périscolaire.
Mairie : Nous n’avions pas imaginé que ce nouveau fonctionnement entrainerait autant de difficultés, pour les années à venir, nous réfléchissons à des ajustements…

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Sur les mesures de carte scolaire,
dans les écoles de REP et REP +

Comment envisagez-vous la mise en place des CP à 12 en dans les 10 écoles de REP et des CE1 à 12 dans les 18 écoles REP+
Mairie :
- Difficilement. Dans beaucoup d’écoles, nous n’avons pas de locaux suffisants pour le nombre d’ouvertures de classes.
- La mairie a estimé que les aménagements couteraient 640 000 euros. Elle a dit à l’IA-Dasen qu’elle ne fera pas de travaux si l’Etat ne les finance pas.

En résumé : les classes concernées se retrouveront dans une demi salle de classe (de 30 m2 au lieu de 60) ou à deux enseignants dans une classe…

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Pour les situations particulières

des écoles.

Pour celles qui nous avaient sollicités, nous avons interrogé la mairie.
Nous avons ensuite fait un compte rendu aux collègues concernés.