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Le jeudi 25 janvier, durant plus d’une heure et demi, le SE-Unsa a interrogé l’adjointe aux affaires
scolaires, Mme Lalane de Laubadère (assistée de M. Argenton, responsable du
personnel) sur l’actualité éducative de la commune de Toulouse.
La délégation du SE-Unsa était composée par F. Calmels (mat A. France), S. Liquière (mat Montaudran), J. Zinutti (mat
Ronsard) et C. Pena (primaire Alphand).
Nous avons relayé les questions
des écoles qui nous avaient communiqué des demandes.
*
Sur la question des rythmes scolaires ?
Mairie : Nous sommes favorables au maintien des 4,5 jours. Pour la rentrée
2018, nous allons terminer l’étude des
conseils d’école qui ont délibérés. Entre 4 jours et 4 jours et demi, nous restons
avec le fonctionnement actuel.
SE-Unsa : Et la semaine « Toulousaine » avec classe deux mercredis
sur trois ?
Mairie : Nous n’y sommes pas forcément opposés si c’est une demande
importante. Il nous faudrait étudier l’impact et le coût (dans le cadre du
PEDT). Il n’y aura, de toute façon, pas
de changement avant la rentrée 2019.
*
Sur le fonctionnement général.
Les directeurs-trices d’écoles ont plusieurs interlocuteurs, que faire
lorsqu’il y a un « blocage » ?
Mairie : Souvent cela fonctionne bien… Sinon, il faut saisir, le supérieur
(responsable de secteur). Et vous pouvez me mettre en copie.
*
Sur les personnels municipaux
(AT et ATSEM)
Le SE-Unsa détaille les nombreux problèmes d’absences non remplacés et les répercussions sur le travail avec nos élèves.
Mairie :
- Effectivement, nous avons un problème avec des postes non-pourvus
(une cinquantaine) que nous essayons de résorber par une nouvelle vague de
recrutement.
- Cela peut se concrétiser par de nouveaux personnels en fonction,
pour partie, en mars ou avril.
- Ensuite, oui, il y a un taux d’absentéisme important qui crée des difficultés
dans le remplacement.
- La « charte des mĂ©tiers » (approuvĂ©e par des syndicats des
personnels municipaux) n’a pas encore eu
d’effet. Nous avons pourtant accédé à des revendications des personnels (ATSEM)
qui ont diminué leurs jours de travail pendant les vacances scolaires et sur le
temps périscolaire.
- Une part importante des absences est due Ă des demandes de « garde
d’enfant malade ».
- Nous avons recours des postes de contractuels (100 pour les AT, 30 ATSEMS)
pour les postes non pourvus et pour augmenter le remplacement
Pour le SE-Unsa, nous rappelons que pour un nombre d’absences
« incompressibles », il faut des recrutements en consĂ©quence…
*
En maternelle,
sur la nouvelle organisation des ATSEMs
- La réunion hebdomadaire est-elle obligatoire ? Pour tous ? Chaque
semaine ?
Mairie :
- C’était une demande des personnels municipaux, ils voulaient un temps de
concertation ; cela existe aussi pour les enseignants.
- Nous tenons à ce que ce droit reste effectif, il ne faut qu’il s’étiole dans le
temps.
- Cependant, il est possible d’aménager (si c’est le souhait des
personnels municipaux) la périodicité, la durée, la participation… nous
n’interdisons pas des aménagements.
- Evidemment, nous avons précisé à tous les directeurs-trices de CLAE que, pendant
la réunion, un agent doit rester disponible (si besoin pour les enfants, pipi,
vomis…)
- Lors d’absences non remplacées, il peut y avoir des après-midi pendant
lesquelles des « ATSEM du soir » sont dans l’école, mais pas dans les
classes. Pour les enseignants, c’est incompréhensible et incohérent.
Mairie : Il est possible, pour palier ces absences que les personnels
« basculent » du pĂ©riscolaire vers les classes.
SE-Unsa : cette possibilité est dépendante du bon vouloir du CLAE, pour
nous il est anormal que cela ne soit pas un fonctionnement automatique.
Nous voudrions que, lors d’absences non remplacées l’après-midi, la présence en
classe (pour les « ATSEM soir ») soit automatique.
Mairie : Nous entendons cette remarque. Nous n’avions pas pris la mesure
de ce problème.
Pour cette année, il n’y aura pas de nouvelles consignes globales ; pour
autant, lors d’absences non remplacées, il doit être possible (sauf exception)
que "l’ATSEM soir" bascule sur un remplacement en classe…
Le SE-Unsa a demandĂ© que ce fonctionnement « en bonne intelligence »
soit rappelé aux directeurs-trices de CLAE.
Si vous rencontrez ce problème, dites-le nous,
nous interpellerons à nouveau l’adjointe.
- Sur le temps de 15 h Ă 16 h.
Il est prévu moins d’ATSEM que de classes ET en même temps des personnels mairie
(notamment des ATSEMs) sont sur l’école, affectées à un travail périscolaire.
Au-delà des absences non remplacées (voir point précédent), ce fonctionnement
est, pour les enseignants, un vrai problème.
Nous l’avons Ă nouveau expliquĂ© Ă
la mairie : il n’est pas cohérent pour nous, de ne pas avoir d’ATSEM dans
sa classe alors qu’un personnel de la mairie (qui est aussi ATSEM) est dans
l’école, mais sur un travail périscolaire.
Mairie : Nous n’avions pas imaginé que ce nouveau fonctionnement
entrainerait autant de difficultés, pour les années à venir, nous réfléchissons
à des ajustements…
*
Sur les mesures de carte scolaire,
dans les Ă©coles de REP et REP +
Comment envisagez-vous la mise en place des CP Ă 12
en dans les 10 Ă©coles de REP et des CE1 Ă 12 dans les 18 Ă©coles REP+
Mairie :
- Difficilement. Dans beaucoup d’écoles, nous n’avons pas de locaux
suffisants pour le nombre d’ouvertures de classes.
- La mairie a
estimĂ© que les amĂ©nagements couteraient 640 000 euros. Elle a dit Ă
l’IA-Dasen qu’elle ne fera pas de travaux si l’Etat ne les
finance pas.
En résumé : les classes concernées se retrouveront dans une demi salle de
classe (de 30 m2 au lieu de 60) ou à deux enseignants dans une classe…
*
Pour les situations particulières
des Ă©coles.
Pour celles qui nous avaient sollicités, nous
avons interrogé la mairie.
Nous avons ensuite fait un compte rendu aux collègues concernés.