Le mardi 19 octobre, le Dasen a reçu le SE-Unsa 31.
Après un état des lieux de la rentrée, nous avons - pendant deux heures - porté les demandes des personnels dans le département...

Pour le SE-Unsa 31, Franck Calmels, Marjorie Buoro, Sandrine Liquière et Jean-Pascal Saget ont interrogé l’IA-Dasen (M. Sieye) accompagné de l’IEN-A (M. Albérici) et du chef de la DPE5 (M. Poujols).

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Nous avons abordé la situation de la rentrée, avec le manque de personnels et les nombreux contractuels, le mouvement qui ne bouge pas, le remplacement à la peine, les AESH manquant·es…

Nous avons aussi interrogé sur les changements de salaire, les postes d’ERVS, les POP, les ULIS…

(En bleu, les réponses de l’administration).

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Sur la rentrée...

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Pourquoi un tel bazar dans les affectations ?

- En septembre 2021, il y avait (surtout sur Toulouse) plus d’une centaine de postes d’adjoints sans enseignant.
Comment arrive-t-on à une telle situation de pénurie de personnels ? Comment les affectations n’ont-elles pas été faites ?

Dasen : Nous ne l’avions pas prévu...
D’autant plus qu’au regard des postes, nous avons une situation qui s’améliore : 75 postes en plus pour 0 élève supplémentaire prévu.
Finalement, comme nous avons un bilan de rentrée avec moins 989 élèves, il n’y a pas eu de difficultés... (pour la répartition des postes...)

- DPE : Nous avons été mis en difficulté par un mauvais calibrage national : trop peu d’enseignants (au mouvement INTER, puis lors des Ineat/exeat) ont été affectés dans le département...

SE-Unsa : Comme les sous-effectifs existent dans de nombreux départements, nous voyons bien qu’il y a une volonté ministérielle d’imposer des enseignants-contractuels dans les écoles ; alors qu’ils n’existaient pas auparavant.

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Le mouvement doit changer.

- Le SE-Unsa a aussi analysé cette rentrée. Il existe des "causes" locales à cette "pénurie" de rentrée : L’organisation du mouvement doit être modifiée !

Plusieurs exemples :
- Début juin, Vous avez ouvert 25 classes... Mais n’avez affecté personne dessus.
- Fin juin, vous avez affecté des enseignants sur 105 postes à profil… Mais leurs postes d’adjoints libérés n’ont pas été pourvus.
- Début juillet, vous avez affecté les TS (trop mal, trop tard, en limitant leurs choix)... mais en laissant des postes d’adjoints vacants.

Nous souhaitons une autre organisation du mouvement pour éviter de reproduire ces dysfonctionnements à la rentrée 2022…

IEN-A : Nous pensons modifier les affectations des TS. Nous les affecterons aussi sur les postes entiers qui restent vacants, et pas seulement sur des fractions de postes.

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Quelle est la situation pour
les contractuels ?

IEN-A et DPE : Nous sommes autour de 170 conttractuels (34 sur des supports 2d degré et 137 sur le 1er degré)

- Ceux qui sont recrutés depuis le 1er octobre le sont jusqu’au 7 juillet. Ceux recrutés en septembre, le sont jusqu’au 31 août.
SE-Unsa (pour rester poli) : C’est une très mauvaise manière, faite à ces collègues déjà précaires... Pour nous il faut qu’ils soient recrutés jusqu’au 31 août, d’autant qu’il semble qu’ils seront peut-être amenés à être réembauchés à la rentrée 2022...

- 170 contractuels (plus 60 alternants), Il vous faut penser à remplacer leur absence la semaine du CRPE...
IEN-A : Nous n’y avons pas encore pensé...

- Ils ont une adresse professionnelle... mais n’ont pas reçu le NUMEM pour y accéder...
DPE : Nous enverrons à tous leur NUMEM.

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Pour les remplaçants ?

Le 24 septembre, un premier groupe de travail a été réuni (notre compte-rendu). Quelle est la situation maintenant ?

IEN-A : La situation est "stabilisée". Plus de la moitié (300 sur 550) des TR sont bloqués sur des affectations à l’année.

En novembre, nous ferons un nouveau groupe de travail.

DPE : Pour les ISSR,
nous enverrons "bientôt" le calendrier des retours des fiches ARIA. Suite à des problèmes techniques, nous ne pourrons verser qu’en janvier les ISSR de septembre et octobre. En février, celles de novembre et décembre.

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Quelle est la situation pour les AESH ?

Les collègues (enseignants et AESH) nous interrogent sur les manques d’AESH et les difficultés dans les écoles pour organiser les accompagnements des élèves notifiés...

Dasen : Avec la généralisation des PIALs, nous pouvons maintenant avoir un état des lieux de la situation ; information impossible avant...
Notre difficulté première vient de l’augmentation des notifications (qui nous interroge...). En septembre 2021, il y a 29 % de notifications de plus qu’à la rentrée 2020 : plus de 10 000 pour le département.

IEN-A : Nous sommes à près de 4 500 AESH et nous continuerons à embaucher.
Bien sûr, il est impossible de suivre, jour par jour, l’augmentation des notifications.

Nous estimons manquer d’environ 200 AESH pour "couvrir" les demandes actuelles. Cela représente 4 ou 5 % de nos besoins.

SE-Unsa : L’absence, même de 5% d’AESH, engendre des soucis dans de nombreuses écoles, des difficultés pour la répartition des AESH, des manques de suivi pour des élèves...
Autant de problèmes qui s’ajoutent et qui pèsent sur les personnels, dégradant ainsi leurs conditions de travail au quotidien.

IEN-A : Nous allons demander aux ERS, pour chaque nouveau GEVA-Sco, d’être vigilant·e sur les besoins d’accompagnement (ou pas) des élèves notifiés.

Dasen : Suivre une augmentation exponentielle des besoins est impossible...
Nous devons aussi nous interroger sur ce fonctionnement, qui ne résoudra pas tout...

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Autres questions...

Changement de salaire ? !

SE-Unsa : Pour les collègues qui sont passés à la hors-classe ou à la classe exceptionnelle au 1er septembre 2021 ;
et pour les collègues qui ont changé d’échelon au 1er septembre 2021, quand seront-ils payés ?

DPE : Nous prévoyons de mettre à jour sur la paie de décembre 2021 (avec le correctif pour les mois précédents).

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Les ERVS, c’est quoi ?

SE-Unsa : Depuis la création des postes d’ERVS, nous cherchons à savoir ce qu’ils sont ?

Dasen : Nous avons discuté entre nous pour préciser leur fonction. Les Enseignants Référents de Vie scolaire (ERVS), que nous avons créé dans 7 circonscriptions, ont une fonction spécifique :

- Ils ne sont pas liés à l’école inclusive (ils ne sont pas dans le RASED), ni un appui de la cellule des cas complexes.

- Ils doivent aider les équipes à traiter les difficultés comportementales, les "cas difficiles"...
Pas les élèves très très perturbateurs (-> cellule cas complexes).
Pas le champ d’intervention des RASED (-> SDEI).

- Ils interviennent dans l’ensemble de leur circonscription et sont pilotés par un IEN (M. Duez, HG7).
- Ils ont (en octobre et novembre) 7 jours de formations.

- Les "POP" sont la nouveauté pour changer de département à partir de 2022.
Le ministère, contre l’avis de tous les syndicats, a décidé -tout seul - d’ouvrir environ 250 postes à profil (les "POP") dans toute la France sur lesquels les collègues pourront postuler.
Un moyen de contourner les barèmes, qui ne répond en rien au manque d’attractivité de certains postes...

- Quels postes, pour le 31, pourraient être des POP ?

IEN-A : Le ministère les retiendra, ou pas, mais nous avons choisi 5 postes (qui sont vacants) : 2 postes en LSF, 2 coordo d’étab spécialisé et le poste de directeur-référent.

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Surcharges en ULIS ?

SE-Unsa  : Les effectifs dépassent souvent les seuils recommandés, encore plus en collège. Que faire pour améliorer ce fonctionnement ?

Dasen : Vous avez raison, il y a de plus en plus d’élèves orientés en ULIS. Nous en avons beaucoup ouvertes ces dernières années.

Dans l’immédiat, nous assumons la création de liste d’attente. Comme nous l’avons dit pour les AESH, les notifications augmentent beaucoup, cela questionne...

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Questions individuelles

Le SE-Unsa a interpelé le Dasen et ses services sur des problèmes particuliers.

Nous avons informé les écoles et collègues concernés par les réponses...

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