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Editos NOV. DEC. 20 - SĂ©paratisme ! - Juste enseignant.e - PPMS pour nous
Article publié le mercredi 16 décembre 2020.
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L’édito de notre info-lettre 15 du 16 décembre

Un PPMS pour les personnels
serait un cadeau utile.

Pour les personnels de l’Education Nationale, M Blanquer est reconnu comme la référence absolue, l’étalon indépassable, pour mesurer le manque de considération et de concertation, ainsi que pour l’annonce de nouvelles "mesures" surprises.

- Faudrait-il rĂ©viser notre jugement ?
L’avis du conseil scientifique, repris par le gouvernement mardi 15, annonçant que l’Ecole sera facultative (Non, pas pour les personnels, juste pour les Ă©lèves !) le jeudi 17 et le vendredi 18 n’est-il pas "plus fort que Blanquer" ?

- Faudrait-il aussi rĂ©viser notre jugement sur la dangerositĂ© du virus dans l’éducation nationale ?
Nous avons souvent entendu (par le ministre, par le Recteur, par le Dasen...) que, si le virus peut toucher les Ă©lèves et les personnels, il ne se propage jamais "dans les Ă©tablissements scolaires" !
Le conseil scientifique n’aurait pas ces informations ?
Sinon, pourquoi recommanderait-il un isolement ?

- Et, une dernière information : les absences sont sanctionnĂ©es !
On ne parle pas de celles de jeudi ou de vendredi pour lesquelles le recteur écrit qu’elles "ne devront pas être sanctionnées", mais nous pouvons donc croire que, d’habitude, elles le sont.
En vrai, c’est quoi les sanctions habituelles ? Dites-nous, avec la fatigue, on ne sait plus, on a une absence...

*

Avec un tel dĂ©but de semaine et dans l’attente des nouvelles surprises-annonces, nous formulons nos vĹ“ux pour la nouvelle annĂ©e : le SE-Unsa demande un Plan Particulier de Mise en SuretĂ© des personnels.
Un PPMS pour maintenir un peu de cohérence dans l’Education.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

Lire le communiqué du SE-Unsa
et celui des chefs d’établissements


L’édito de notre info-lettre 14 du 9 décembre

Ni athée, ni croyant.e,
Juste enseignant.e !

Aux Ă©lèves qui demandent ma religion, je rĂ©ponds toujours : " Je ne vous le dirai pas, c’est la vie privĂ© ".
Je précise que je suis peut-être musulman ou chrétien ou juif. J’ajoute que je suis peut-être sans religion et que - si j’ai envie - je peux en changer …
Mais tout cela n’est pas important puisque, Ă  l’Ecole, nous sommes lĂ  pour apprendre. Ce qui est important, c’est que chacun a le droit de croire Ă  ce qu’il veut : Ă  l’Être suprĂŞme, au père NoĂ«l, Ă  une divinitĂ© qu’il nomme comme il veut, au nĂ©ant…

Chacun croit ce qu’il veut et tous les Ă©lèves apprennent ce que nous savons. Le « savoir » et le « croire » sont donc Ă  sĂ©parer ; sĂ©paration formalisĂ©e et organisĂ©e par la loi depuis dĂ©jĂ  115 ans aujourd’hui.

Alors, bon anniversaire et "vive la laĂŻque" !

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

 - Le 9 dĂ©cembre 1905 est votĂ©e la loi de sĂ©paration des Églises et de l’Etat.

 - Depuis 2015, le 9 dĂ©cembre est devenu la journĂ©e de la laĂŻcitĂ© Ă  l’École. Pour le SE-Unsa, c’est une occasion d’organiser un moment de transmission ...

 - Articles du CNAL, sites du SE-Unsa, de l’Unsa-Ă©ducation, Vade-mecum du MEN, observatoire de la laĂŻcitĂ©, documents, ressources...

Lire notre article : Le 9 dĂ©cembre est la journĂ©e...


L’édito de notre info-lettre 13 du 1er décembre

MixitĂ©, il y a deux cĂ´tĂ©s !
Le séparatisme scolaire...

Si la vie en commun est une rĂ©alitĂ© partagĂ©e dans beaucoup d’écoles, l’entrĂ©e au collège est parfois un tournant pour les familles. Un tournant qui amène son lot de sĂ©paration, surtout « en ville ».
Les inscriptions montrent, qu’en Haute-Garonne, 6 enfants sur 7 sont inscrits dans leur collège. Pourtant Ă  Toulouse, il y a 52 % des Ă©lèves qui NE vont PAS dans leur collège !

Contre cette fuite, le conseil dĂ©partemental (CD) porte un projet de "mixitĂ©", ce travail est soutenu dans son principe par l’Unsa-Ă©ducation : rĂ©tablir la mixitĂ© sociale est primordial pour que « vivre ensemble » ne soit pas qu’un slogan.
Il marque la volontĂ© de diminuer la sĂ©grĂ©gation qui existe sur les collèges du toulousain. La rĂ©partition sur 11 collèges « favorisĂ©s » des Ă©lèves des deux collèges dĂ©truits (Badiou et Bellefontaine) - associĂ©e Ă  une volontĂ© de modification des secteurs de recrutements - est un objectif louable.
Il n’est en effet pas acceptable d’avoir de telles disparités et de ne rien faire.

Nous partageons les objectifs, mais nous ne sommes pas aveugles. S’il existe parfois une ségrégation subie en bas de l’échelle sociale, il faut aussi regarder en haut où le séparatisme scolaire est choisi.

Dans Toulouse, pour se sĂ©parer, il y a douze collèges privĂ©s, qui n’accueillent que ceux qui ont les moyens d’y ĂŞtre acceptĂ©s. La rĂ©partition des catĂ©gories sociaux-professionnelles (les CSP) montrent la rĂ©alitĂ© : ces collèges sont des ghettos.
Le « malus » du CD (financement moindre pour les collèges qui ont très peu de « CSP moins ») le confirme de façon Ă©clatante. Il y a 120 collèges dans le dĂ©partement et 19 ont un « malus » : 1 collège public et 18 collèges privĂ©s !

Mais pas de focalisation excessive sur "le privé" qui ne fait qu’appliquer - à son profit - les lois de la république… Il existe aussi un deuxième séparatisme, plus illégal.
Il est cachĂ© et pourtant connu et vu par tous : combien d’élèves se retrouvent, chaque annĂ©e, avec une nouvelle adresse au moment de s’inscrire en 6e ?

Quel que soit le nombre, que fait l’éducation nationale ? Des dizaines, des centaines… C’est autant de renoncements contre un sĂ©paratisme « par en haut », opĂ©rĂ© avec la complicitĂ© des institutions publiques.

Et cette acceptation rend les discours officiels moins crédibles.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 12 du 26 novembre

Non, mais quel’ com.
DĂ©rapages (in)controlĂ©s ?

Notre grand ministre « de l’Education Nationale, de la jeunesse et des sports », au delĂ  du rĂ©gulier mĂ©pris envers les personnels, de sa dĂ©sinvolture et de son peu de suivi pour la mise en Ĺ“uvre de ses bonnes idĂ©es (au moins une par semaine, reportez-vous aux mĂ©ls du ministère), est surtout connu pour la rĂ©alitĂ© de sa politique d’attaque structurelle contre le service public d’éducation (suppression des instances, ukases pĂ©dagogiques, cadeaux au privé…) ET encore plus pour sa communication !

Ce ministre est le roi des mĂ©dia, le gendre idĂ©al de l’équipe gouvernementale. Il tente d’endosser le rĂ´le du « bon père de famille » qui rassure pour diriger la bonne maison Education, malgrĂ© des enfants un peu turbulents (ici, les enfants, c’est nous).

Ceci dit, parfois, il y a un « bug » :
Comment ces « experts – Grenelle » se sont ils empĂŞtrĂ©s dans cette mauvaise sĂ©rie « d’Avenir Education » ?

Petit rĂ©sumĂ© : MĂ©diapart puis LibĂ©ration ont montrĂ© que le numĂ©ro deux du ministère (le Dgesco) avait pilotĂ©, voire manipulĂ©, des Ă©lus lycĂ©ens aux CAVL pour en faire la voix du ministère via une association « Avenir lycĂ©en » que personne ne connaissait exceptĂ© les rectorats qui corrigeaient leurs communiquĂ©s. Association « syndicale » qui a reçu, sans contrĂ´le, quelques dizaines de milliers d’euros de subventions…
Mais, comme Blanquer ne savait rien… Tout ira bien, ou pas.

*

Il y a un deuxième « bug » : le recrutement de personnels face Ă  la crise.
Conscients de l’importance de l’Ecole, et pour surtout éviter une nouvelle fermeture, des moyens sont réclamés par tous pour arriver à faire face aux problèmes de remplacements et de distanciations dans les établissements scolaires.
Que fait le ministère ? Il autorise le recrutement de milliers de personnels !
Oui, des milliers ; par exemple 450 dans l’acadĂ©mie de Midi-PyrĂ©nĂ©es ; en Haute-Garonne, 94 enseignants-contractuels pour les Ă©coles et plus de 100 surveillants (des AED) pour les collèges.

Comment le communiquant-ministre ne dit rien ? Pourquoi n’y a-t-il aucun reportage tĂ©lĂ©visuel ? Pour une fois qu’il accède (un peu) Ă  nos demandes, pourquoi ne dit-il rien ? Pour vous aider Ă  comprendre, nous Ă©mettons deux hypothèses :
- Il attend que ces personnels soient effectivement recrutés pour faire le malin présenter à la télévision son aide aux équipes qu’il soutient.
- Il ne sait pas comment expliquer que ces contrats se terminent tous le 12 fĂ©vrier !  Comment fait-on ensuite ? Les 4 ou 5 remplaçants supplĂ©mentaires par circonscription ne seront plus utiles ? Il n’y aura plus d’épidĂ©mie en mars ?

Encore de beaux communiqués en préparation.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31


L’édito de notre info-lettre 9 du 6 novembre

Sans moyens.
Soyons fiers de notre travail

Le lundi 2 novembre, nous avons repris la classe.
- Nous n’avons pas eu le temps de nous concerter, de nous conforter, pour rendre hommage à notre collègue assassiné, mais nous avons fait la classe, au mieux pour nos élèves.
- Nous n’avons pas eu le temps - ni les moyens – pour appliquer le protocole « renforcĂ© », mais nous avons fait classe, au mieux pour nos Ă©lèves.

Nous sommes sans moyens (en personnels, en matériel, en temps…) et nous subissons, en plus, les leçons permanentes d’un ministre qui réussit à être rejeté de toute la profession qu’il devrait accompagner.
Fatigués, dépités, déprimés, excédés, en colère… Les adjectifs sont légions pour définir nos sentiments. Nous sommes indispensables à la nation et cette même nation – par ses représentants actuels - rend notre travail de plus en plus insupportable.

Dans une situation de dangers multiples pour notre pays (confinement contre le Covid, alerte maximale contre les attentats…), nous sommes donc partagĂ©s :
- Ne rien faire pour dĂ©noncer ces mauvaises manières et cette mauvaise politique ? Ce n’est pas notre avis.
- Faut-il que la dĂ©testation lĂ©gitime envers un ministre et sa politique nous amène, aujourd’hui, Ă  appeler Ă  des rassemblements dans la rue ? Ce n’est pas notre avis.

Pour le SE-Unsa 31, nous nous soucions de ne pas ajouter des tensions, des divisions et des dangers. « En mĂŞme temps », nous sommes toujours partisans de dire et de faire.
Dire, sans cesse, les problèmes créés par la politique et les méthodes de ce ministre. Chacun a de nombreux exemples pour les illustrer.
Faire, sans cesse, notre métier pour montrer à nos élèves et leur famille que nous sommes indispensables au pays, que nous ne sommes pas qu’une garderie des besoins de l’économie.

Ainsi, nous serons fiers de notre travail.

Franck Calmels
Secrétaire du SE-Unsa 31

Nos actions,
- Du SE-Unsa national : Education et crise sanitaire : le gouvernement doit entendre la colère

- De l’Unsa-Ă©ducation nationale : Le gouvernement doit prendre la mesure de la colère

- Du SE-Unsa 31 avec tous les syndiacts du dĂ©partement et la FCPE : Des moyens face Ă  l’urgence


 
 
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